Pierre-Karl Péladeau, la saga se poursuit

Tribune libre

L’inqualifiable saga qu’est devenue l’éventuelle implication du député de Saint-Jérôme dans la course à la chefferie du parti Québécois nous montre le véritable visage de ses adversaires politique dont l’hypocrisie, le manque lamentable de vision, la petitesse et l’étroitesse d’esprit, le défaut d’envergure et l’absence de sens moral, le calcul à court terme et le carriérisme, l’usage de sophismes et la manipulation des faits, la pensée unique et la poursuite aveugle de la ligne de parti nous explosent littéralement au visage. De quoi nous dégoûter à jamais de la politique et de toute implication en faveur de quelque parti que ce soit.

Ce midi, j’entendais encore M. J.F. Lisée répondre à un journaliste de Radio-Canada qu’il n’avait pas été le premier à tenter d’obtenir de M. Péladeau des précisions sur les gestes qu’il poserait en regard de sa position d’actionnaire majoritaire de l’empire Québecor advenant qu’il se présente comme candidat à la chefferie du parti québécois. Il référait alors à l’entrevue que M. Péladeau avait accordée à Gérard Filion à RDI Économie; entrevue qui nous fut un exemple prégnant de l’orientation partisane de Gérard Filion, dont le jupon fédéraliste, sinon outrageusement pro « ligne éditoriale radio-canadienne », dégoulinait de toute la mauvaise foi journalistique qui se puisse observer.

En mode de récupération de son image, M. Lisée se fait maintenant le défenseur de son collègue et tente de ménager chèvre et choux en déclarant qu’il votera contre la motion Legault. Son attitude déplorable de la fin de semaine et l’inqualifiable manque de flair politique dont il a fait montre dans toute cette affaire le discréditent et exigent une amende honorable qu’aucune tentative d’explications ou d’arguments vaseux ne saurait satisfaire.

Et que dire des airs de vierges offensées de certains députés du gouvernement ou de l’opposition dont les arguments et les sophismes ne nous révèlent que la partisanerie et le calcul politique à courte vue, l’absence d’éthique et de sens moral, le carriérisme et l’ambition personnelle, le manque de vision et le mépris de la vérité.

M. Pierre-Karl Péladeau, lui, se comporte de façon décente et digne et mérite notre respect et, surtout, notre confiance. Sa prise de position est celle d’un homme d’honneur et rien ne permet à qui que ce soit de remettre en question ses engagements advenant qu’il présente sa candidature à la chefferie de parti québécois et qu’il la remporte. Ainsi a-t-il déclaré ce matin en conférence de presse qu’advenant qu’il se présente à la chefferie de son parti et qu’il en remporte la course ou encore qu’il ne s’y présente pas mais qu’éventuellement il soit nommé ministre dans un gouvernement du Parti Québécois, il créerait une fiducie sans droit de regard et prêterait un serment solennel de non-ingérence dans la ligne éditoriale de ses journaux.

Pour M. Couillard qui s’était dit vouloir faire de la politique autrement, il devrait servir d’exemple de modération dans ses propos et de sincérité dans ses engagements.

Quant à M. Legault, mis à part son habituelle propension à tirer sur tout ce qui bouge sans même prendre le temps de bien viser sa cible, plus rien ne devrait nous surprendre sinon son indécrottable partisanerie et son aveuglement face à la recherche du pouvoir. Tout dans ses interventions transpire la petite politique et le provincialisme (sic).

Le Parti Québécois saura-t-il trouver l’unité et se pourvoir d’un chef rassembleur qui lui apporte le souffle nouveau dont il doit absolument s’inspirer afin d’incarner pleinement sa mission première qui est de mener la nation québécoise à son indépendance et de donner naissance au pays qu’intrinsèquement elle est en droit de revendiquer?

Péquistes et indépendantistes, réveillez-vous et cessez d’écouter le chant des sirènes qui s’opposent à notre libération nationale et qui ne songent qu’à leurs intérêts égoïstes et à courte vue aux fins néolibérales servant les seuls intérêts des oligarchies et d’un empire sans âme qui ne recherchent que la domination du monde et le contrôle de la planète.


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7 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    9 octobre 2014

    L'infamie parlementaire et l'hypocrisie des élus
    La magouille partisane s'est emparée des fédéralistes à l'Assemblée nationale.
    Jusqu'à ce jour, personne dans le camp fédéraliste ne s'est préoccupé de la concentration de la presse. C'est que les médias véhiculaient majoritairement leur message. Qu'un magnat de la finance contrôle Gesca et Radio-Canada par des ententes conjointes, cela n'a pas dérangé nos faiseurs de morale. Que se même magnat tire les ficelles de plusieurs politiciens à l'abri des regards non plus.
    Pourtant c'est se même camp qui a écrit les règles de la concentration de la presse. L'arrivée en politique de Pierre-Karl Péladeau ne fait que rééquilibrer une situation déjà malsaine. En plus, il respecte les règles d'éthique de l'Assemblée nationale. Va-t'on demander à la famille Desmarais de se départir de ses médias vu son implication dans Hydro-Québec, la Caisse de dépôts et la politique en général?
    Il faut remonter à l'affaire Yves Michaud pour trouver une pareille infamie de l'Assemblée nationale qui s'est livrée à un règlement de compte politique. La crédibilité de Jean-François Lisée s'en trouve réduite à néant.

  • Ivan Parent Répondre

    8 octobre 2014

    M. Thompson,
    Votre article est très éclairant. Je reste tout de même abasourdi par la bassesse dans laquelle se vautre les petits politiciens fédéralistes, mais surtout comment les supposés péquistes souverainistes, réminiscence de la fameuse gouvernance souverainiste qui ne voulait rien dire, pataugent dans la fange merdique de leurs hypocrisie et de leurs mensonges pour tenter de descendre PKP à leur niveau. C'est à vomir toute cette saga. Une chose cependant, l'acharnement qu'ils mettent à tenter de rabattre Pierre-Karl Péladeau, nous donne une bonne idée de sa valeur. Sachons la reconnaître.
    Ivan Parent

  • Archives de Vigile Répondre

    8 octobre 2014

    Bonjour,
    Félicitations pour votre article si juste et éclairant. Cela m'inspire ceci: une pétition sur le web invitant le plus de gens possibles à appuyer M. Pierre-Karl Péladeau tout en précisant que c'est lui qu'on veut comme chef du PQ et futur Président du Pays du Québec.
    Autre point à préciser dans cette pétition: que l'on prévoit tout simplement un couronnement de M. Péladeau d'ici au plus tard le début décembre 2014, cela après quelques débats oratoires entre les aspirants chefs, question de bien présenter les points de vue de chacun et pour créer un premier momentum et pour mettre dans le coup tout le peuple du Québec. Assez de tataouinage!!!!
    Qu'en pensez vous?
    Mme M. Otis

  • Archives de Vigile Répondre

    8 octobre 2014

    Bien que je n aime pas l attitude que M.Péladeau a eu envers ses propres travailleurs,ce que je déplore encore, force est d admettre qu il est le seul présentement qui peux reprendre le Québec, POUR les intérets du Québec.M. Peladeau n a pas besoin d argent et je pense qu il y a plus d indépendance en lui que dans n importe lesquels autre indépendantiste ou séparatistes réunis .Avouons aussi que le Québec n est pas tres populeux donc vraiment limité ds ses choix.Ce ne sont pas un groupe corpulent ,les dents sorties, les mensonges pédants qui peuvent aider la province. M. Legault, lui, ressemble a une poule sans tete. Alors, qu on nous présente au moins des politiciens qui veulent faire de la politique et non des carrés de sable.

  • Lise Reid Répondre

    8 octobre 2014

    Et voilà la panique est pognée forte dans le camp fédéraliste.

    Tant qu'à J.-F.Lisée, il ne sera jamais élu chef du PQ.

  • Fernand Lachaine Répondre

    8 octobre 2014

    Concernant JF Lisée, si PKP, à cause de tout ce qui passe à A.N., ne se présente pas à la chefferie du PQ, la carrière politique de JFL est terminée.
    Par contre si PKP se présente comme candidat à la chefferie et gagne, la carrière politique de JFL est terminée.
    Choisissez......

  • Archives de Vigile Répondre

    8 octobre 2014

    J'appuie Monsieur Péladeau homme d'honneur dont on a bien besoin.