Défendre les intérêts du Québec?

Pour le Bloc, l'intérêt du Québec, c'est de disparaître!

Un parti inutile et surtout nuisible

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Chronique de Jean-Jacques Nantel

Le Bloc Québécois n'arrête pas de clamer sur tous les toits qu'il est à Ottawa pour défendre les intérêts du Québec. Pour ce parti d'arrivistes, l'indépendance n'était pas dans l'intérêt du Québec; aussi a-t-il totalement abandonné cette ¨option¨ supposément nuisible, ce boulet qui nuisait tant à ses chances de réélection.


Or, voici qu'il sera désormais le parti qui maintiendra au pouvoir le plus longtemps possible Justin Trudeau, ce génial premier ministre canadien qui fait tout ce qu'il peut pour détruire la majorité québécoise de souche au Québec en nous noyant sous des millions d'immigrants dont nous n'avons absolument pas besoin. Sur une planète où la dénatalité va bientôt provoquer un effondrement démographique généralisé, nous sommes le seul peuple au monde à accepter de se suicider de la sorte en une vingtaine d'années seulement.


Il va sans dire que, pour le Bloc, l'intérêt supérieur du Québec francophone, ce n'est pas de survivre comme le font toutes les autres formes de vie connues, c'est plutôt de hâter sa disparition. Et ne dites surtout pas l'inverse car ce serait du racisme... 


Si le Bloc Québécois était moins obsédé par ses salaires et ses futures pensions de députés, il se serait entendu avec les Conservateurs à qui il aurait pu promettre son appui en échange du pouvoir exclusif qui serait confié au québec de décider du nombre d'immigrants qu'il recevrait chaque année sur son sol. Ça, ce serait défendre les intérêts du Québec.


Quel parti d'inutiles!



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10 commentaires

  • Gilles Verrier Répondre

    3 novembre 2024

    « Le Bloc québécois, de Lucien Bouchard à Gilles Duceppe puis à Yves-François Blanchet, n'a jamais été rien d'autre qu'une vulgaire et hypocrite succursale d'Ottawa. » Le diagnostique est parfaitement juste, il est imparable.


    Le Bloc québécois est un allié "progressiste" et woke, entièrement vendu au régime. C'est le soutien des libéraux aux moments critiques, et pour lequel, en d'autres occasions, il accomplit plus impunément les basses oeuvres. Nommément celles des Five Eyes et de l'OTAN, mais avec le bouclier inoxydable de représener les intérêts du Québec. Sa petite partisanerie méprisable lui pardonne tout. C'est comme un tic de duplessisme attardé, dans le sens le plus défavorable de l'expression. Pour exemple, je mentionnerai le cas des Ouïgoures, une nation ethnique, super ethnique, purement ethnique, que le Bloc défend bec et ongles, avec en poupe le fils de Gilles Duceppe. En revanche, il mettra tout son poids pour condamner la moindre expression d'une nation ethnique canadienne-française. Quelle fumisterie ! Quelle duplicité ! Quelle manque de culture politique chez les nôtres. Je regrette d'être aussi sévère, mais la vérité doit être dite à un moment donné. C'est à faire confiance à ces faux défenseurs que notre disparition s'accélère comme jamais auparavant. 



  • François Champoux Répondre

    1 novembre 2024

    1er novembre 2024,


    Bonjour M. Lafrenaie,


    À votre question je répondrais ceci et de façon très sincère et simple: avant toutes les étiquettes politiques qu’on veut bien donner et dresser comme un épouvantail contre tout un chacun, je préfère celle d’humaniste, simple humaniste, sans aucune prétention de supériorité. Donc ni fédéraliste, ni souverainiste, ni séparatiste: humaniste. 


    J’ai subi beaucoup de mépris de la part de mes concitoyens et «amis»; j’en subis encore et en subirai toujours; qu’y puis-je? En tant qu’humaniste, je souhaite la paix, le respect, ce respect qui doit s’attribuer au-delà des apparences et des étiquettes. Les humains doivent évoluer vers plus d’humanisme s’il désire la paix, celle que nous croyons dédiée aux hommes et aux femmes de bonne volonté.


    La paix, c’est ben d’l’ouvrage; beaucoup plus qu’on le pense…




    François Champoux, Trois-Rivières


  • André Lafrenaie Répondre

    27 octobre 2024


    Rebonjour M. Champoux,


         Vous écrivez que vous composez avec « le Bloc et le système politique du Canada [qui] sont certes imparfaits, mais nullement inutiles ».

         J’aimerais vous poser une seule question, à laquelle vous n’êtes évidemment pas obligé de répondre:  Êtes-vous fédéraliste?

         J’aimerais aussi apporter un autre commentaire.

         Quand Parizeau a démissionné au lendemain du référendum perdu de 1995, Bouchard l’a remplacé en 1996 comme chef du Parti québécois et comme premier ministre du Québec.  Ainsi, comme par magie, Ottawa contrôlait alors tout d’un coup tout le mouvement souverainiste québécois au complet!  En plus de contrôler le Bloc québécois qu’il avait carrément créé, son homme Lucien Bouchard était à la tête à la fois du Parti québécois et du gouvernement du Québec!

         La descente aux enfers du mouvement souverainiste québécois était désormais assurée à cent pour cent; et le Parti québécois n’a ainsi plus aujourd’hui, en 2024, que quatre députés à l’Assemblée nationale du Québec qui compte 125 sièges…


    André Lafrenaie




     


  • François Champoux Répondre

    25 octobre 2024

    Vendredi 25 octobre 2024


    Rebonjour M. André Lafrenaie,

    Donc vous ne savez pas s’il y avait aussi des gens du parti Québécois pour fonder le Bloc. J’ai pourtant souvenance qu’il y a eu des gens du parti Québécois qui ont soutenu cette fondation; je n’arrive plus à me souvenir du nom d’un député que j’ai en tête, mais je pense (je peux me tromper) qu’il était du parti Québécois. 


    Que des fédéralistes! Cela me semble audacieux de sonder le coeur et l’esprit de ces gens et de les traiter tous d’hypocrites tout en étant des députés fédéraux du Québec. Et comme je le mentionnais au début du texte de M. Nantel, la démocratie n’est pas parfaite, loin de là. Sommes-nous tous des hypocrites pour autant ou des inutiles? Malgré l’imperfection du système, je me garde de nous qualifier ainsi, car j’aurais ainsi la prétention de faire mieux : ce qui n’est pas le cas. Je vous confesse que j’ai essayé, mais personne n’a acquiescé à mes propositions. Même Trudeau fils et Legault ont reculé à changer le mode de votation et la représentation des députés. Alors, je compose avec ce qui est. Le Bloc et le système politique du Canada sont certes imparfaits, mais nullement inutiles.


    François Champoux, Trois-Rivières

     



  • Sylvio Le Blanc Répondre

    24 octobre 2024


    M. Nantel devrait lire cette opinion parue dans 'Le Devoir' :


    Le Bloc québécois est non seulement utile, mais nécessaire «Le Bloc québécois ne doit jamais perdre de vue sa raison d’être», dit l’auteur.Marc Tremblay



         Les adversaires du Bloc québécois aiment le dépeindre comme un parti inutile parce que n’aspirant pas au pouvoir et ne pouvant pas, selon eux, provoquer de véritable changement dans la vie des Canadiens. Ils aiment aussi répéter qu’à l’origine, le Bloc a été fondé par Lucien Bouchard et cinq députés des Communes pour faciliter l’indépendance du Québec, et que, comme l’a déclaré à l’époque son fondateur, le succès du Bloc serait inversement proportionnel à sa durée de vie, mettant l’accent sur le côté volontairement éphémère de ce parti doté d’un dispositif d’autodestruction : la fin de nos liens avec le Parlement d’Ottawa.


         Si l’on résumait la légitimité d’un parti à sa capacité de gouverner, il y a longtemps que le Nouveau Parti démocratiqueQuébec solidaire, les partis verts et les autres partis encore plus marginaux auraient cessé d’exister. Aucun de ces partis n’a eu dans son histoire une chance véritable d’atteindre le pouvoir.


         Et si l’on s’en tient à l’autre facette du pouvoir politique qu’implique l’existence d’un parti, soit transformer l’environnement de façon significative et agir sur les politiques publiques de manière efficace, aucun autre parti aux Communes n’en propose davantage que ce que le Bloc préconise : créer un nouveau pays. Que dire de plus…


         Il serait néanmoins injuste de réduire l’utilité du Bloc à son rôle de phare de l’indépendance à Ottawa puisqu’il tire parfaitement son épingle du jeu en Chambre.


         Outre le projet de loi sur les pensions de vieillesse des 65 à 74 ans et celui sur la gestion de l’offre en agriculture, le Bloc a déposé, cette année seulement, un nouveau projet de loi sur l’aide médicale à mourir, en plus de contribuer à l’adoption d’une loi visant à protéger les fonctionnaires lanceurs d’alerte. En fait, ce sont des dizaines et des dizaines de projets de loi que le Bloc a permis de faire adopter depuis sa fondation, en 1991, pour améliorer la vie des citoyens du Québec et du Canada.


         Mais la vraie tasse de thé du Bloc demeure la défense des intérêts du Québec, et il n’est pas inintéressant de faire ici un petit exercice de politique-fiction pour s’en  convaincre. Imaginons qu’un Bloc québécois soit à l’oeuvre à Ottawa au début des années 1980, au moment où Pierre Elliott Trudeau s’apprête à rapatrier la Constitution canadienne contre la volonté du Québec et sans consulter la population. Plutôt que de s’appuyer sur ses 74 députés québécois (sur une possibilité de 75) pour s’inventer une fausse légitimité, Trudeau doit composer avec quelques dizaines de députés souverainistes farouchement opposés à son projet qui le talonnent en Chambre. Le « coup d’État légalisé » qu’il s’apprête à faire au détriment du Québec aura certainement du plomb dans l’aile…


         C’est du moins ce que laisse croire la résistance exercée par le Bloc québécois, celle-là bien réelle, 20 ans plus tard lorsqu’il fit éclater l’un des pires scandales de corruption de l’histoire du pays, le scandale des commandites. La formation, alors menée par Gilles Duceppe, posa non moins de 400 questions en Chambre sur ce scandale et força ultimement la mise sur pied de la commission Gomery, dont les juteuses révélations causèrent la perte du gouvernement libéral. Inutile, le Bloc ?


         Quant à la longévité du parti souverainiste, que n’avaient certes pas prévue (et désirée) ses fondateurs, elle l’oblige à adopter la proverbiale patience du jardinier et à « recommencer en se retroussant les manches », comme l’avait proclamé Jacques Parizeau le soir du 30 octobre 1995. Pourquoi l’idée d’indépendance devrait-elle être soluble dans le temps, alors que les projets de partis qui nous font tourner en rond depuis des décennies perdurent bien au-delà de la décence ?


         En réalité, la seule échéance qui aura raison du Bloc et du projet souverainiste est d’ordre démographique — et met en péril non seulement leur existence, mais celle d’un Québec culturellement distinct du reste de l’Amérique du Nord. C’est pourquoi le rôle du parti souverainiste n’a jamais été aussi important que maintenant.


         S’il advenait, comme le laissent entrevoir les derniers sondages, que le Bloc québécois forme après les prochaines élections l’opposition officielle aux Communes pour la deuxième fois de son histoire, il aurait comme jamais l’occasion de démontrer son utilité. En défendant les intérêts du Québec, mais surtout en mettant la table pour la prise du pouvoir par le Parti québécois en 2026 et la tenue d’un référendum. La pire erreur que le Bloc pourrait alors commettre serait de le faire à la manière des oppositions officielles traditionnelles, celles que j’appelle les « oppositions de Sa Majesté ». Autrement dit, de jouer le jeu parlementaire pour lui-même et de se faire avaler par la machine fédérale.


         Le Bloc québécois ne doit jamais perdre de vue sa raison d’être. Autrement, il disparaîtra de la pire manière : en devenant insignifiant.



  • André Lafrenaie Répondre

    18 octobre 2024


    Bonjour M. Champoux


    Vous demandez:


    « Je pense qu’il y avait aussi des gens du Parti Québécois, n’est-ce pas? »


         Les huit fédéralistes qui ont fondé le Bloc québécois en 1990-1991 n’avaient sûrement pas à ce moment-là une carte de membre du Parti québécois.


    Vous demandez aussi:


    « Mais qu’est-ce que cela change à l’état actuel de ce parti politique (le Bloc)? »


         Un parti créé par Ottawa va très vraisemblablement ou à toutes fins pratiques rester contrôlé par Ottawa tout au long de son existence, car son establishment mis en place au moment de sa création va toujours s’organiser pour que le militantisme du parti et les successeurs à la chefferie soient toujours dans le sens des intérêts d’Ottawa.  C’est très certainement le cas de Gilles Duceppe et d’Yves-François Blanchet.


    Vous demandez encore:


    « Quant au Bloc, il joue de manière imparfaite le jeu de notre imparfaite démocratie canadienne et québécoise.  Peut-elle être améliorée?  Très certainement »  


         Pour que le Bloc et la démocratie soient améliorés, il faudrait que le Bloc (et son chef Blanchet) cesse d’être hypocritement soumis aux intérêts d’Ottawa, car il est censé être un parti indépendantiste pour le Québec et ne devrait donc travailler que pour l’indépendance du Québec.

         L’équivalent du Bloc québécois au Royaume-Uni (R-U) a été le Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (UK Independence Party) (UKIP)  de Nigel Farage; et Duceppe (ou Blanchet actuellement) était l’équivalent de Farage.  

         Le R-U était, avant le référendum du Brexit de 2016 gagné par le camp indépendantiste, un État membre de l’Union européenne (UE), tout comme la France ou l’Allemagne.  Le Brexit, c’est-à-dire le retrait officiel du R-U de l’UE, n’a toutefois été concrétisé comme tel qu’en 2020.   

         Farage a été un des membres fondateurs de l’UKIP en 1993.  Il en est devenu la figure prééminente en 1997 et en a été officiellement le chef de 2006 à 2009 et de 2010 à 2016.  

         Il n’a jamais cessé de pourfendre au plus haut point l’Union européenne, réclamant pendant une vingtaine d’années la sortie du R-U de l’UE.  Il a engrangé avec ça une série de succès aux élections européennes, où il a été élu en 1999, 2004, 2009 et 2014 (ainsi qu’en 2019 avec le Parti du Brexit [Brexit Party]), et où l’UKIP a remporté, en 2014, le plus grand nombre de voix et de sièges de tous les partis britanniques.  

         Il a ainsi mis beaucoup de pression sur le premier ministre britannique conservateur David Cameron (2010 à 2016), qui était partisan du maintien du R-U dans une UE réformée mais qui a fini par promettre, en 2013, l’organisation d’un référendum.  

         Cameron a tenu ce référendum en 2016 (après avoir remporté les élections générales de 2015 avec une majorité), lequel référendum a été gagné par le camp indépendantiste avec 51,89 % des voix contre 48,11 % pour le camp du maintien dans l’UE.  

         Farage craignait cependant un recul malgré cette victoire:  Cameron a démissionné après le référendum, et le Parti conservateur de Theresa May (qui a succédé à Cameron) n’a pas obtenu, aux élections générales (anticipées) de juin 2017, de majorité absolue (gouvernement conservateur minoritaire), et il y avait ainsi beaucoup d’obstructions, de blocage du Parlement britannique pour arriver à un terrain d’entente sur un accord régissant le retrait du R-U de l’UE.  

         Il y a ainsi eu une impasse suscitant trois reports de la date du Brexit, qui était initialement prévue le 29 mars 2019, et il a fallu quatre ans de négociations avec l’UE et l’arrivée au pouvoir en 2019, avec une majorité absolue, du Parti conservateur de Boris Johnson (qui avait succédé à May, laquelle avait démissionné parce qu’elle n’avait pas réussi à faire approuver un accord par le Parlement) pour arriver, sans blocage du Parlement britannique, à un accord en 2020 sur les conditions de sortie du R-U et sur ses relations futures avec l’UE.  

         Craignant donc un recul, Farage a cofondé, en 2018, un nouveau parti, le Parti du Brexit, dont il est devenu chef en mars 2019 et qui est arrivé en tête des partis britanniques aux élections européennes de mai 2019 (le gouvernement britannique avait prolongé son adhésion à l’UE jusqu’au 31 octobre 2019 pour éviter un Brexit sans accord).  Ce parti a remporté 29 sièges sur 73, ces 29 sièges faisant même de lui le plus grand parti unique du 9e Parlement européen, et le plus grand nombre de voix, soit 30,52 %.       Farage a également aidé à ce que le Parti conservateur de Boris Johnson, également favorable au Brexit, gagne les élections générales britanniques (anticipées) de décembre 2019, en ne présentant pas de candidats du Parti du Brexit dans les circonscriptions où les députés sortants étaient des députés du Parti conservateur.  

         Ce Parti conservateur a de fait gagné ces élections avec une majorité absolue, et a ainsi été capable de concrétiser officiellement le Brexit en 2020.

         Pendant tout ce temps, au Québec et au Canada, Duceppe pondait au Bloc québécois, de 1997 à 2011 (14 ans), des programmes politiques de parti provincial canadian…; et Blanchet, chef du Bloc depuis 2019, a fait de même…

         Comme l’écrit avec justesse Jean-Jacques Nantel, Blanchet aurait pu conclure une entente avec le Parti progressiste-conservateur du Canada en échange d’avantages très concrets pour le Québec, mais Blanchet tout comme Duceppe sont à l’extrême opposé de Nigel Farage…

         Ça donne que le Royaume-Uni est aujourd’hui un pays indépendant de l’UE, grâce entre autres à Nigel Farage et au Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni; alors que le Québec ou le peuple québécois est, comme l’écrit Nantel, en mode suicide accéléré dans le Canada, et ce entre autres à cause des Bouchard, Duceppe et Blanchet et du Bloc québécois créé par Ottawa.   

         Lucien Bouchard (chef du Bloc de 1990 à 1996), devenu en 1996 premier ministre du Québec à la place de Jacques Parizeau qui avait démissionné au lendemain du référendum perdu de 1995, ne voulait rien savoir d’un troisième référendum sur l’indépendance du Québec…; Duceppe et Blanchet n’en ont jamais demandé eux non plus…

         Le résultat du premier référendum tenu en 1980 a été de 40,44 % en faveur du Oui et de 59,56 % en faveur du Non; et celui du second référendum tenu en 1995 a été de 49,42 % en faveur du Oui et de 50,58 % en faveur du Non.

         Compte tenu qu’Ottawa a triché de mille façons lors du référendum de 1995, un troisième référendum aurait certainement pu être gagnant.  On comprend donc aisément qu’Ottawa ou Bouchard, Duceppe et Blanchet ne voulaient à aucun prix d’un troisième référendum…


    André Lafrenaie




     


  • André Lafrenaie Répondre

    8 octobre 2024


         Savez-vous ou vous souvenez-vous que le Bloc québécois a été créé en 1990 (parti officiel en 1991), dans la foulée de l’échec de l’Accord du lac Meech, par six élus démissionnaires du Parti progressiste-conservateur du Canada (dirigé par Brian Mulroney, alors premier ministre du Canada), à savoir Lucien Bouchard, Nic Leblanc, Louis Plamondon, Benoît Tremblay, Gilbert Chartrand et François Gérin, ainsi que par deux élus démissionnaires du Parti libéral du Canada (dirigé à partir du 23 juin 1990 par Jean Chrétien, succédant à John Turner), à savoir Gilles Rocheleau et Jean Lapierre?


         Y a-t-il encore aujourd’hui, en 2024, des nationalistes québécois encore capables de croire que ces fédéralistes sont réellement devenus, à ce moment-là, des souverainistes québécois sincères et honnêtes?...    


         Le Bloc québécois n’est pas issu du mouvement souverainiste québécois, il est carrément issu d’Ottawa…


         Le Bloc québécois est carrément une création d’Ottawa


     


    André Lafrenaie


    • François Champoux Répondre

      12 octobre 2024

      Bonjour M. Lafrenaie,
      Merci de ce rappel historique que j’ignorais. Je pense qu’il y avait aussi des gens du Parti Québécois, n’est-ce pas?
      Mais qu’est-ce que cela change à l’état actuel de ce parti politique (le Bloc)?
      La démocratie n’est pas parfaite et l’une de ces lacunes majeures c’est que les élus visent toujours une reconduction de leur gagne-pain, indépendamment des responsabilités liées à leur travail. Je pense que c’est en partie pour cela que Simone Weil voulait la disparition des partis politiques pour une meilleure gestion démocratique des affaires de l’État.
      L’exemple actuel du 3e lien Québec-Lévis est magistral comme lacune de notre démocratie basée sur des partis politiques trop «intéressés», pas assez démocratiques et pas assez soucieux des besoins les plus importants pour une société donnée.
      À vivre dans le passé et trop obsédé sur des faits historiques, on perd de vue la finalité des responsabilités des élus. La finalité d’un élu est de toujours écouter et répondre autant que possible (selon nos moyens) aux besoins des citoyens. Ça n’en fait pas des dieux. Mme Guilbeault est lamentablement électoraliste et pas une seconde soucieuse des besoins prioritaires d’une collectivité. Quant au Bloc, il joue de manière imparfaite le jeu de notre imparfaite démocratie canadienne et québécoise. Peut-elle être améliorée? Très certainement.
      François Champoux, Trois-Rivières

  • François Champoux Répondre

    6 octobre 2024

    Bonjour M. Nantel,




    Ouais…; je pense que vous devriez retravailler votre texte en fonction de la démocratie; elle n'est pas parfaite la démocratie.


    Et nous, les gens sans pouvoir, ce pouvoir que nous déléguons à certains prétentieux, on ne peut que penser et nous servir de notre entendement pour leur dire NON.




    Sommes-nous nous-mêmes tous des inutiles?




    François Champoux, Trois-Rivières

     


  • André Lafrenaie Répondre

    5 octobre 2024

    Bravo!


    Le Bloc québécois, de Lucien Bouchard à Gilles Duceppe puis à Yves-François Blanchet, n'a jamais été rien d'autre qu'une vulgaire et hypocrite succursale d'Ottawa.


    François Legault a eu entièrement raison de demander à quoi sert le Bloc québécois.


    André Lafrenaie