Philippe Couillard à La Presse: l'exploitation du gaz et du pétrole à Anticosti, un projet «fragile»

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Sur ce point - mais c'est vraiment le seul - Couillard a tout à fait raison

Difficilement acceptable sur le plan environnemental, le projet d'exploitation du gaz et du pétrole de l'île d'Anticosti ne tient pas davantage la route sur le plan économique, estime Philippe Couillard. Québec va respecter le contrat signé où il appuie financièrement la phase d'exploration, mais apposera manifestement son veto à l'exploitation du gaz ou du pétrole de schiste de l'île.
Nettement opposé au projet où, à l'époque de Pauline Marois, le gouvernement du Québec s'était engagé à hauteur de 100 millions à appuyer la phase de prospection, Couillard a contesté jusqu'à la rentabilité même du projet, même si l'exploration devait être concluante.
« On parle de milliards pour des infrastructures pour sortir la ressource de là. Comment on va faire ça, personne ne se le demande. Par hélicoptère, par lévitation, par téléportation ? Mis à part les considérations environnementales, ce projet est économiquement excessivement fragile », de résumer Philippe Couillard.
L'exploitation des ressources dans l'île d'Anticosti est très problématique. « On parle de milliers de forages sur une île dans le milieu du golfe », rappelle-t-il.
«L'avenir du Québec ne repose pas sur les hydrocarbures. Arrêtons de rêver de ça, cela n'arrivera pas. Il n'y a pas la quantité pour entamer même minimalement nos besoins.»
Philippe Couillard

Le gouvernement Marois s'était engagé dans la précipitation dans ce projet. « Je trouve incroyable, incompréhensible qu'on ait signé en pleine campagne électorale un contrat d'exploitation par fracturation hydraulique, sur une île dans le milieu du golfe Saint-Laurent. Cela n'a pas de bon sens. Maintenant, le contrat a été signé, la signature de l'État y est apposée. Autrement, les Québécois auraient à payer des pénalités financières importantes. On va le respecter, mais c'est notre seule obligation », a-t-il prévenu.
« La décision politique va se prendre sur la phase d'exploitation, s'il y a lieu. La décision se prendra après ce malheureux contrat », laisse-t-il tomber.
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