Réponse à André Vincent

Quand le délire relève de l'inconscient

La ferme des animaux de George Orwell

Vigile


«Un jour, le courageux cheval Malabar, épuisé par la construction des deux moulins, tombe gravement malade. Brille-Babil vient s'enquérir de son sort puis déclare aux animaux que, sur ordre spécial du camarade Napoléon, Malabar va immédiatement être conduit à un hôpital où il pourra être soigné. En réalité Malabar est envoyé à l'abattoir, ce qui procurera aux cochons l'argent pour s'acheter une caisse de whisky.
Les cochons se mettent peu après à marcher sur leurs pattes de derrière, à porter les vêtements des Jones et à superviser les tâches un fouet à la patte. Ils renomment également la ferme de Ferme du Manoir, son appellation d'origine. Un soir, ils invitent les fermiers des alentours et se réconcilient avec eux, promettant d'entretenir dorénavant des relations amicales et coopératives. Et les humains félicitent les cochons pour leur réussite : les bêtes de la Ferme des Animaux arrivent à produire plus de travail que les leurs, sans rechigner, avec pourtant des rations alimentaires des plus réduites. Et quand la jument Douce demande à l'âne Benjamin de lui lire les commandements inscrits sur le mur, il lui dit qu'il n'en reste plus qu'un seul :
Tous les animaux sont égaux, mais certain le sont plus que d'autre.»
Extrait de

Monsieur André Vincent vous avez sans doute été un grand chroniqueur de Vigile.net mais Vigile.net ne vous mérite plus.
Vous ne traduisez plus que le discours des chimères rescapées d’un rafiot fantôme rafistolé à la hâte qui tente une dernière fois de reconquérir Québec pour mettre en oeuvre son modèle de gouvernance à la "faites moi confiance". Votre propos illustre ce à quoi ressemblerait la mise en oeuvre de cette improbable gouvernance. C’est le sentiment que quelque chose continue de clocher dans la belle mise en scène à laquelle nous assistons cette semaine qui vous fait aboyer avec rage et à tort contre Vigile.net. Je vous suggère de mettre de l’ordre dans votre propre maison avant de vous attaquer à Vigile.net.
Après avoir abattu Duceppe pour éliminer toute forme de menace à la reprise en main du PQ par le clan Marois, pourquoi ne pas fermer Vigile.net pour achever les survivants ? Même Jean Charest envers qui Vigile n’est pas tendre, n’est jamais allé aussi loin que vous contre le seul lieu où existe l’entière liberté de parole indépendantiste au Québec.
Fermer Vigile qui continue à penser et à s’exprimer librement ça pourrait conforter l’opération de communication artificielle menée honteusement mais avec un succès relatif depuis dimanche dernier sur toutes les plateformes médiatiques du Québec. Les experts en communication qui travaillent si fort auraient tellement la vie plus facile si, comme ils aiment le répéter dans toutes les organisations où ils sont appelés à gérer des crises "tout le monde pensait pareil".
Toutes ces lettres ouvertes parlant du martyr Marois, de la dame de béton qui résiste au feu, au glaive et aux chiens sauvages, qui parlent d'une extraordinaire résilience etc. sont de pures fabrications de conseillers en communication qui utilisent les militants des partis politiques - cela se fait dans tous les partis et même ceux qui se disent les plus grands partisans de l'autre façon de faire de la politique, pour créer des effets artificiels de vague en espérant que ça va prendre. Ils mesurent leurs succès en voyant comment les médias vont refléter le mouvement et envoient leurs factures d'honoraires : service rendu. Jusqu'à la prochaine crise.
C'était tellement drôle d’écouter Maisonneuve à l'écoute lundi dernier avec des gens qui ne se rappelaient même plus de certains passages de leurs textes imposés, ou encore le nom des gens dont ils parlaient, en une nuit le discours unique s'était transmis à la grandeur de l'auditoire de Radio-Canada.
Mais la propagande est un de soufflé artificiel trop dispendieux pour rester en place en permanence et qui retombe très vite. À une semaine d’un colloque on peut s’en payer pour gagner quelques jours de paix mais à la longue, ça devient dispendieux. Il y a pourtant des gouvernements qui fonctionnent comme cela à temps plein. Vous vous demandiez pourquoi les Québécois en ont marre des politiciens ?
Même le nouveau chef du BLOC s'est hissé ce même lundi sur le radeau en première page du Devoir co-signant avec la chef du PQ leur triomphale union de la fin de semaine. La mise à l'écart de son prédécesseur a offert au nouveau chef du Bloc, provisoirement sorti de l'ombre, son 15 minutes de gloire - les deux chefs souverainistes avaient sur les mains le sang du vieux cheval. Ceci explique cela.

Depuis Voltaire c’est par la plume que l'on assassine mais Machiavel est toujours le maître du genre. C’est son expertise que vendent les conseillers en communications qui sortent de crise les politiciens médiocres. Une expertise clé en main en gestion de crise pour remettre en selle une leader dépassée combien ça doit coûter comme opération ? Un Plan Nord à concocter ? Un concurrent à écarter ? Il suffit d'avoir les moyens. Certainement moins qu’un château insulaire. Québec vaut bien une messe basse. C'est cela le plan Marois.
L'article que vous avez publié sur Vigile n'a rien coûté au clan Marois. Vous êtes un convaincu. Tous les dissidents qui ne le sont pas seront traités comme vous le faites de chiens, d’incitateurs à la lapidation, de meute de horde sauvage etc. C’est la méthode de Saddam Hussein et de Gadaffi. Vous avez écorché dans votre article certains de mes amis dont je connais la bonne foi et la sincérité.
La "soue à cochon de l’île Bizard" l’expression est de vous et c’est un autre lapsus qui vous échappe, c’est quand même pas Cloutier et LeHir qui l’ont imaginée, bâtie et habitée. C’est pas de leur faute si ça ressemble au mauvais goût et à l'indécence des Ben Ali. C'est le manque de jugement qui est en cause quand on veut faire de la politique. Cela demande une certaine réserve. Ce n'est pas de leur faute si leurs goûts en disent long sur la culture et le narcissisme de leurs propriétaires. Comment voulez-vous que ça ne cause pas un malaise ?
Je m'en suis fait pour vous parce que vos commentaires scatologiques sont la chose la plus troublante que j’aie lue sur Vigile, mis à part les propos de quelque nationaliste identitaire qui se reconnaîtra et qui s’ennuie du bon vieux Québec homogène tout blanc, du pâté chinois et du pouding chômeur et surtout à qui Montréal rempli d'immigrants fait bien peur.
Pour en revenir à vous, les Québécois n’ont pas voté en 1980 et en 1995 contre l’indépendance du Québec comme vous l'affirmez erronément mais contre la souveraineté péquiste et les questions tordues et incompréhensibles véhiculées par la gouvernance étapiste dans laquelle ont trempé notamment Claude Morin et Lucien Bouchard qui ont étouffé le projet d’indépendance qui attire à ce jour encore plus de Québécois que le PQ dans lequel vous voudriez nous enfermer. Ce PQ-là n’a rien pour nous impressionner et n’impressionnera ni les Québécois ni le Canada.
Vous essayez de nous vendre une nouvelle fois ce parti sans tête, ni foi, ni coeur qui n’est plus que l’ombre de ce qu’il fut, ce parti qui a trahi le rêve d’indépendance des Québécois pour s’enfoncer dans la chimérique lutte au déficit, dans le beau risque et dans le Québec INC. Vous voudriez que l’on mette de côté notre intelligence le temps de donner le pouvoir à cet équipage d’opportunistes assoiffés de pouvoir provincial. Vous ne convaincrez personne.
"Cela va s’arrêter à elle", comme vous le dites en parlant de celle que vous appelez "la Madame" et vous avez bien raison que "ça va s’arrêter à elle". Voilà où mène le narcissisme : préférer la destruction de son parti et de l’avenir du Québec plutôt que de se rendre compte qu’on est soi même le bouchon de béton qui fait que ça passe tout simplement pas.


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9 commentaires

  • Francis Déry Répondre

    2 février 2012

    Effectivement m. Gérald McNichols Tétreault, il y a plusieurs niveaux de lectures que l'on peut faire dans ce roman.
    L'explication la plus facile fut l'hyperbole du totalitarisme stalinien. Pourtant il existe encore un niveau plus haut.
    Le meilleur indice est dans le titre : FERME des ANIMAUX.
    Pourtant Georges Orwell ne pouvait toujours pas l'expliciter.
    Il se savait espionné en Angleterre même. Et la chape de plomb a toujours cours.
    Je n'écris plus sur Vigile à part des commentaires occasionnels. C'est un peu par respect, mais surtout pour protéger Vigile. Je suis nationaliste et je suis encore membre du PQ, plus pour contribuer à la lutte de compagnons de route dans ma circonscription, car ce parti ne me donne plus d'espoirs. Non je ne blâme pas particulièrement Pauline Marois. C'est juste que j'estime ce parti contrôlé par des influences antinationalistes, ce qui a mené à des déficits de leadership. Et non, le CAQ ne m'intéresse pas. À vrai dire, mes intérêts sont dans une phase au-delà du Québec et du Canada, même si le point de départ fut le Scandale des Commandites.
    Cette année sera une charnière de l'Histoire mondiale. Le PQ n'y peut rien. Pas plus que les autres partis.
    Pour ceux qui veulent apprendre la signification du terme "animal", je laisse un point de contact via Vigile.
    Chose que je ne fais habituellement pas.

  • Gérald McNichols Tétreault Répondre

    31 janvier 2012

    "J’espère que vous n’attendiez pas un long commentaire de ma part après un pareil torchon.
    - André Vincent"
    @ André Vincent : Que voilà un autre désopilant lapsus de votre part. Vous êtes vraiment formidable.
    @Michel Gendron : C'est vrai qu'Orwell visait le stalinisme soviétique. Cependant vous omettez d'ajouter que les spécialistes en communication et en gestion de crise qui conseillent en permanence les cabinets ministériels et les officines du pouvoir dans nos démocraties ont adopté les méthodes staliniennes de contrôle et de manipulation de l'information.
    Le silence et la langue de bois imposés aux députés du PQ en est un exemple. Vigile.net est l'ennemi à abattre parce qu'il permet la libre expression de la dissidence. Du coup le chat est sorti du sac. Encore la semaine dernière, un député du PQ demandait aux dissidents de se taire comme lui-même accepte de le faire. Ils avaient fait de même avec Monsieur Parizeau en juin 2011. Voilà ce que l'analogie avec LA FERME DES ANIMAUX vise à faire comprendre. Mais il y a d'autres niveaux de lecture possibles et là ça dépend des lecteurs.
    Pour ce qui est du mot "torché" que vous utilisez, relisez le texte original de Monsieur Vincent et vous conviendrez qu'il y avait un peu de nettoyage à faire à la suite d'un tel déploiement scatologique.
    J'avoue cependant que c'était trop facile, que j'aurais dû résister et je vous promets à tous de ne pas recommencer.

  • Jean-Pierre Bélisle Répondre

    31 janvier 2012

    Au-delà des apparences, ce bouillonnement dramatique n’a rien de nouveau.
    Le présent conflit entre indépendantistes et souverainistes n’est que l’expression contemporaine de l’une des plus vieilles contradictions qui soit au sein de notre nation alors embryonnaire, i.e., depuis le départ « précipité » du dernier intendant de la Nouvelle-France.

    La première exacerbation de cette contradiction plus mature [petit peuple / élite-clergé-anglais] se manifesta clairement lors des « troubles » de 1837, notamment avec la « Déclaration d'indépendance du Bas-Canada (1838) »
    Passe le temps.
    Le discours ne doit plus confondre «souveraineté » et « indépendance ». Ce sont les deux aspects contemporains de la contradiction au sein de notre nation.

  • Archives de Vigile Répondre

    31 janvier 2012


    J'espère que vous n'attendiez pas un long commentaire de ma part après un pareil torchon.
    André Vincent

  • Gilles Verrier Répondre

    30 janvier 2012

    REPRISE
    Pour dire que M. Vincent a connu de meilleurs jours !
    GV
    __________________________
    La trahison des « nobles »
    Au prochain congrès, il va bien falloir que quelqu'un se lève. Ou alors, il faut créer un autre parti.
    André Vincent
    TRIBUNE LIBRE samedi 16 août 2003
    Ça va pas fort! Le Québec s'effiloche, en petits morceaux de province. Comme les autres. Depuis les années '60, jamais nous n'avons vécu une telle confusion, un tel délabrement moral, un tel désoeuvrement collectif. Nos intellectuels s'enlisent inclusivement et exclusivement, nos artistes s'engraissent de Plume pudding au chocolat (fourni par la company), nos politiciens politicaillent loin du bon peuple, qui s'en fout de toutes façons sauf, évidemment, s'il pleut un peu trop fort dans la région... si la vache du voisin devient folle... ou si, au menu de la démocratie à la carte, personne n'a pensé à inscrire son bon droit d'aller magasiner. Méchant portrait!
    L'état moral du Québec est à la baisse parce qu'il n'y a pas d'État, et parce qu'il n'y en a jamais eu. Ce qui existe, c'est la Province de Québec, rien de plus. On ne se prend pas pour un État lorsqu'on n'en a ni les moyens ni les pouvoirs, et on ne fait pas semblant d'être souverain quand on est dépendant. Le terme « Assemblée Nationale » est un leurre et à force de se prendre pour ce que l'on n'est pas, un bon jour, le vernis craque et la réalité nous montre du doigt le Parlement rouge.
    Il n'y a donc pas plus d'État québécois qu'il n'y a d'État albertain ou ontarien, mais il existe un État canadien pour sûr. Et on a bien vu et entendu jusqu'où il était prêt à aller pour se défendre, et pour nous réduire à notre province provinciale. Depuis '95, on y a goûté au vrai pouvoir et au fric de l'autre; on en a même mangé toute une, pataf dans' face! sans riposter ou alors, comme le sous-fifre qui déchire sa chemise dans l'dos du boss.
    Le PQ est largement responsable de cette confusion, lui qui s'est payé des mots et un beau programme qu'il savait ne pouvoir réaliser qu'à travers une révolution politique, qu'il n'a pas osé nommer, ni dire quels en étaient le prix et les avantages. Pire, il a entretenu l'illusion que « tout le monde il est beau - tout le monde il est gentil », et qu'une fois un oui référendaire acquis, nos ennemis d'hier soir allaient accepter de négocier demain matin, avec des toasts pis du café.
    Les nobles du PQ sont passés maîtres dans l'art de gonfler des balounnes, mais aussi de souffler le chaud et le froid, pendant ou entre les congrès, c'est selon; de faire miroiter le pays si nécessaire mais pas nécessairement le pays; d'enlever et de remettre le trait-d'union selon la conjoncture ou les conditions gagnantes; de parler de souveraineté et de confédéralité en même temps, d'État du Québec et de bon gouvernement provincial; et surtout de la petite fleur à Morin qui, un jour, on sait pas quand ni comment, deviendra grande toute seule de par la profondeur de pensée de ses dirigeants. Félicitations pour vot' beau programme!
    Mais en attendant, la réalité est que nous n'avons rien d'un État, mais tout d'une province ordinaire et d'un peuple confus à qui personne ne dit l'heure juste. Il n'est pas exagéré d'affirmer que le PQ a failli à la tâche; nous n'avons pas élu ces gens-là plusieurs fois pour gérer une province, mais pour réaliser la souveraineté du Québec. Comment peut-on aujourd'hui demander à tout un peuple de continuer à s'impliquer et se battre pour son indépendance politique alors que ce parti, qui avait comme premier objectif et devoir de tout mettre en oeuvre pour la réaliser, a perdu toute crédibilité aux yeux même de ses meilleurs militants? Comme dit mon dépanneur ex-péquiste: «La confiance, c'est comme les allumettes: ça sert une fois!»
    À tel point qu'ici aussi, on pourrait utiliser le terme «trahison des nobles» pour décrire l'attitude des élus d'un parti qui, souvent, ont choisi la carrière plus que la cause, et pris leur vessie pour des lanternes. Qu'on ne se demande pas pourquoi le peuple est désabusé, dépolitisé, mais comment il en est arriver là et qui l'y a mené. On ne joue pas avec les rêves d'un peuple sans avoir la force et le courage de les soutenir à bout de bras, et de sonner la charge au moment opportun. Seul Jacques Parizeau est allé au bout de ses forces et convictions indépendantistes et, à mon avis, cet homme avait cette volonté farouche de gagner... Il la voulait — la victoire — peu importe les moyens et le prix.
    Il y a bien sûr d'autres facteurs qui peuvent expliquer le désoeuvrement actuel, mais il est possible que l'un de ces facteurs, et non le moindre, soit le fait que plusieurs militants souverainistes se soient sentis utilisés tels des ballons que l'on souffle lors d'un congrès ou d'une campagne de financement, et que l'on dessouffle au gré des fantaisies stratégiques du capitaine. On appelle ça «rire du monde», et vient un moment où plus personne ne la trouve drôle. Nous en sommes là.
    Au prochain congrès, il va bien falloir que quelqu'un se lève. Ou alors, il faut créer un autre parti.
    Avec des indépendantistes dedans.
    André Vincent

  • Gilles Verrier Répondre

    30 janvier 2012

    Pour qui roule André Vincent ?
    GV

  • Archives de Vigile Répondre

    30 janvier 2012

    @ monsieur Marineau,
    Vous appréciez ce texte? Pourtant, la Ferme des animaux d'Orwell vise le stalinisme. Pas autre chose. Faire le lien avec le PQ fait dans le sophisme le plus écoeurant.
    Belle prose, tournure alléchante, verve impeccable. Bien torché le texte.
    Vous aimez ça?
    Vraiment, moi, j'ai envie de prendre un peu d'air ailleurs. Comme laisser le temps aller, et de vous laisser avec les autres à béatifier la haine.
    De sophisme en sophisme jusqu'à l'illumination finale, du genre "si je suis le dernier, bien je serai celui-là!". Engluez-vous là-dedans, c'est votre choix.
    Terminé pour moi les débats de matous de fond de ruelle.

  • Yves Rancourt Répondre

    30 janvier 2012

    Monsieur,
    Vous utilisez des mots que je considère très durs pour répondre à quelqu'un qui, à n'en pas douter, est sincère et a à coeur notre cause nationale. Dites-moi, qui profite le plus selon vous de cette lutte fratricide à laquelle on assiste sur ce site? L'ennemi, monsieur, seulement l'ennemi. Alors, pourrait-on baisser le ton un peu et, en lieu et place, proposer des avenues réalistes pour empêcher qu'au prochain scrutin on donne le pouvoir à des gens qui ne penseront qu'à donner nos ressources à vil prix et à tuer à tout jamais notre projet de libération nationale?

  • Henri Marineau Répondre

    30 janvier 2012

    Un seul commentaire...en plein dans le mille sur toute la ligne!