Si, en 1995, la région francophone de Québec avait voté comme le reste des Francophones le Québec siègerait à l’ONU. Qui ne se souvient pas de la fripouille Marc-Yvan Côté, de Québec et ses enveloppes brunes en 1995?
Or, le 7 avril, la radio-poubelle claironnait PLQ et répétait l’argument référendaire de Couillard. Agnès Maltais s’est fait élire par la peau des dents. La présence même de PKP n’y a rien changé. La CAQ y a même perdu 4 comtés.
Cette situation représente un défi énorme pour le mouvement indépendantiste! Cette région, dont l’économie roule à plein et où on y trouve beaucoup de fonctionnaires syndiqués, est infestée par cette radio-poubelle.
Tout un défi pour un candidat péquiste dans ce coin-là!
C’est pour moi un mystère!
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12 commentaires
Archives de Vigile Répondre
21 avril 2014@ monsieur Jean,
Vous parlez d'une ville universitaire. Ça prouve qu'on ne peut juger d'une personne seulement par son niveau d'instruction.
Souvent, l'instruction a la mauvaise manie de gonfler l'ego de la personne instruite.
Être instruit ne veut donc pas nécessairement dire avoir de l'allure.
D'ailleurs, je ne vois pas du tout de rapport entre l'instruction et la sagesse, l'altruisme et le bon sens que peut posséder un individu.
Archives de Vigile Répondre
21 avril 2014Nous avons tous des échos, à Montréal, de ce qu'on appelle les radios-poubelles de la région de Québec et dans laquelle se complaît une société qui, pourtant, est dominée par des fonctionnaires, ceux-là même qui font l'État dénoncé par ces radios. C'est de l'auto-flagellation ou quoi?
Autre aspect du phénomène de Québec : c'est probablement la ville de Québec et son importante classe de fonctionnaires qui, administrativement, profiteraient le plus d'une accession à l'indépendance.
À tout événement, se défaire des radios-poubelles commence probablement par le boycottage des annonceurs, et la dénonciation publique martelée de ces supporteurs d'abrutissement collectif qui a fait que presque toute la ville de Québec a voté pour un Parti libéral corrompu.
Mais je suis probablement hors d'ordre ici, étant résidant de la banlieue de Montréal. On en est là, au Québec et c'est d'une grande tristesse.
Réal Pelletier
retraité de Longueuil
Archives de Vigile Répondre
21 avril 2014M. Hallé
Je ne suis ni de Montréal ni de Québec. Je n'arrive pas à comprendre qu'une population francophone scolarisée accepte de la propagande à sens unique..dans le mépris le plus pur!
Archives de Vigile Répondre
21 avril 2014@ M. Bélisle
Il est paradoxal que dans une ville universitaire francophone, site de notre capitale nationale, l'information véhiculée par ces radios soit à sens unique. En caricaturant, on se croirait à Pékin.
Que ces radios tirent à droite, passe encore mais que ce soit dans le mépris et les préjugés relève de l'inacceptable dans une société démocratique....et dans une ville universitaire francophone..où s'y trouvent,aussi, plusieurs cégeps francophones.
Je me souviens que Mario Dumont, alors chef de l'ADQ, était allé appuyer une manif organisée pour appuyer un animateur-spécialiste du libelle diffamatoire au nom de la liberté d'expression.
Pour le mouvement indépendantiste, la région de Québec c'est l'enfer!
Archives de Vigile Répondre
20 avril 2014M. Jean,
Vous dites:
"En plus, ces radios-poubelle de Québec, notre capitale nationale, tirent à boulets rouges sur tout ce qui est de gauche."
C'est en conformité avec l'idéologie individualiste du "mérite" qui caractérise le Système. Tirer à boulets rouges sur tout ce qui est de gauche est une façon de camoufler ce manque de courage qui fait qu'on ne veut pas s'engager dans un projet de pays ou dans un projet de société parce qu'on a peur de perdre son petit confort personnel.
Archives de Vigile Répondre
20 avril 2014@ M. Haché
Une des radios-poubelle de Québec opère à Montréal....dans l'indifférence.
Le drame à Québec: c'est L'IMMENSE influence qu'ont ces radios-poubelle auprès des Francophones.
La dynamique à Montréal, je vous le concède, est tout autre!
En plus, ces radios-poubelle de Québec, notre capitale nationale, tirent à boulets rouges sur tout ce qui est de gauche.
Marcel Haché Répondre
20 avril 2014@ Gilles Jean.
Le West Island, c’est bien plus que ce vous semblez croire. Wake up. C’est avant tout un immense électorat captif et mobilisé contre Nous. Un électorat en pleine expansion et qui n’a plus besoin de parler anglais, quoi que vous en pensiez. À l’évidence, ce ne sont pas The Gazette et le Sub qui sont capables d’emprisonner et de mobiliser tout un électorat qui Nous est hostile depuis très longtemps, sous le couvert d’être hostile aux seuls séparatistes.
Si vous croyez que ni la radio ni la télévision de fond de poubelles ne « pognent » à Montréal, c’est simplement que vous sous-estimez celle qui est gardée en réserve contre l’Indépendance, c’est-à-dire la presse sportive, aussi bien l’anglaise que la française, qui gardent toutes les deux un pouvoir de mobilisation et de manipulation redoutable.
De votre opinion à l’égard du West Island en découle une autre, selon laquelle Québec serait une ville universitaire, alors qu’elle est depuis maintenant très longtemps la ville des Nordiques. Il n’y a que Nous à Québec. Que Nous qui espérons le retour des Nordiques. Remarquez donc alors à Montréal cette détestable condescendance, mais parfois ce mépris et cette hargne du West Island (qui s’exprime aussi en français) à l’égard du « p’tit marché » et de ces « frenchies » de Québec qui espèrent, avec une ferveur pourtant admirable, le retour de ce qui leur a été volé.
Qui sont donc les cons et les mesquins à Montréal, qui chicanaient pour une dépense de 400$ millions pour un amphithéâtre à Québec, alors qu’en même temps à Montréal, la réfection, la simple réfection du casino tournait autour de 350$ millions dans la plus parfaite indifférence ? Il me semble que Montréal est autrement empoubellé que tout ce qui peut se faire à Québec.
Archives de Vigile Répondre
19 avril 2014Je suis d'accord avec l'explication de monsieur Carmichael.
La région de Québec est la plus prospère au Québec. Ainsi, personne à Québec ne veut risquer une situation personnelle considérée comme satisfaisante pour l'inconnu qu'est la souveraineté du Québec.
Et étant donné que le Système, comme monsieur Carmichael le laisse entendre, est en plein contrôle de la société; et que le dit Système encourage au chacun pour soi et à l'individualisme, personne ne risquera une situation personnelle satisfaisante pour un projet collectif, fut-il emballant.
Croyez que je trouve malheureux ce manque de courage des Québécois, car c'est de ça qu'il s'agit. Mais le contexte actuel est cependant appelé à changer, comme monsieur Carmichael le précise d'ailleurs.
Archives de Vigile Répondre
19 avril 2014«Cette région, dont l’économie roule à plein»
Vous avez peut-être là la clé du mystère.
Pourquoi risqué sa prospérité et son bien-être pour quelque chose que l'on perçoit comme un mirage.
Le contexte socio-politique-économique n'est sans doute pas un bon terreau pour le projet de pays.
Toutefois, plusieurs disent que la période néo-libérale dans laquelle on baigne présentement tire à sa fin. Lorsque la baloune va éclater, cela sera brutal. Le contexte socio-politique-économique va radicalement changer.
Pour l'instant, le mouvement indépendantiste doit être patient, et attendre son heure. Pour l'instant, continuons à labourer.
Archives de Vigile Répondre
19 avril 2014En complément à M. Haché...
Vrai que The Gazette et The Suburban......
Mais ici, on parle de radio.
Ce qui est difficile à comprendre, dans le cas de Québec ville universitaire francophone, c'est qu' il n'y ait pas variété de points de vue exprimés par ces radios qui multiplient les messages de mépris et de préjugés. Dans une ville universitaire francophone! C'est paradoxal!
Archives de Vigile Répondre
19 avril 2014@ M. Haché
La radio-poubelle dans la région de Montréal, ça ne " poigne" pas.
Marcel Haché Répondre
19 avril 2014La région de Québec a une bien plus grande cohésion identitaire que la région de Montréal, elle totalement défaite.
Mais il n’y a pas de « mystère » pour ceux qui croient que l’Indépendance repose sur Nous d’abord.
À Québec, cela fait 35 ans que la radio- poubelle pousse dans le sens d’une réforme sinon d’une mise à sac de l’État Providence, et contre l’idée d’indépendance soutenue par les séparatistes, pour la plupart allergiques à une refondation de l’état-providence.
À Montréal, cela fait à peine 15 ans que la télévision a pris le chemin des poubelles, mais elle est axée principalement sur l’entertainment et secondairement sur la propagande anti-séparatiste. Attendez voir dans 15 autres années ce qui sera advenu de Nous à Montréal et dans le 450.
Il serait grand temps que les indépendantistes commencent à nommer, puis dénoncer, puis combattre ouvertement le West Island, qui n’est jamais-jamais sur les mêmes barricades que Nous. Bien au contraire…