Quand Radio-Canada démonise la laïcité

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« J’ai très hâte que Radio-Canada nous présente un super reportage sur « Une enseignante fuit une théocratie rigoriste pour venir au Québec. » »


Radio-Canada ne cache même plus son militantisme anti-loi21, anti-laïcité.     


On ne peut même plus dire : « Le jupon dépasse », c’est la jupe au complet qui y passe !     


Cette société d’État, qui est soumise à un rigoureux code d’éthique, et qui doit présenter une information objective, qui est tenue de présenter « les deux côtés de la médaille », ne se cache même plus dans sa propagande pro signes religieux, pro-multiculturalisme.     


La dernière preuve ? Ce reportage biaisé, complaisant, dégoulinant de mièvrerie et de guimauve, qui trace le portrait larmoyant d’une « exilée » de la loi 21.      


« Une enseignante sikhe quitte le Québec pour fuir la loi sur la laïcité »     


  


Notez le vocabulaire alarmiste, incendiaire. Elle FUIT la loi 21, comme d’autres fuient la peste ou le choléra. On aurait pu titrer : elle s’oppose à la loi 21, elle condamne la loi 21, elle blâme la loi21, elle réprouve la loi 21...     


Ne manque qu’un émoji de petit bonhomme qui vomit.     


Cette enseignante qui n’accepte pas de retirer son turban pendant ses heures de cours est présentée par Radio-Canada comme une victime, une martyre, une Jeanne d’Arc, un symbole de l’oppression.      


Pas un mot sur les raisons pour lesquelles elle ne veut pas enseigner dans une école privée (où elle avait le droit de garder son turban). Pas un mot sur le fait qu’en refusant de retirer son signe religieux c’est elle qui se soustrait à sa carrière d’enseignante. Pas de nuances, pas de bémol, pas de contrepoids.     


  


En plus, notez comme le journaliste place en opposition le vilain gouvernement de la CAQ (que l’enseignante juge raciste) et le gentil gouvernement de la Colombie-britannique, qui lui accueille à bras ouverts les enseignants arborant des signes religieux.      


Une personne qui fait passer sa religion avant toute chose, cela porte un nom : c’est du rigorisme. Que Radio-Canada fasse passer cette attitude intransigeante pour une forme de dissidence louable et admirable, c’est pour le moins étonnant.     


J’ai très hâte que Radio-Canada nous présente un super reportage sur « Une enseignante fuit une théocratie rigoriste pour venir au Québec, attirée par la laïcité et la loi 21 ».     


  


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