Pour l’aggiornamento du Québec

Tribune libre

Conclusion de M. Christian Lamontagne
« D'une certaine manière, tout souverainiste que je sois depuis près de 50 ans, il m'indiffère que ce mouvement aboutisse ou non à la souveraineté. Il m'importe plutôt de sentir que la collectivité dont je fais partie retrouve son énergie et le dynamisme dont elle est capable, et qu'elle suscite chez tous ceux qu'elle rassemble -- francophones, anglophones et nouveaux arrivants -- une adhésion émotive forte à son caractère francophone dans le respect de toutes les communautés qui la composent, comme toute société dynamique du XXIe siècle.
Je fais l'hypothèse que si le Parti québécois considérait la souveraineté non comme une fin en soi, mais comme une option de dernier recours dont la pertinence ne peut reposer que sur des circonstances graves, il serait en mesure de dominer la vie politique québécoise comme aucun parti ne l'a fait depuis longtemps. Un tel aggiornamento n'aurait pas seulement un impact au Québec, mais aussi au Canada et même sur la scène internationale.
N'est-ce pas la stature que le Québec souhaite? Comme l'a dit Deng Xiao Ping, grand réformateur de la Chine moderne, «peu importe que le chat soit blanc ou noir, du moment qu'il attrape la souris».
Conclusion de cette conclusion : Matière importante à réflexion pour cheminer dans nos conclusions.


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18 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    21 août 2009

    Mais pourquoi considérer la souveraineté seulement comme une option et non comme une fin en soi.? N'est-ce pas normal pour un peuple de se diriger lui-même sur son territoire? Croyez-vous que le peuple canadian considère l'option de se laisser diriger par un autre peuple comme le peuple états-uniens par exemple? Connaissez-vous beaucoup de peuples, qui ayant toutes les possibilités que possède le Québec, accepteraient de plein gré de se laisser gouverner par d'autres? Quand on peut avoir le mieux, pourquoi se contenter du pire? Seuls ceux qui ont un problème d'estime personnelle pensent ainsi. C'est une attitude dépressive, défaitiste.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 août 2009

    @ M. Gilles Bousquet
    Vous écrivez :
    « Je crois que c’est une chose de demander aux Québécois d’invalider le Canada actuel « ce qui aura peu d’effets pratiques » et une autre de demander de nous en séparer. »
    Vous niez toujours l'effet d'une invalidation par le peuple, ce qui est effectivement autre chose que le fait pour l'Assemblée nationale de refuser de signer. Ce qui peut invalider le Canada, ce sont les voix du peuple nommément exprimées à cet égard, pas le fait de le dire... Nous somme d'accord. Ce pourquoi il faut appeler les Québécois à se prononcer pour ou contre le Canada actuel. Comme on le leur a demandé pour l'État à venir du Québec souverain. Ils ont dit NON et cet État n'a pu voir le jour. Quand ils diront NON au Canada cela mettra fin à ses jours sur le territoire national du Québec. C'est la réciprocité.
    Et cet effet est très pratique. Il permet entre autre chose de gagner pour une fois un référendum et ce, haut la main. 75% des Québécois répudient l'actuel Canada. Le Canada de 1982, on n'a pas besoin de remonter à la Conquête... C'est en 1982 que s'est confirmé l'État abusif et unilatéral du Canada jamais soumis au OUI qui le validerait.
    Et oui c'en est une autre chose « de demander de nous séparer ». Ça c'est la voie de la requête, comme si nous avions besoin de la permission des autres pour exister... C'est votre voix...
    Or, une fois le Canada invalidé... Il n'est plus question de « demander de se séparer »... Le Canada n'existe plus sur le territoire national du Québec, il n'a plus de légitimité pour prétendre « posséder » le Québec et former un tout qu'on pourrait « séparer ».
    L'appui à la souveraineté de l'État du Québec obtient, ou peut obtenir, le 55% des voix qu'il faut, cela, après avoir obtenu le 65% des voix en faveur de l'invalidation de l'État actuel qui, lui, ne pourrait obtenir que 40% des voix au mieux.
    ET une fois approuvée la souveraineté, le Canada pourra toujours nous proposer une Confédération... s'il y tient tant... Et, je parie qu'elle sera battue, une fois qu'on aura goûté à l'indépendance, on ne voudra plus jamais la dépendance.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 août 2009

    M. Archambault qui écrit : «N’importe quoi ! M. Bousquet, c’est ça que vous saluez ! »
    Non, je salue le fait que M. Gébé penche vers une confédération, il y en a si peu…rien de plus. La globalisation et la mondialisation, je ne suis pas rendu là, moi.

  • Gilles Bousquet Répondre

    19 août 2009

    M. Archambault, vous écrivez : «C’est un mystère pour moi que vous persistiez à penser que les souverainistes pourront endosser votre processus.»
    Je crois que c'est une chose de demander aux Québécois d'invalider le Canada actuel "ce qui aura peu d'effets pratiques" et une autre de demander de nous en séparer. Même si le Québec a été conquis par les armes et vendu par la France ensuite, ça n'invalide pas qu'il fasse partie du Canada. Il y a plein de pays dont les origines sont aussi douteuses "résultats de guerres, d'envahisseurs, de pirates, de colonisateurs, de voleurs etc.". Notre Assemblée nationale a refusé le rapatriement de la Constitution canadienne mais n'a pas demandé de sortir notre "province" du Canada en même temps.
    Tenter d'unir les souverainistes de la base n’est pas une mauvaise chose mais ça ne sera pas suffisant. En plus, les partis souverainistes ne pourront pas s’entendre pour présenter de candidats aux élections sans se nuire mutuellement. Comme il n’y a pas un assez grand nombre de souverainistes, faudrait aussi en augmenter le nombre en intéressant assez des fédéralistes à voter OUI...éventuellement".
    Le problème central : Ça prend plus de Québécois qui veulent sortir le Québec du Canada, entre-temps, faut faire, contre mauvaise fortune, bon cœur, pendant qu'on est encore dans le Canada. Tant qu'on n'aura pas une bonne crise Québec-Ottawa, pour aider, comme l’a dit M. Parizeau ou « des circonstances graves » comme l’a écrit M. Lamontagne, le Québécois ne se sentira pas assez persécuté ni aliéné ni l’objet d’un génocide anglicisant pour voter sa sortie du Canada, en assez grand nombre pour faire bouger Ottawa.
    L'idée de confédération parait moins apeurant que l'idée de séparation parce qu'elle conserverait une forme de Canada au service de ses États. C'est la destination. Unis les souverainistes Québécois et aller chercher des fédéralistes demande de connaître la destination où on voudrait les amener. Une vraie confédération me semble plus facile à VENDRE...point. Le ROC ne voudra pas ? Pour commencer, le ROC ne voudra pas de changements constitutionnels ni de séparation du Québec sauf s'il y a une bonne majorité à voter OUI à une solution. Si vous en avez une qui pourrait être plus populaire que la confédération, je devrais bien pouvoir l'acheter.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 août 2009

    @ Gilles Bousquet
    Gébé Tremblay ( pseudo ) alias Zach Gebello écrit :
    « La globalisation nous impose une solution globale. »
    N'importe quoi ! M. Bousquet, c'est ça que vous saluez !
    Mondialisation ou pas, elle n'a fait jamais fait renoncer les État souverains des Nations-Unis à leur souveraineté... La Confédération n'est pas la solution globale... faut croire, sinon ça se saurait…
    L'UNION souverainiste doit faire alliance certes avec le reste du monde et cela aboutit à la souveraineté de l'État du Québec sans Confédération... comme pour tous les États des Nations Unies... et n'implique en rien la Confédération, mais bien la seule souveraineté. Le reste, ce sont les super-États comme l'Europe, et ça, ça n'est pas le Canada, confédéré ou pas. Le Canada n'est pas et ne sera pas un super État... Ce qui pourrait l'être ce sont les éventuels États-Unis d'Amérique, avec le Mexique, le Canada, le Québec, la caraïbes, Cuba, etc... et les États-Unis. Rien d'autre... Faire passer une éventuelle Confédération du Canada pour un mouvement de mondialisation est une supercherie canadianisatrice.
    Notre canadianisateur en chef de la Québécité bien sûr va abonder dans la canadianisation de la souveraineté engagée par votre Confédération... Normal... mais cela ne nous fera pas obtenir pour autant le pouvoir de négocier ce que vous voulez... et surtout, ne fera pas l'UNION souverainiste espérée.
    « Finalement, c’est M. Yvon Deschamps qui va finir par avoir raison « pas seulement sur cette question »... lui aussi, avec nous mais nous ne sommes pas assez nombreux pour manifester bientôt en faveur de cette, éventuellement rassembleuse et prometteuse option constitutionnelle. »
    Vous voulez rire !
    Ce qui serait rassembleur et qui est prometteur, c'est la fondation de la République démocratique du peuple souverain du Québec, prête à vraiment se rassembler autour d'une Europe de l'Amérique du Nord. Le reste n'est que rien du tout et surtout pas un véritable rassemblement... Ce n'est que rabaisser le rassemblement au seul Canada, parce qu'il veut s'imposer toujours contre notre libre et souveraine volonté de peuple souverain du Québec sous de fallacieux rassemblements supposément mondialistes, qui ne concerne toujours que lui... La souveraineté c'est bon pour le Canada, mais pour nous... ce n'est pas bon... et pour cela il faudrait une Confédération… N’importe quoi !

  • Gilles Bousquet Répondre

    18 août 2009

    M. Gébé Tremblay, nous sommes au moins 2 à avoir raison ici. C'est pas beaucoup mais ça fait ça de pris comme commencement.
    Fait que : Vive le Québec souverain canadien ! ou encore : À bas la fédération, vive la vraie confédération canadienne !
    Finalement, c'est M. Yvon Deschamps qui va finir par avoir raison « pas seulement sur cette question »...lui aussi, avec nous mais nous ne sommes pas assez nombreux pour manifester bientôt en faveur de cette, éventuellement rassembleuse et prometteuse option constitutionnelle.
    À l’occasion l’humour devient du sérieux comme ici.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 août 2009

    @ Gilles Bousquet
    Merci pour vos compliments.
    « J’admire vos efforts soutenus pour unir les militants des diverses factions souverainistes québécoises. Ça serait plus facile si un politicien populaire se levait, indiquait clairement le chemin et, par son charisme, obtenait leurs adhésions. »
    La facilité n'est pas ma tasse de thé et ce pourquoi je ne crois pas qu’elle doivent gouverner politiques et nos actions. ET... celle qui consiste à remettre son pouvoir entre les mains d'un Messie, d'un Sauveur, n'est pas non plus appropriée. D'autant s'il est question d'attendre le Messie en question.
    Une seule alternative : non seulement ne pas l'attendre en prenant soi-même en main ce qui doit l'être, mais en plus ne pas même l'espérer. C'est peut-être facile de lui remettre son pouvoir entre ses mains, mais jamais bien productif... Nous l'avons fait déjà avec René Lévesque et Lucien Bouchard. Or les deux ont quitté parce que nous attendions qu'ils fassent quelque chose et eux, ne pouvaient rien faire s'il ne pouvait compter sur notre mobilisation parce que nous attendions qu'ils fassent ce que NOUS, le peuple aurions du faire... prendre en main la situation...
    C'est une leçon. Nous devrions nous gouverner en conséquence.
    « Même si la fédération canadienne est ou était illégitime, le fédéral pourrait vouloir continuer à nous l’imposer de force en se considérant légitimé de le faire par ses propres principes. »
    Il pourrait « vouloir continuer » mais il ne le pourrait pas. Il le peut aujourd'hui parce que l'illégitimité n'a pas été nommément invalidé par le peuple démocratique et souverain. Vous faites mine de ne pas tenir compte de l'impact d'une telle répudiation référendaire. Cela pour nous dire en suite...
    « On n’en sort pas, on ne pourra pas sortir de notre fédération actuelle... »
    Ce n'est pas satisfaisant comme discussion. Il vous faut tenir compte de la situation nouvelle que créerait le fait que soit appelé le peuple souverain du Québec à démocratiquement proclamer l'invalidité de l'État actuel du Canada. Essayez pour voir ! Vous ne voulez pas... mais essayez. Après on pourra discuter...
    Vous vous contentez plutôt d'ignorer ce que je propose. Moi, je n'ignore pas ce que vous proposez. J'en tiens compte et m'objecte. Puisqu'à sa face même, le fait de ne pas invalider le Canada, on se livre à ses dicktats et à sa LOI.
    « négocier avec le ROC vu qu’il est le plus fort »
    Comment négocier s'il est le plus fort !? En étant...
    « bien ferré pour s’y présenter, avec la population du Québec solidement derrière nos négociateurs et de l’objectif de la négociation, clairement et majoritairement exprimé, suite à un référendum. »
    Or comment pouvez-vous admettre qu'un référendum pourra nous permettre d'être « bien ferré » pour négocier, si un référendum invalidant démocratiquement l'État actuel n'ayant jamais obtenu le OUI qui le validerait lui, n'aurait pas d'effet comme vous le supposez ici et ailleurs déjà !?
    Si le référendum a un effet dans un cas, forcément il a un effet dans l'autre. Et vice-versa. Si le fait d'invalider l'État actuel n'a pas d'effet, forcément le vôtre aura encore moins d'effet et ne vous permettra pas de « négocier »...
    Et pourquoi ma proposition bât la vôtre, c'est que « négocier » implique la validité de l'État actuel. Cela consiste à conférer à l'État du Canada actuel une légitimité qui doit plutôt être récusée. Exactement comme dans le cas d'un mariage arrangé et forcé. On ne négocie pas en ce cas une « séparation » entre deux entités valablement UNIES, mais on annule tout simplement le supposé mariage qui n'a jamais eu lieu librement.
    Vous vous voulez que nous validions un mariage forcé, pour négocier... Quoi au juste ? Une Confédération !? Comme si nous avions un pouvoir d'imposer à la majorité canadienne l'État qu'il lui faut pour elle, alors qu'elle ne veut pas, et ça fait 50 ans qu'elle nous le dit... Et, là, parce que nos « négociateurs » auraient validé l'État de contrainte actuel, parce qu’ils seraient dotés d'un « mandat » du Québec, cette majorité bougerait... Vous voulez rire... Ce ne sera que la minorité face à une majorité valide, puisque vous l'aurez validée...
    En lieu et place, il nous faut plutôt nous gouverner en fonction de ce que NOUS pouvons gouverner et cela ne peut que concerner NOTRE État national et ne concerner que NOTRE territoire national, pas celui du Canada.
    ET, si, invalidant l'État du Canada sur NOTRE territoire national, et fondant la RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE du PEUPLE SOUVERAIN du QUÉBEC, du coup, le Canada décidait de nous proposer une Confédération. Là... nous pourrions négocier... parce que doté d'un pouvoir de négociation donné par « la population du Québec solidement derrière » les « négociateurs » du peuple souverain du Québec. Là... nous pourrons négocier... car nous aurions un État souverain, à confédérer... Maintenant... nous n'avons rien à confédérer... cet État du Québec ne nous appartient pas, il n'émane pas du peuple souverain du Québec, il n'a de légalité qu'en vertu de l'illégitimité du Canada et il « appartient » au Canada.
    Le Québec appartient à un Canada invalide et illégitime qui le considère comme sien, abusivement et en vertu d'une Cession illégale qui lui confèrerait un droit de propriété sur nous et notre territoire national du Québec. Que voulez-vous « négocier » dans tel État ? La couleur des tapis ?
    ET c'est bien ce que nous avons pu faire depuis 250 ans... rien du tout qui ne soit pas aussi le fait du reste du Canada et de sa majorité... Aucun pouvoir de négociation ne peut résulter de la validation de cet État illégitime du Canada puisque nous ne sommes qu'une minorité ethnique comme une autre d'après lui. Sa Constitution ne reconnaît pas même notre existence ! C'est tout dire...
    Comment penser qu'un tel État voudra discuter avec un peuple qui n'existe pas... ??? Et, pour exister, il nous faut invalider cet État qui prétend que nous n'existons pas... Il n'y a pas d'alternative.
    C’est un mystère pour moi que vous n’admettiez pas que le fait d’invalider nommément le Canada
    - pour rétablir la réciprocité à laquelle ne s’est jamais soumis le Canada ;
    - pour nous constituer en tant que peuple démocratique et souverain sans attendre d’autre reconnaissance quémandée depuis 250 ans
    - pour nous poser en tant qu’Autorité démocratique suprême sur notre territoire national ;
    nous donne un formidable et irréductible pouvoir de négociation beaucoup plus puissant que ce que vous proposez. C’est un mystère pour moi que cela admis, vous n’adoptiez pas ce moyen pour l’obtenir ce pouvoir de négociation, cela afin de proposer ce qui vous semble devoir s’imposer, à savoir une Confédération du Canada dans laquelle le peuple souverain du Québec serait doté de l’État souverain que permet de fonder l’invalidation de l’actuel et illégitime État du Canada.
    En lieu et place, vous proposez de valider tel État autocratique jamais soumis à notre approbation, et que vous voulez anéantir pour faire place à une Confédération librement consentie, ce qui ne pourra être le cas que si le Canada actuel n'est pas en cours de route validé par le processus mis en place, et le vôtre se trouve à le faire. Vous validez le Canada actuel par votre processus qui ne l'invalide pas tout en espérant le voir « négocier » son anéantissement en tant qu'État unitaire constitué récemment. Ce qui n’a non seulement aucun sens, mais qui ne pourra produire ce que vous espérez, si tant est que vous puissiez convaincre les souverainistes d’endosser tel processus absurde.
    C’est un mystère pour moi que vous persistiez à penser que les souverainistes pourront endosser votre processus. La seule manière de l’espérer, c’est que le Canada soit assez fort pour bloquer toutes les issues et ainsi les décourager au point de les faire minoritaires au Québec. En ce cas, une fois encore, comment penser que nous pourrons avoir quelque pourvoir de négociation que ce soit… pour imposer à une majorité qui est assez forte pour bloquer toutes les issues, quelque chose qu’elle refuse de ne serait-ce que considérer !? Ce pourquoi elle tente de bloquer toutes les issues, pour ne pas bouger et rester ce qu’elle veut que demeure le Canada actuel qui lui convient très bien, moyennant quelques aménagements de surface qui ne sont absolument pas ce que vous souhaitez !?

  • Archives de Vigile Répondre

    18 août 2009

    Le contexte actuel vous donne raison, M. Bousquet.
    Le Canadien anglais ne se sent plus "confortable" ni souverain chez-lui non plus.
    Une union avec les Canadiens anglais désabusés du multiculturalisme, pourrait nous donner une confédération.
    L'union des souverainistes ne doit pas se limiter au Québec.
    Les souverainistes québécois doivent s'unir aux souverainistes du monde.
    La globalisation nous impose une solution globale.

  • Michel Gendron Répondre

    18 août 2009

    Monsieur Bousquet,
    Je vous invite à lire ma réaction au texte de monsieur Lamontagne, que vous pourrez consulter dans un commentaire que j'ai écrit à Luc Archambault, suite à sa position concernant le texte en question.
    Salutations

  • Gilles Bousquet Répondre

    18 août 2009

    M. Archambault,
    J'admire vos efforts soutenus pour unir les militants des diverses factions souverainistes québécoises. Ça serait plus facile si un politicien populaire se levait, indiquait clairement le chemin et, par son charisme, obtenait leurs adhésions. Ça pourrait bien être Mme Marois¸ou à un successeur. Faut leur faire confiance jusqu'à preuve du contraire. S'ils étasient fédéralistes, ils militeraient au PLQ où il est généralement plus facile de "gagner".
    Vous écrivez : «Il n’y a rien à négocier. « La fédération actuelle » est illégitime et abusive. Elle s’impose de force et d’autorité en tant qu’État autocratique héritier sans rupture d’un État de Conquête. »
    Même si la fédération canadienne est ou était illégitime, le fédéral pourrait vouloir continuer à nous l'imposer de force en se considérant légitimé de le faire par ses propres principes.
    On n'en sort pas, on ne pourra pas sortir de notre fédération actuelle sans négocier avec le ROC vu qu'il est le plus fort et qu'il faudra être bien ferré pour s'y présenter, avec la population du Québec solidement derrière nos négociateurs et de l'objectif de la négociation, clairement et majoritairement exprimé, suite à un référendum.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 août 2009

    @ Gilles Bousquet
    En vous adressant à M. Jacques L. vous écrivez :
    « Si les fédéraux ne négocieront rien que l’entérinement de la constitution de 1982, comment est-ce que le Québec va négocier sa sortie de la fédération actuelle...selon vous ? »
    Il n'y a rien à négocier. « La fédération actuelle » est illégitime et abusive. Elle s'impose de force et d'autorité en tant qu'État autocratique héritier sans rupture d'un État de Conquête.
    Ne reste qu'à invalider sur le territoire national du Québec sa légalité illégitime qui n'a jamais réciproquement obtenu le OUI qui la validerait. Entretemps et dans cette absence, OUI, nous sommes enfermés dans un ordre politique de contrainte qui n'est pas la libre adhésion à un État démocratique moderne auquel nous convie l'Aggiornamento parcellaire et asymétrique de Christian Lamontagne. Nous sommes donc livré qu’à négocier… Ce à quoi vous nous convier depuis si longtemps…
    Quant à M. Lamontagne, son écologie politique est douteuse. Elle est fondée sur un aggiornamento à géométrie variable, qui veut prendre à bras le corps les problèmes auxquels la modernité nous confronte en ajournant une partie de ce à quoi cette modernité nous convie.
    La modernité démocratique impose des États qui émanent du peuple démocratique et souverain. Comme cela se passe en Europe. En vertu d'une supposée et fallacieuse nécessité il valide la cécité politique qui nous ferait ajourner le fait de moderniser l'État en le faisant légitime et valide. En lieu et place d’un État illégitime est autocratiquement archaïque.
    Je suis contrairement à vous, pour un VRAI aggiornamento qui n'est pas un ajournement sélectif d'une mise à niveau nécessaire à tous égards, pas seulement à quelqu’égards qui nous conviennent, par aveuglement. Ce défaitisme appliqué à l'écologie et à la santé qui tiennent à cœur l’entrepreneur et activiste écologiste Christian Lamontagne, ferait ajourner l'urgence du développement durable sous prétexte que la cause se heurte à plusieurs empêchements.
    L'auteur et théoricien doit remettre sur le métier son ouvrage politique comme il l'a si brillamment fait depuis près de 40 ans en matière d'écologie et de santé... Passeport santé
    Et sa proposition n'invente rien... elle ne fait que mettre en mots une démission politique collective qui a cours dans les milieux alternatifs écologistes depuis fort longtemps. Ce qui nous donne l'occasion d'en démontrer les failles. Comme nous le faisons à l'égard de tout fatalisme qui nous ferait prisonnier sans recours d'un État d'enfermement canadianisateur sans issue. Celui qui est commun à un très grand nombre de souverainistes même...
    Contre l'ajournement, la démission, le défaitisme : l'UNION de nos forces...

  • Marcel Haché Répondre

    18 août 2009

    L’idée de l’indépendance a des ennemis inattendus.
    Il y a ceux-là qui nous disent : j’étais en faveur de la liberté. J’ai cru en elle si longtemps. D’une certaine façon, j’y croirais encore, mais à la condition que la liberté ne soit plus la liberté.
    L’enjeu véritable serait le déterminisme qui fait du chat le prédateur des souris. L’enjeu véritable serait de célébrer le multiculturalisme canadien : c’est lui le chat…et nous les souris.
    Que nous soyons des souris de droite ou de gauche importe peu.

  • Gilles Bousquet Répondre

    18 août 2009

    M. Jacques L. écrit : «Jamais les fédéraux ne négocieront autre chose que la capitulation officielle du Québec, c’est-à-dire l’entérinement de la constitution de 1982 dans son libellé d’origine. Voilà ! Je préfère de loin combattre dans le réel pour la liberté et l’indépendance que dans un imaginaire qui ne débouche nulle part ailleurs que sur la déception et le cauchemar. »
    Si les fédéraux ne négocieront rien que l'entérinement de la constitution de 1982, comment est-ce que le Québec va dégocier sa sortie de la fédération actuelle...selon vous ?

  • Archives de Vigile Répondre

    18 août 2009

    Monsieur Christian Lamontagne cherche une solution utopique mitoyenne entre l'indépendance et le fédéralisme canadian actuel. Le monsieur en question est fatigué de l'immobilisme et de l'inertie du Québec, soit.
    Dans un imaginaire utopique, son rêve surréaliste relevant plutôt de l'état de sommeil profond aurait toutes les chances du monde de se réaliser, mais dans le monde réel ses chances son nulles. La réalité est d'un tout autre ordre. Jamais les fédéraux ne négocieront autre chose que la capitulation officielle du Québec, c'est-à-dire l'entérinement de la constitution de 1982 dans son libellé d'origine. Voilà!
    Moi qui ne suis pas du tout fatigué du combat, je préfère de loin combattre dans le réel pour la liberté et l'indépendance que dans un imaginaire qui ne débouche nulle part ailleurs que sur la déception et le cauchemar.
    Vive le Québec libre !!!
    Jacques Lamothe (Trois-Rivières)

  • Archives de Vigile Répondre

    18 août 2009

    Je préfère le mot Risorgimento
    « Le Risorgimento (mot italien signifiant « renaissance » ou « résurrection ») est la période de l’histoire d’Italie au terme de laquelle les rois de la maison de Savoie unifient la péninsule italienne...»

  • Gilles Bousquet Répondre

    18 août 2009

    MichelG m'écrit : «Ce rêve, ton rêve est un grand rêve utopique de fédéraliste à tous prix »
    Pour commencer, je ne suis pas fédéraliste, je suis opposé au fédéralisme canadien. Je crois que les Québécois pourraient en sortir mais pas plus loin qu'une vraie confédération d'États souverains. Les Québécois, dans l'état actuel des choses, vont encore voter contre séparer le Québec du ROC si une entente négociée n'est pas précédée de la souveraineté.
    M. Lamontagne, un souverainiste déclaré, a le mérite de porter notre réflexion a`un autre niveau. À moins d'être fermé comme des huîtres, faut commencer à réfléchir sur les avantages et inconvénients de diverses solutions parce qu'il n'y en a pas sans problèmes.

  • Gilles Bousquet Répondre

    18 août 2009

    Ce qui précède a été glané sur le Devoir.com du 18 août dans la section IDÉES des lecteurs. On peut y trouver une intéressante première partie à cette conclusion de ce M. Lamontagne.

  • Michel Guay Répondre

    18 août 2009

    Ce rêve , ton rêve est un grand rêve utopique de fédéraliste à tous prix