Pierre Fortin et la gratuité à l'université

Et le pavé dans la marre de Parizeau

Tribune libre

Autant j’ai eu de l’admiration pour Parizeau, jusqu’en 1995, autant je déplore son attitude à venir lancer des pavés dans la marre à la dernière minute....Une belle-mère haïssable !
Aux élections 2003, le PQ et Landry étaient en avance jusqu’au débat des chefs. La veille du débat, Parizeau a ressorti son "vote ethnique". Mis au courant, en plein débat, Charest sort cette nouvelle, à la surprise de Landry. Une image vaut mille mots: avec cela Charest a passé le KO à Landry. Puis le vent a tourné.
À la veille des dernières élections, il est, une fois de plus, arrivé dans le décor avec une intervention, à la dernière minute, desservant le PQ.
Pis là, il revient encore avec un pavé à la dernière minute, juste avant le Sommet.
Pourquoi n’est-il pas intervenu avant ? En vieillissant, il devient détestable !
D’autre part, j’ai beaucoup de respect pour le professeur d’économie Pierre Fortin de l’UQAM et je vous invite à lire son point de vue sur les frais de scolarité universitaires.
"La hausse des frais de scolarité ne fait pas l’affaire des étudiants. En contrepartie des avantages que ces jeunes tireront de leur diplôme universitaire, sommes-nous malvenus de leur demander d’augmenter un peu leur contribution ?"
http://www.lactualite.com/economie/...
En fait, explique Pierre Fortin, les jeunes Québécois ne souffrent pas principalement d’un problème d’accès aux études universitaires, mais bien plutôt d’un problème de persévérance jusqu’au diplôme.
Selon les données de Stats Canada 2009 :
% des étudiants qui ont accès au bac.: Québec 46% Reste du Canada 37%
% d’obtention du diplôme : Québec 28% Reste du Canada 30%


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24 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    21 février 2013

    M. Yvan Parent a écrit:
    "M. Parizeau a été, avec René Lévesque, l’un des plus grands patriotes, ici, au Québec. Il l’est toujours sauf que certains petits québécois, habitués à progresser à genoux,(..)".
    Absolument d'accord que Parizeau fut un grand patriote et qu'il a énormément contribué à l'essor du Québec.
    Sauf qu'il a la mauvaise habitude, en vieillissant, de sortir à la dernière minute en trouble fête. Pourquoi sortir ex cathedra à la dernière minute? Pourquoi ne pas être intervenu dans le dossier étudiant, il y a un an, il y a 6 mois? Et je ne dis pas ça de gaieté de coeur car j'ai beaucoup de respect pour cet homme.
    En arrivant dans le décor à la dernière minute, il évite d'être confronté et joue les trouble fête. Pis quand je dis cela, ce n'est pas de gaieté de coeur....et je le dis DEBOUT!

  • Archives de Vigile Répondre

    20 février 2013

    Je lisais le texte de M. Gilles Jean que je trouvai navrant et il a fallu qu'il en remette. Me. Pierre Cloutier a été très clair mais on ne peut pas forcer un aveugle à voir. M. Parizeau a été, avec René Lévesque, l'un des plus grands patriotes, ici, au Québec. Il l'est toujours sauf que certains petits québécois, habitués à progresser à genoux, les interventions de M. Parizeau et les moments pour les faire leur sont occultés, ils ne peuvent comprendre. Nous sommes en voie de nous faire entuber par le gouvernement Marois et certains applaudissent. Ce sont ces mêmes personnes lancent des anathèmes à ceux qui ont le courage et la clairvoyance de nous avertir des périls.
    Certaines individus souffrent d'obscurantisme et, par leurs écrits, quelquefois répétitifs, veulent que nous le sachions. Pauvre Québec!
    Ivan Parent

  • Archives de Vigile Répondre

    20 février 2013

    @François Ricard
    L'épopée que tu racontes, impliquant Landry et Parizeau, je l'apprends.
    Le monde est petit. Aux élections de 2003,à la veille du débat des chefs, Parizeau donne une conférence dans la Mauricie et on lui fait ressortir l'affaire "du vote ethnique". Charest avait eu vent de l'affaire, Landry non! En plein débat, Charest ressort "le vote ethnique" et déculotte Landry. Dans les jours suivants, le PQ, qui avait le vent dans les voiles. a vu le vent changer de bord....!!!!
    D'autre part, je maintiens ce que j'ai dit en ce qui regarde les sorties ex cathédra de dernière minute de Parizeau. Dans le dossier étudiant, il aurait dû sortir il y a plusieurs mois de façon à ce qu'on le confronte, lui aussi. À la dernière minute, ça sent le trouble fête!

  • François Ricard Répondre

    20 février 2013

    À M. Gilles Jean
    Dès le lendemain matin de sa malencontreuse déclaration, M. Landry réclamait à cor et à cri la démission de M. Parizeau.
    Selon Pierre Duchesne, M. Landry lui a admis avoir demandé la démission de M. Parizeau. Non seulement lui a-t-il demandée mais, de plus, il l'a menacé de lui demander publiquement si M. Parizeau n'obtemperait à sa demande. Personne des personnes présentes n'est venu à la rescousse de M.Parizeau.
    Nous avons laisser tomber M. Parizeau.
    Comme nous avons laissé tomber M. Michaud.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 février 2013

    @ François Ricard
    Vous n'avez pas compris. Le hic avec Parizeau, c'est qu'il intervient, ex cathedra, à la dernière minute.Comme à la veille du débat des chefs en 2003, comme présentement juste avant le Sommet.
    Pourquoi il n'est pas sorti, il y a un an...il y a 6 mois sur la gratuité?
    En sortant à la dernière minute, il joue les trouble fête.
    D'autre part, en 1995, c'est lui qui nous a laissé tomber. Ce n'est pas nous qui l'avons répudié.

  • François Ricard Répondre

    20 février 2013

    Chez nos voisins du sud, les anciens présidents, démocrates et républicains, sont honorés et recherchés pour leurs opinions à cause de l'expérience acquise. Ils sont toujours "présidents".
    Ici, nos anciens sont des "belles-mères". Et notre mot d'ordre à leur endroit :"Toé, tais-toé.!"
    Bien sûr, d'aucuns, souffrant d'étroitesse d'esprit et aux vues partisanes, vilipenderont cette sortie de M. Parizeau. Pourtant, en démocratie, tout le monde a droit au chapitre. Et en ce qui a trait à M. Parizeau, nous avons là quelqu'un qui a fait ses preuves, qui possède connaissances et expériences. Surtout connaissances financières et économiques. Plutôt que de lui montrer la porte comme en 1995, ouvrons notre esprit aux suggestions qu'il veut bien nous faire. Possiblement en retirerons-nous grand profit.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 février 2013

    @M. Proulx
    M. Maronani a raison: la quasi victoire de 1995, on la doit à 2 personnes.
    De un à Parizeau parce qu'il a mis en marche le système vers un référendum. Sauf que, le OUI s'est rapproché du 50% quand Bouchard est embarqué à fond dans la campagne. Ici, il y a un parallèle frappant entre le cas Jack Laylon(dernière campagne électorale) et le cas de Bouchard, en 1995.Une page d’histoire:
    “En décembre 1994, Lucien Bouchard doit être amputé d'une jambe en raison d'une fasciite nécrosante, et devient possiblement la victime la plus célèbre de cette rare maladie. Il a fait ensuite aussitôt sa rééducation à l'Institut de réadaptation de Montréal.
    Le 12 juin 1995, Lucien Bouchard signe, en tant que leader du Bloc québécois, une entente tripartite avec le chef du Parti québécois, Jacques Parizeau, et le chef de l'Action démocratique du Québec, Mario Dumont. Cette entente établit le chemin du référendum sur une « offre de souveraineté assortie d'un partenariat ».
    Fidèle aux convictions de René Lévesque, Bouchard convainc Parizeau d'inclure un plan d'association avec le Canada dans la question référendaire. Puis, il fait campagne avec les deux autres chefs pour l'option du Oui. Le Premier ministre Jacques Parizeau mène d'abord la campagne du Oui, mais quand les appuis au Oui plafonnent, Lucien Bouchard, alors très populaire, devient le chef officieux de la campagne.
    Orateur charismatique, efficace, clair et laconique, il voit sa popularité augmenter avec son départ du gouvernement et son combat contre la maladie. Le soir du référendum, l'option souverainiste reçoit 49,42 % des suffrages exprimés."
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Lucien_Bouchard

  • Archives de Vigile Répondre

    19 février 2013

    Mme Girard a écrit:"Ensuite, si M. Jean veut bien faire un petit effort intellectuel supplémentaire afin de comprendre ce qui a fini par amener une partie de la population à passer de 65 % contre une hausse des frais de scolarité en 2005, au 68 % en faveur d’une hausse annuelle de votre sondage,..(...)".
    Effectivement de 2005 à 2013, il a coulé de l'eau sous les ponts. Pis de février 2012 à février 2013. Différents évènements y ont contribué, notamment: les dégâts sous Charest en 2012 et l'élection du PQ en 2013. Je connais des personnalités, dans la liste suggérée par l'article que vous soumettez, qui ne sont plus dans la même colonne. Par exemple, certains qui étaient pour le gel acceptent maintenant l'indexation.
    D'autre part, il ne faut pas oublier que le PQ a annulé la hausse pour cette année et SURTOUT SURTOUT a maintenu la bonification du système d'aide financière mise en place par le PLQ avant de partir.
    Quant à moi, la formule de l'indexation me paraît adéquate, dans les circonstances. Quitte à envisager la gratuité à moyen ou long terme. Mais, comme l'ont souligné certains, la gratuité a, aussi, des conséquences.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 février 2013

    @M. Proulx
    Lisée et son ouverture à la communauté anglophone vous répond:
    http://jflisee.org/monsieur-les-anglos-et-moi/
    " (...) je dois avouer que je tire une partie de mon ouverture aux anglophones des leçons que m’ont données mon plus estimé professeur, un anglophile reconnu: Jacques Parizeau.".

  • Archives de Vigile Répondre

    19 février 2013

    M. Maronani:"Bref avant de penser à la gratuité commencons a faire les réformes structurelles qui sont nécessaires.".
    Absolument d'accord avec cela. D'autre part, comme le souligne Pierre Fortin, l'accès à l'université ne serait pas le problème principal mais ce serait surtout la persévérance. Et là, vous évoquez un point de vue intéressant. Un décrocheur universitaire ou un finissant dans certains départements où le marché de l'emploi est très restreint(certains secteurs dans sciences humaines, arts)se retrouve devant une impasse...alors que des emplois exigeant une formation professionnelle de niveau secondaire manquent de candidats.
    En conclusion à M. Proulx. Le problème avec *la belle-mère haïssable" Parizeau, c'est le fait qu'il intervienne à la dernière minute rendant le débat impossible. Consciemment ou non, il a une attitude un tantinet masochiste!

  • Alain Maronani Répondre

    19 février 2013

    @Gabriel Proulx
    "Parizeau a mené le pays à deux doigts de l’indépendance..."
    Vous avez la mémoire courte...avant que Bouchard, détesté maintenant, présenté après le référendum comme le sauveur qu'il nous fallait, prenne en main la campagne et l'oriente différement, le score se tenait à 40 % pour le oui...dans des circonstances très favorables;
    Un premier ministre, Jean Chrétien, détesté par les Québécois, et facilement démonisé pendant la campagne.
    Le souvenir du Lac Meech
    Rapatriement de la constitution
    Une situation économique disons acceptable.
    Parizeau a été mis à l'écart, on ne voyais plus que Bouchard...

  • Archives de Vigile Répondre

    19 février 2013

    « Fortin préconise justement l’indexation des frais de scolarité, tout comme 68% de la population. Alors que seulement 18% favorisent la gratuité. » — Gilles Jean
    Utiliser le terme « indexation » n'est qu'une façon détournée et des plus hypocrite de nous faire avaler la couleuvre d'une augmentation annuelle des frais de scolarité.
    Ensuite, si M. Jean veut bien faire un petit effort intellectuel supplémentaire afin de comprendre ce qui a fini par amener une partie de la population à passer de 65 % contre une hausse des frais de scolarité en 2005, au 68 % en faveur d'une hausse annuelle de votre sondage, je vous suggère la lecture de cette analyse de Simon Tremblay-Pepin de l'institut de recherche et d'informations socio-économiques :
    Les médias et la hausse des frais de scolarité de 2005 à 2010 – 1ère partie :
    http://www.iris-recherche.qc.ca/blogue/les-medias-et-la-hausse-des-frais-de-scolarite-de-2005-a-2010-%E2%80%93-1ere-partie
    Les médias et la hausse des frais de scolarité de 2005 à 2010 – 2ième partie :
    http://www.iris-recherche.qc.ca/blogue/les-medias-et-la-hausse-des-frais-de-scolarite-de-2005-a-2010-2ieme-partie

  • Archives de Vigile Répondre

    19 février 2013

    @Dominique Frappier
    Quant à moi, Pierre Fortin et Luc Godbout sont 2 de nos meilleurs économistes...et surtout qu'ils ne sont pas "fanatiques", radicaux.
    Fortin préconise justement l'indexation des frais de scolarité, tout comme 68% de la population. Alors que seulement 18% favorisent la gratuité. Voir sondage:
    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/370596/net-appui-des-quebecois-a-l-indexation

  • Gabriel Proulx Répondre

    18 février 2013

    @Gilles Jean
    Peut-être que Parizeau n'aurait pas à faire toutes ces sorties de « belle-mère haïssable » (quelle manière honteuse de qualifier l'un des meilleurs premiers ministres de l'histoire du Québec) si le PQ d'aujourd'hui avait moindrement de l'allure. En fait, le PQ s'est fait hara-kiri le jour où il a donné carte blanche au conservateur Lucien Bouchard, encore fédéraliste au début des années '90 (il est depuis redevenu fédéraliste, avec son projet « pour un Québec lucide », partagé avec l'anti-peuple Pierre Fortin, qui prône rien de moins que la vente à rabais de la totalité des richesses nationales québécoises à des intérêts privés et étrangers, beau projet de colonisé à la Elvis Gratton en passant).
    La politique de Landry a été un échec énorme. Il a donné combien déjà, sur son chèque en blanc à General Motors, qui ne s'est pas gêné pour nous voler et se sauver comme des voleurs ? Cet affairiste n'avait pas besoin de M. Parizeau, car son gouvernement, hérité de Lulu Bouchard et son « déficit zéro » suicidaire, s'autodétruisait déjà assez bien tout seul.
    Enfin, nous arrivons à aujourd'hui :
    Le PQ s'est fait élire, de manière minoritaire, sur un programme qu'il refuse de seulement essayer d'appliquer. Daniel Breton s'est fait tassé par une campagne de salissage dégueulasse que son parti n'a jamais essayé de combattre, Martine Ouellet fait la carpette devant les pétrolières, Jean-François Lisée est rapidement devenu une honte nationale qui ne mérite rien d'autre que de se faire virer de son ministère à grands coups de pieds au derrière pour trahison de la cause du français, Diane De Courcy, au niveau de la « réforme de la loi 101 », a accouché d'une souris. En plus, aucun signe à l'horizon qui laisserait présager la fin du tout nouveau programme d'assimilation des libéraux : la 6e année du primaire en immersion anglaise obligatoire ! Même minoritaire par un seul siège à l'arrachée, le PQ aurait au moins pu abolir ça ! Tout ce que le PQ a fait de bon depuis septembre, c'est nous débarrasser des dangers de l'uranium et des gaz de schiste.
    Enfin, sur la question de l'actuel sommet sur l'éducation supérieure : le PQ dit que la gratuité scolaire est irréalisable au Québec et refuse de seulement l'inclure sur la table lors de ce sommet pipé d'avance, comme au temps des libéraux. À ce moment, Jacques Parizeau, ancien chef de ce parti, prouve le contraire dans sa réplique dans les médias. Le PQ refuse d'en discuter et ses militants zélés actuels sortent les insultes contre Parizeau.
    Parizeau a mené le pays à deux doigts de l'indépendance, dans une campagne référendaire au cours de laquelle les fédéralistes ont triché de manière aujourd'hui prouvée et documentée. N'étant pas intéressé par la gestion d'une province à la petite semaine, n'étant pas carriériste, il a démissionné.
    Aujourd'hui, le PQ ne fait que ça, gérer la « Province of Qwebec » canadian à la petite semaine. Sa députation est bourrée de petits carriéristes inutiles et parasitaires qui ne risqueraient surtout pas leur poste généreusement rémunéré en parlant d'indépendance. Stephen Harper nous sort le bras d'honneur sur le chômage, le PQ reste là et ne réplique même pas. Le Canada vote un paquet de niaiseries et d'horreurs en notre nom à l'ONU, sans nous consulter, et personne au PQ ne pense à sonner l'alarme chez la population.
    Jacques Parizeau a le droit de dire ce qu'il veut, quand il veut, tant que ça ne menace pas les intérêts du peuple Québécois, comme le font sans arrêt Lucien Bouchard, redevenu fédéraliste, ou J-F Lisée, qui veut contribuer au recul du français à Montréal et finance les héritiers racistes anti-francophones d'Alliance Québec.
    -Gabriel Proulx

  • Alain Maronani Répondre

    18 février 2013

    @F Lemay
    C'est le cas en Allemagne, en Suisse, en Finlande, etc...
    Si vous ne faites pas partie des meilleurs vous êtes dirigés vers des formations professionnelles courtes (grutiers, plombiers, soudeurs, restauration, etc), travailleurs que nous allons chercher à l'étranger, pendant que nous formons des centaines de spécialistes en communication, un exemple, qui ne trouverons jamais un travail, dans cette spécialité, s'ils trouvent un travail d'ailleurs...
    Vous ne pouvez redoubler plus d'une fois, les examens sont éliminatoires, il y a des classements de sortie.
    Certains pays, pour cette gratuité, imposent des services civiques, qui peuvent prendre plusieurs formes ( assistance scolaire, etc...).
    L'entrée dans les départements sont strictement contingentée et dans certains d'entre eux quasiment famélique (3 % des candidats en sociologie, 5 % en design graphique, etc...).
    Il existe en même temps des écoles privées, la Suisse par exemple, ou la meilleure école suisse, design graphique, a Lausanne, coute la bagatelle de 30.000 francs suisses par année (45.000 dollars...).
    Ici au Québec le ministère de l'éducation a fixé une limite pour l'obtention d'un DEC soit 8 années d'étude...
    Nous laissons les universités ouvrir des campus un peu partout, c'est vrai les régions...l'enseignement à distance ?..., nous avons des départements en double ou en triple, etc...nous laissons les recteurs se lancer dans une compétition absurde, procéder à la création de départements, etc...
    Bref avant de penser à la gratuité commencons a faire les réformes structurelles qui sont nécessaires.
    Ca ne plaira pas aux étudiants, aux recteurs, aux professeurs, une troika qui ne pense qu'a obtenir plus d'année en année, sans résultats supplémentaires significatifs...
    Le Québec est au Canada, la province qui dépose le moins de brevets de recherche appliquée par rapport à sa population, un signe inquiétant qui montre bien que la recherche est exangue....
    Il faudra un moment trancher le noeud gordien pour décider si l'université doit former les meilleurs et faire de la recherche de pointe, ou si elle doit se consacrer avant tout a une massification de l'enseignement, sans sélection, et à terme sans qualité....

  • Archives de Vigile Répondre

    18 février 2013

    La vraie question est...nos jeunes qui veulent la gratuité
    sont ils prets à remplir les conditions comme les pays
    d' Europe les imposent.
    Examens d 'entrée, pas plus de 3 ans pour un bac, bénévolat à la société pour un certain nombre d 'années. Tu poches une année, tu recommences dans un an plus tard. Il y aurait peut etre moins de jeunes dans nos université,les enfants-roi ne sont pas habitués au travail.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 février 2013

    On a écrit:"Pourquoi Parizeau devrait-il se taire sur la question de la gratuité ?".
    La bonne question est plutôt celle-ci: la question des frais de scolarité est discutée, fortement, sur la place publique depuis plus ou moins un an. Pourquoi Parizeau adopte-t-il cette vilaine habitude de "belle-mère haïssable" à la dernière minute? Comme l'an dernier aux élections? Pourquoi Parizeau n'est pas sorti il y a un an? Il y a 6 mois? Pourquoi, aux élections de 2003, a-t-il sorti ses gros sabots la veille du débat des chefs pour faire couler Landry?
    D'évidence il a une attitude revencharde avec son ancien parti. "Mon Dieu, délivrez-moi de mes amis. Quant à mes ennemins, je m'en charge!".

  • Dominique Frappier Répondre

    18 février 2013

    Pierre Fortin le lulucide?
    Vous admirez de bien drôles de personnages!
    Inutile de développer là-dessus!

  • Archives de Vigile Répondre

    18 février 2013

    Pourquoi Parizeau devrait-il se taire sur la question de la gratuité?
    Parizeau participe au débat en nous disant qu'à l'époque de Johnson père, la gratuité était déjà discutée, voire envisagée. Ça ne date pas d'hier, il est essentiel de le rappeler. Et qui plus est, il nous propose des pistes pour y parvenir.
    Le sommet s'annonce décevant, car cette option ne pourra être abordée sur fond. Aussi, je déplore la politique de la chaise vide de l'Assé, ainsi que la démission du PQ sur ce qui pourrait constituer un élément constitutif d'un projet de société. Radicalisme outré de l'un versus électoralisme patenté de l'autre. J'ai pas porté le carré rouge et voté pour le PQ pour seulement ça!

  • Archives de Vigile Répondre

    18 février 2013

    @Marcel Haché
    Effectivement, Jacques Parizeau continue son admirable travail de sape de l’autorité de la chefferie de Pauline Marois car il n'y a pas plus grand adversaire de la cause indépendantiste que Pauline Marois actuellement. Le PQ est devenu l'ennemi numéro un du mouvement indépendantiste.
    Comme le disait Frank X chez les Fils de la liberté, il y a des parasites, voir des tumeurs au sein du mouvement indépendantistes qu'il faut rayer de la carte, dont le PQ.
    http://www.dailymotion.com/video/xxd3vx_fils-de-la-liberte-giffle-pequiste-et-cia_news#from=embediframe

  • Archives de Vigile Répondre

    18 février 2013

    "En fait, explique Pierre Fortin, les jeunes Québécois ne souffrent pas principalement d’un problème d’accès aux études universitaires, mais bien plutôt d’un problème de persévérance jusqu’au diplôme. Selon les données de Stats Canada 2009 : % des étudiants qui ont accès au bac. : Québec 46% Reste du Canada 37% % d’obtention du diplôme : Québec 28% Reste du Canada 30%"
    Et ce problème de "persévérance", il ne pourrait pas découler justement d'un problème d'accessibilité (financière, s'entend) qui empêche la complétion des études?
    Quand on ne veut voir que l'arbre, et pas la forêt qui se cache derrière...

  • Marcel Haché Répondre

    18 février 2013

    Quand c'était le temps de rester et se battre,il est parti.
    Maintenant parti,il revient souvent combattre son parti.
    Il serait membre à vie du P.Q.,pour lui faire un combat à mort ?
    Jacques Parizeau est devenu un repoussoir que la presse à genoux, celle à gages, ressort de ses dossiers chaque fois que Monsieur pète ou roupète.Qu'il ait raison ou tort, l'électorat remarque seulement qu'il n'est que très rarement au diapason de son parti.
    À qui cela sert-il ? Certainement pas à un gouvernement souverainiste minoritaire.Jacques Parizeau est un factieux qui continue son admirable travail de sape de l'autorité de la chefferie de Pauline Marois.

  • Pierre Cloutier Répondre

    18 février 2013

    Parizeau est un citoyen et il a parfaitement le droit de dire ce qu'il pense.
    Quant à la gratuité scolaire au niveau universitaire, je me fous de ce que peuvent penser les prétendus experts économiques qui défendent l'ordre établi, qui sont invités partout et qui font beaucoup d'argent en justifiant les pires ignominies.
    Le Québec est un "pays" riche exploité par des prédateurs, ces 1% d'ordures qui n'en finissent plus de s'en mettre plein les poches, avec l'aide de leurs alliés, les politiciens professionnels qui contrôlent l'État, enfin le semi-État cul de jatte qu'ils nous ont laissé.
    Récemment, j'ai demandé et reçu de la part du ministère des finances l'information à l'effet qu'il n'y pas de taxes au Québec sur les transactions financières, y compris les transactions spéculatives, qui représentent des centaines de milliards$
    On saigne la classe moyenne avec l'impôt sur le revenu et on laisse les prédateurs carte blanche pour mieux nous baiser.
    Et vous vous êtes prêt à acheter leurs mensonges!
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    18 février 2013

    Et c'est ce même Pierre Fortin qui préfère empêcher 27 000 étudiant d'entrer à l'université que pour combattre le décrochage scolaire à l'universitaire. Où est la logique ?