Que Boisclair reste au PQ!

Boisclair - chef du PQ

En tant qu'indépendantistes, nous devrions arrêter de sous-estimer le chef du PQ, André Boisclair, en le traitant de tous les noms. Même s'il agit parfois en clown, qu'il a fait des erreurs de jeunesse, qu'il affiche ouvertement son homosexualité, même si il se moque de Bush ou de Harper, ça ne l'empêche pas du tout d'être un bon politicien qui a fait de bons coups en politique comme par exemple, d'avoir fait un moratoire sur les porcheries, ce qui lui a demandé beaucoup de courage étant donné une forte opposition. De plus, M. Boisclair a fait le moratoire sur le barrage des petites rivières. Les libéraux, à cause de la pression du lobbying, ont fait tomber ces deux moratoires qui servaient à protéger l'environnement. Voici une preuve que M. Boisclair était un bon ministre de l'Environnement qui se soucie de l'avenir du Québec.
Lorsqu'il a été élu chef du PQ, ce fut une période d'apprentissage pour lui, durant les 8 premiers mois, il a fait le tour du Québec dans le but de connaître, d'écouter les québécois(e)s, pour avoir leur opinion personnelle et répondre à leurs diverses questions. Je me demande si ceux qui dénigrent M. Boisclair sont allés voir ce qu'il faisait sur le terrain... mmm... pas sûr...
Maintenant qu'il est chef de l'opposition, il a une fois de plus fait preuve de sagesse, de maturité, lorsqu'il a attendu 24hrs avant de se prononcer sur la motion de la nation québécoise. L'expérience de M. Boisclair démontre qu'il évolue bien en politique, qu'il reste ouvert d'esprit et sa meilleure qualité est bien celle d'être un personnage rassembleur. Grâce à lui, Pierre Curzi s'est présenté justement pour cette idée de partage des pouvoirs. André Boisclair veut une équipe, c'est ce qui a plu à M. Curzi et Lisette Lapointe, la femme de M. Parizeau, a confiance qu'il est capable de faire l'indépendance du Québec.
Contrairement à l'opinion de [Nestor Turcotte,->3370] de l'article du 15 décembre dernier du journal Vigile, ou celle de [Jean-Claude Michaud->3371], je ne veux pas que M. Boisclair démissionne, qu'il parte ou soit expulsé de son parti. Au contraire, et je ne suis pas la seule de cette avis, je veux qu'il reste!
Quant à ceux qui ne l'aiment pas parce qu'ils ne le trouvent pas assez charismatique, ils devraient faire plus attention aux propos qu'ils tiennent car ils nuisent à la cause au lieu d'aider. Le Québec est un peuple sociable qui n'a pas besoin d'une idole politique mais d'une équipe solide avec un bon leader.
Évelyne Trinque


Laissez un commentaire



4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    21 décembre 2006

    C'est aussi Boisclair, alors qu'il était ministre de l'Immigration et des Communautés Culturelles, qui a entrepris de démenteler les centres d'orientation et de formation des immigrants (COFIS). On connaît la suite. Pas de quoi pavoiser...

  • Archives de Vigile Répondre

    20 décembre 2006

    Boisclair un bon ministre de l'environnement?
    Alors qu'il était ministre, il a autorisé les études du BAPE afin qu'on implante à Matane un super-dépotoir, près de la rivière Matane (une des plus belles rivières à saumons du Québec) et tout juste en face du fleuve Saint-Laurent. Dépotoir qui aurait amené plus de 40,000 tonnes de déchets par an, à l'entrée de la ville. Dépotoir qui aurait déservi 4 MRCs.
    Heureusement que la population a bougé. Mais...les mois ont passé. Et on est en train de faire par en arrière ce que la population a répudié publiquement. Lorsqu'on fait un grand trou, il y a deux possibilités: le remplir et une fois plein, le fermer. Encore, l'agrandir et ne jamais le fermer. La deuxième solution s'implante tranquillement....

  • Normand Perry Répondre

    20 décembre 2006

    Tous les chefs du PQ hormis Johnson qui ont précédé Boisclair sont arrivé là en ayant déjà l'étoffe d'un chef parce qu'ils avaient démontré AVANT qu'ils étaient des leaders dans leur tempérament et leur force de caractère, à des degrés divers je veux bien l'admettre : ce fut le cas pour René Lévesque, Jacques Parizeau, Lucien Bouchard et Bernard Landry. Tous ont été et sont des leaders !
    Boisclair n'a pas l'étoffe d'un chef, il n'a pas l'étoffe d'un premier ministre non plus. Tout simplement parce qu'il n'a pas la "couen" d'un leader. Et avoir la "couen" du leader ce n'est pas quelque chose qui s'apprend avec l'expérience, c'est quelque chose qui se possède à l'intérieur de soi et qui s'améliore avec le temps et les épreuves. C'est ce que l'on appel la MATURITÉ et un sens du JUGEMENT CRITIQUE équilibré.
    Jasez avec monsieur et madame "tout-le-monde" sur la rue et vous observerez que dans deux cas sur trois, bien au-delà des idées fondamentales, le peuple est à la recherche d'un chef d'état qui répond positivement à ces deux critères nommés précédemment : la maturité et un jugement critique équilibré.
    Dans le paysage politique québécois je ne perçois que deux leaders qui possèdent ces deux qualités-là en même temps, de façon pleine et entière : Françoise David et Mario Dumont. Je ne parle pas ici de leurs idées, je met uniquement le « focus » sur ces aspects de leur personnalité.
    Pour en revenir au cas Boisclair : au risque de me répéter, chez tous ceux et celles qui souhaitent que Boisclair soit le chef du PQ lors de la prochaine élection générale au Québec, il y a les fédéralistes qui le considèrent comme étant la meilleure garantie de réélection du PLQ et de Jean Charest.
    C’est tout dire !
    Normand Perry
    Chroniqueur du dimanche à Vigile.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 décembre 2006

    Le problème vient du fait que Boisclair ne soit justement pas un leader.
    Vigile étant un journal indépendant et indépendantiste,
    différents points de vue sur des enjeux qui nous concernent y sont exprimés. C'est là où réside son intérêt.