Pis toé?

Tribune libre 2011

Très brièvement,
Je parle français
_ Je parle anglais
_ Je parle québécois
Et vous?
_ And you?
_ Pis toé?
Il est né en ces terres une nouvelle nation, un nouveau peuple... une autre
sorte de monde sur la planète...
Les Québécois.
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12 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    16 septembre 2011

    À O,
    Taquin va!
    Mais malgré la blague... c'est un langage...
    Comme l'usage des abréviations dans la langue française... c'est de l'écriture "abrévié".
    Le québécois, c'est du parlé "abrévié"... et ce depuis des lustres... c'est le but de la langue...
    "Straight to the point" en bon français.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 septembre 2011

    Éric,
    Il y a aussi la langue tweet: "Je like votre jeu."
    Continuez à nous dévoiler votre monde.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 septembre 2011

    À O,
    Je vous mesurais... pardonnez-moi.
    Vous êtes indéniablement plus grand que moi... mais je sais que vous comprenez le sens de mes mots. Merci à vous.
    Cette vibration québécoise est une langue où le corps et l'esprit vont de pairs... où un sourcillement, un ride, un regard peut changer la définition de nos mots...
    Là où le malhonnête passe pour un acteur...
    Cette vérité par le langage... elle nous est unique.
    Et comme toutes langues, le québécois en tant que langue a évolué tel les autres langues le font...
    Le québécois, c'est la langue de nos vérités, celles où nous souffrons, où nous vivons...
    La langue que tu parle avec tes chums d'enfance, avec ta femme quand t'arrive à la maison, avec le voisin...
    Pas un langage protocolaire dénué de vibration...
    Une langue qui voile l'âme sournoisement...
    C'est pour ça que j'aime le québécois...
    Ça rentre carré des fois... mais c'est toujours clair.

  • Henri Marineau Répondre

    15 septembre 2011

    "Il est né en ces terres une nouvelle nation, un nouveau peuple...une autre sorte de monde sur la planète...Les Québécois."...Et j'ajouterais, d'origine francophone, donc parlant français!
    Donc, très brièvement, je parle français...Et vous?

  • Archives de Vigile Répondre

    15 septembre 2011

    Éric, si c'est un jeu, allons-y.
    Avec mon père bûcheron, qui m'apprit des mots de vieux français, à la Françouais Premier, agrémentés de mots de la mer (ramasser son grément pour le chantché, comme y disent encore en France tcharrément vrai) mêlés d'amérindien (le cantook pour la pitoune) et de breton-normand (fa frette) et de parlure ramollie par la bise de février, j'ai grandi dans ce niveau familier du français québécois.
    Petit à petit, appris l'orthographe, la syntaxe et lu les grands auteurs français qui m'ont permis d'évoluer à l'université et de visiter la mère patrie en m'exprimant dans un niveau international de français.
    Nous avons de même des acteurs québécois qui travaillent en France sans accent (M-A Grondin, Yves Jacques, Stéphane Rousseau, Natasha St-Pierre, etc) et qui, le temps de l'avion de retour, sont interviewés à la télé en québécois moyen ou jouent dans des films en québécois profond. Maîtrise des niveaux de langage.

  • Nicole Hébert Répondre

    15 septembre 2011

    Pis moé 'si, j'aime ça, Monsieur Wilson!
    C'est un clin d'oeil - ou un petit hymne, oui - à ce que nous sommes et à la liberté que nous avons de nous en servir à volonté. À not' gré!
    Et, pour ma part, je trouve nos jurons tellement plus expressifs, imaginatifs et... "élevés"; "sacrés"quoi, comparativement au limitatif F... anglo ou au P... ou P...de...m... tout aussi bas et ennuyeux des Français.
    ayons du plaisir avec nos particularités!
    Nicole Hébert

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    15 septembre 2011

    Le français québécois, demeure du français; c'est l'un des nobreux dialectes existants, chez la langue française. De la même manière, l'anglais américain n'est pas le même anglais (même au niveau de l'orthographe officielle des mots) que l'anglais britannique, canadien ou australien, mais cela demeure de l'anglais.
    Ce n'est pas tout à fait la même chose que pour le créole, parlé en Haïti, qui lui, a évolué pour devenir méconnaissable, à des oreilles francophones. Mais beaucoup de linguistes, dans le cas du créole, maintiennent que ce n'est pas une langue à part entière, car très pauvre, tout juste un moyen de communication.
    Oui, c'est du français, et tant mieux: nous appartenons à une grande civilisation, en vérité!
    Au Québec, parlond fièrement français! Mais avec, bien sûr, notre touche à nous.

  • Luc Archambault Répondre

    15 septembre 2011

    Je suis unilingue, je parle français.
    Je parle français comme parlent anglais des texans, des irlandais, des britanniques. Tous se comprennent, après quelques ajustements et apprivoisements.
    L'accent, les tournures de phrases, le rendu de l'accent tonique, la prononciation et le vocabulaire, tout ça, ne crée pas une langue créole incompréhensible entre francophones.
    Et OUI, la francophonie s'enrichit de cette diversité francophone, et le métissage peut être multilatéral, pour peu que ça voyage en francophonie réelle et virtuelle. Ils emprunteront de nous, de nos mots de nos accents, et vice-versa. Comme se transforme la langue anglaise.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 septembre 2011

    Et pendant ce temps, hier, près de chez nous, au Subway de Bromont : devant moi dans la file d'attente, trois jeunes travailleurs échangent entre eux. Ils utilisent tous trois systématiquement autant de mots en anglais qu'en français.
    Le plus volubile fait même systématiquement suivre chaque phrase dans une de ces langues par une phrase dans l'autre langue et cela sans accent particulièrement perceptible.
    Pour dire vrai, je me suis alors retrouvé dans les années 1960, en visite à Woonsocket, Rhode Island et pour moi, c'est comme si c'était hier ! Combien des descendants de ces descendants de québécois que j'entendais alors parler ainsi entre eux comprennent-ils aujourd'hui un seul mot de français ?
    Si ça ça n'est pas ce qu'on peut appeler l'assimilation tranquille ; l'attitude de la grenouille qui n'ose pas sauter hors de la casserolle dont l'eau se rapproche de plus en plus du point d'ébulition, je me demande ce qu'il nous faut de plus !

  • Archives de Vigile Répondre

    15 septembre 2011

    "Au fond, le québécois n’est pas une autre langue"
    T'es tu sûr de ce que tu dis là?
    C'est tout le contraire mon cher...
    Là, réside la réponse à l'égnime...
    La vibration n'est pas du tout la même...
    J'me trompes-tu? Hein?
    Semblable au français... certain! S'en est la racine!
    "Niveau"
    Kossé tu fais là!
    LE Québécois, la langue, l'individu, la culture... EXISTENT.
    Asteure, faites ben ce que vous voulez avec ça...
    Je maintiens : " Je SUIS trilingue"
    Et j'ajoute:
    "Les Québécois sont majoritaire depuis des lustre* sur une partie du territoire américain et ne peuvent encore légitimement exister."
    * voire les premiers colonisateurs.
    Je répète donc:
    Asteure, faites ben ce que vous voulez avec ça...!
    Pauvre est celui qui ne voit pas...
    Merci de commenter les gars...
    Eric

  • Pierre Cloutier Répondre

    15 septembre 2011

    Oui, mais ce peuple n'a pas encore de pays. Il est pogné dans un ghetto provincial du Canada.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    15 septembre 2011

    Mine de rien, vous venez d'écrire le début de l'hymne national du pays Québec.
    C'est la réponse aux Canadians qui croient que nous ne parlons pas un bon français et nous refusent comme enseignants.
    C'est aussi la réponse à certains Français qui sont déçus, après quelques jours de nous voir revenir au langage québécois. À certains d'entre nous, aussi, qui croient que ce langage de leur enfance est déshonorant, à bannir.
    Au fond, le québécois n'est pas une autre langue, mais un niveau du français auquel nous pouvons recourir selon les circonstances. Or les deux niveaux peuvent se contaminer mutuellement, si on ne les pratique pas assez souvent dans leur forme pure. tout comme des langues distinctes, ou des régionalismes dans l'Hexagone.