Suggestion de M. André Pratte

Pour un sénat canadien renouvelé

Tribune libre

M. Pratte écrit dans Cyberpresse du 30 août 2009 :
"Les changements suivants pourraient être apportés au Sénat canadien :

- les sénateurs devraient être élus directement par la population et non choisis par les provinces. Celles-ci sont déjà assez puissantes au sein de la fédération canadienne;
- pour être en mesure d'agir vraiment comme contrepoids aux députés, les sénateurs devraient être élus pour une période plus longue - disons 7 ans - lors de campagnes électorales tenues à une autre date que celle des élections des membres de la Chambre des communes;
-chaque province devrait être représentée par le même nombre de sénateurs, ce qui ferait équilibre à la représentation proportionnelle prévalant aux Communes."
Ça voudrait clairement dire, s’il n’y a pas d’erreur, que, selon la suggestion de M. Pratte, l’Île du Prince-Édouard « Prince-Edward Island » aurait le même nombre de sénateurs que le Québec "qui serait déjà assez puissant dans la fédération". Est-ce que je me trompe ?


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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    31 août 2009

    Il faut simplement savoir qui paye André Pratte. Il doit pisser dans la direction que lui indique Power Corporation. Il est a ce poste non pour ses capacités de jugement éthique et politique mais pour pour les talents de caméléon qu'il loue a la faveur du grand show d'illusionniste que joue l'oligarchie financière de la planète pour réussir à soutirer le miel de la ruche humaine sans se faire piquer.
    La grande presse corporative ne que sert qu'à masquer, maquiller et donc, orienter la réalité qui se dessine en faveur de qui la supporte. Quand on compris le stratagème on recherche ailleurs la véritable information et les analyses pertinentes...
    Je reproduis ici une citation tirée du journal alternatif sur internet "Le Grand Soir" à laquelle je souscrit entièrement - L'auteur de l'article "Comment la CIA pénètre nos médias." (Maxim Vivas) cite le journaliste New Yorkais John Swinton qui, le 25 septembre 1880, refusa de porter un toast à la liberté de la presse et s’en expliqua ainsi :
    « Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! » (Cité dans : « Labor’s Untold Story », de Richard O. Boyer and Herbert M.Morais, NY, 1955/1979).

  • Archives de Vigile Répondre

    30 août 2009

    Quelle contradiction! Pratte dit que les sénateurs devraient être élus par le peuple pour représenter le peuple et en fait, ceux-ci représenteraient les provinces de facon égalitaire. Ce qui veut dire que pour tout le Canada, les anglophones seraient représentés par 90% des sénateurs alors que les francophones ne le seraient que par 10% alors qu'ils représentent environ 25% de la population canadienne. Et il appelle cela une représentation du peuple? Mais quel manque d'objectivité de la part de ce journaliste!.