L’État québécois est considéré comme un mal nécessaire par le gouvernement Couillard, selon le chef péquiste Pierre Karl Péladeau.
Ce gouvernement est obsédé par le démantèlement de l’État, comme en font foi les offres salariales à ses employés et les compressions dans les services publics, a estimé M. Péladeau, à l’ouverture du Conseil national du Parti québécois, qui se tient tout le week-end à Sherbrooke.
En point de presse, puis au cours d’une allocution de plus d’une demi-heure, il a dit que le gouvernement Couillard s’affairait à dévaloriser le secteur public et à démolir le modèle québécois.
Pour appuyer son argumentaire, M. Péladeau, qui en est à son premier conseil national à titre de chef, citait en exemple le dernier sondage Léger-Le Devoir-Journal de Montréal, publié samedi, indiquant une hausse du taux d’insatisfaction des Québécois à l’égard du gouvernement. On apprend que 64 pour cent d’entre eux jugent que Québec gère mal les négociations actuelles avec les syndicats du secteur public. De plus, 51 pour cent appuient la position syndicale, contre 28 pour cent qui se rangent derrière le gouvernement. Cependant, ce rejet des positions gouvernementales ne se traduit pas par une hausse des intentions de vote pour le Parti québécois.
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