Ne pas attendre les bras croisés

Protéger la langue française, la clé

Faut, au moins, résister et survivre

Tribune libre

Un Québécois devient plus facilement séparatiste quand il est francophone et qu'il a peur à l'anglicisation éventuelle du Québec, celle qui est déjà installée à Montréal.
Si les Québécois francophones avaient été anglicisés complètement depuis 2 ou 3 générations, ils ne seraient pas facilement séparatistes aujourd'hui et ils ne verraient pas pourquoi ils devraient sauver la langue française qu’il ne parle plus. Est-ce qu'ils voudraient se séparer du Canada pour mieux jouir de politiques plus socialistes ou se venger d'avoir été conquis par la force en 1759 ? Peu probable.
Si un futur gouvernement du PQ réussit à renforcer la loi 101 et étend le français, langue de travail aux plus petites entreprises en renforcissant les contrôles pour la faire mieux respecter, nous aurons fait plusieurs pas dans la bonne direction de la résistance et de la survivance francophone au Québec.
Mieux protéger le français au Québec ne nous rapprochera pas de la séparation mais c'est un plan B qui donnerait un signal plus fort aux anglophones que le Québec est un endroit francophone où ils ne pourront pas facilement vivre confortables, sans parler français. Certains choisiraient de se franciser et d'autres de lever les feutres pour l'Ontario ou une autre province canadienne, plus anglophone, même sans séparation en vue.


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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mars 2014

    Renforcer ,en renforçant .....erreur à corriger ...svp

  • Gilles Laterrière Répondre

    26 juin 2011

    Vous avez raison dans un sens. Toute l'époque de la survivance n'a au fond qu'un seul véritable sens: celui de fonder un pays de langue française. Sinon, à quoi bon vouloir sauver la langue française ici alors qu'elle n'a d'ailleurs pas besoin du Québec pour survivre dans le monde. En attendant que les Québécois se décide à franchir le pas, il faut poursuivre la résistance en ne mésestimant pas la valeur des efforts réalisés dans le passé et à faire dans le futur