Thomas Mulcair a évité, hier, de revenir directement sur sa profession de foi de 2001 envers les politiques de Margaret Thatcher, alors que ses adversaires ne se gênaient pas pour souligner à gros traits les «deux discours» du politicien.
Le chef néo-démocrate a été interrogé hier à Surrey, en Colombie-Britannique, sur une intervention au cours de laquelle il faisait l'éloge du «vent de liberté, de libéralisme» que la Dame de fer a fait souffler sur la Grande-Bretagne. «C'est devenu l'un des pays les plus performants» en Europe, continuait-il, alors qu'il siégeait dans l'opposition libérale à l'Assemblée nationale. Hier, M. Mulcair n'a pas voulu verser à nouveau dans l'analyse historique.
«Il y a des choses qui fonctionnent et d'autres pas. Et ce n'est pas surprenant que je suis en faveur des choses qui fonctionnent, s'est-il limité à dire. Ma priorité est d'offrir des services de qualité au public. Cela n'a pas changé et c'était le sujet de mon intervention [de 2001]. De m'assurer que le public reçoive le meilleur service.»
Il a ajouté avoir «toujours travaillé» à réduire les inégalités et vouloir continuer à le faire.
Quelques heures avant cette intervention, Gilles Duceppe s'en prenait à son principal adversaire au Québec avec l'une de ses attaques préférées depuis le début de la campagne: les positions «contradictoires» de Thomas Mulcair.
«Mme Thatcher, on le sait, était reconnue pour [être] une leader de la gauche internationale», a ironisé le chef bloquiste, avant de souligner que «ce n'est pas tout à fait la ligne du NPD».
«M. Mulcair en faisait l'éloge très clairement. C'est un homme qui a plusieurs versions, a-t-il ajouté. Lequel Mulcair doit-on croire? Tom ou Thomas? Je ne sais pas.»
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé