CHEFFERIE DU PQ

PKP suscite des craintes

Une réduction du plafond des dépenses des candidats pour la course à la chefferie demandée

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La campagne est déjà commencée

QUÉBEC - Au nom de «l’égalité des chances», des aspirants à la chefferie demandent au Parti québécois (PQ) de réduire substantiellement le plafond de dépenses permises durant la course au leadership, craignant visiblement que ne soit favorisé Pierre Karl Péladeau, a appris Le Journal.
Les députés Alexandre Cloutier et Martine Ouellet, tous deux tentés par le trône péquiste, ont fait parvenir une lettre en début de semaine au président du parti, Raymond Archambault.
Les deux élus péquistes n’y vont pas par quatre chemins. «Nous croyons qu’il est important de réfléchir aux règles de cette course de manière à ancrer cette dernière sur les bases les plus démocratiques possible. C’est sous les prismes de l’égalité des chances et de la participation populaire que nous croyons que nous devrions revoir nos pratiques», peut-on lire dans la missive dont Le Journal a obtenu copie.
Dépenses réduites à 250 000 $
Martine Ouellet et Alexandre Cloutier demandent au PQ de baisser de 500 $ à 200 $ le plafond des dons individuels à un candidat. Plus encore, ils proposent de réduire à 250 000 $ le montant maximal que les candidats pourront dépenser durant la course au leadership. À titre de comparaison, les candidats avaient le droit de dépenser un demi-million de dollars durant la campagne au leadership de 2005.
PKP se fait discret
Si aucun candidat ne s’est commis officiellement jusqu’ici, les aspirants au trône péquiste commencent à ouvrir publiquement leur jeu, à l’exception de Pierre Karl Péladeau, qui demeure discret sur ses intentions. «C’est prématuré de faire quelque commentaire que ce soit», s’est limité à dire hier le député de Saint-Jérôme et actionnaire de contrôle de Québecor, en marge du caucus de deux jours des élus péquistes qui se tient à Québec.
Ses collègues étaient beaucoup plus loquaces. S’il est toujours en «réflexion», Jean-François Lisée a indiqué que la chefferie du Parti québécois serait «un prolongement logique» de son parcours politique.
Bernard Drainville n’est pas timide non plus lorsque vient le temps de parler de ses intentions et il ne croit pas que la charte des valeurs québécoises lui nuira s’il se lance dans la course.
Véronique Hivon admet aussi qu’elle réfléchit. «Ma contribution, elle n’est pas déterminée, ma réflexion se poursuit.» Sylvain Gaudreault croit lui aussi avoir «des appuis» s’il décide de briguer la chefferie.


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