(NOTRE-DAME-DU-BON-CONSEIL) Pierre Karl Péladeau estime que le ménage n'a pas été fait au Parti libéral et que plusieurs députés et ministres risquent d'être éclaboussés au cours des prochains mois par les enquêtes en cours sur la corruption. Il suggère même que le gouvernement actuel ne puisse pas terminer son mandat si l'Unité permanente anticorruption fait la lumière sur certains faits compromettants.
De passage dimanche à Notre-Dame-du-Bon-Coneil pour animer une assemblée de circonscription régionale, le député péquiste de Saint-Jérôme avance que «si l'UPAC fait son travail, si on peut penser que les policiers vont les attraper, on ne sera pas quatre ans dans l'opposition». Le candidat pressenti à la direction du Parti québécois a livré un discours enflammé devant une soixantaine de militants, fin de matinée.
En ce qui le concerne, le changement de garde à la tête du PLQ n'a absolument rien changé, Philippe Couillard consistant en une copie de ce qu'était Jean Charest. «C'est blanc bonnet, bonnet blanc», en ce qui me concerne.
En fait, M. Péladeau a même accusé le premier ministre d'avoir atteint des sommets en matière d'aplaventrisme en permettant au pétrole canadien de transiter par la voie maritime du Saint-Laurent. «Il nous dit que c'est un tribut que l'on doit payer pour faire partie de la fédération canadienne. Je n'ai jamais vu un politicien s'aplaventrir de la sorte. Même (Robert) Bourassa se tenait debout pour le Québec», a-t-il coléré.
Du mépris pour les Québécois
Le propriétaire de Québecor ne mâche pas ses mots non plus lorsqu'il est question des coupures anticipées dans les centres locaux de développement (CLD). Selon Pierre-Karl Péladeau, ces entités consistent en des acteurs importants du développement économique des régions et il n'y a aucun sens à en souhaiter l'abolition.
«Le ministre (Pierre) Moreau fait preuve d'un tel mépris pour les CLD et pour les Québécois. Les CLD sont constituées d'hommes et de femmes passionnés qui contribuent au développement de notre entreprise. On devrait s'inspirer de ce qui se fait notamment à Drummondville. Le seul terme qu'il a trouvé pour qualifier ce travail est une vulgaire structure», s'est-il indigné.
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