Vigile dans la mire

Pauvre, pauvre Jean Charest !

D’ici à ce que Bernard Frappier se fasse inviter à « Tout le monde en parle »

Chronique de Richard Le Hir

Décidément, la situation politique au Québec se dégrade à vue d’œil ! Après La Presse ce matin, c’est maintenant au tour de Jean Charest ( Charest n’aime pas Vigile.net ) de s’en prendre à Vigile qui, à les en croire tous les deux, serait un dangereux repaire de séditieux. Ce n’est pourtant pas l’impression que je me fais quand je me regarde dans le miroir pour me raser le matin, mais enfin…
S’il fallait une preuve que la remontée de l’idée de l’indépendance du Québec est en train de semer la panique dans le camp fédéraliste, on peut difficilement en imaginer une meilleure que celle-là. Et il en va de même pour ce qui est du rôle que joue Vigile dans cette remontée.
Mais le plus beau dans tout ça, c’est que La Presse et Jean Charest en sont rendus à faire la publicité de Vigile. Plus niaiseux que ça, tu meurs ! Je connais des tas de gens qui n’avaient jamais entendu parler de Vigile avant que je la leur mentionne. Maintenant, gracieuseté de La Presse et de Jean Charest, Vigile va devenir « the talk of the town ». D’ici à ce que Bernard Frappier se fasse inviter à « Tout le monde en parle », il n’y a qu’un pas !
Il est manifeste que Charest ne sait même pas de quoi il parle quand il mentionne Vigile. Il ne fait que répéter bêtement les notes que ses collaborateurs ont préparées à son intention. Son commentaire ne peut pas être plus décalé de la réalité.
À moins que… et je suis ici très sérieux, toute cette mise en scène n’ait pour but que de faire peur aux Québécois et d’inviter les fédéralistes à serrer les rangs derrière Charest, même s’il leur faut pour cela se boucher le nez. Après tout, ce ne serait pas la première fois qu’une telle chose se produirait au Québec, et n’est-on pas justement en Octobre, un mois que les fédéralistes semblent privilégier pour leurs sales magouilles ?
En supposant que ça serait le cas, la manœuvre est tout de même condamnée à l’échec. En effet, pour qu’elle ait des chances de réussir, il faudrait que les fédéralistes aient encore une once de crédibilité auprès de la population. Or ce n’est plus le cas. Et ils semblent eux aussi en être conscients même s’ils ne s’y résignent pas. Comment expliquer autrement toutes les manœuvres maladroites qu’ils multiplient depuis quelques mois ?
Dernière en date, le dévoilement d’une plaque commémorative à la mémoire de Pierre Laporte au moment même où sort un livre faisant état des liens étroits qu’entretenait Pierre Laporte avec la mafia, écrit par le policier qui a procédé aux écoutes électroniques.
L’agence QMI rapporte que « Le premier ministre Jean Charest, ainsi que des ministres de l’époque comme Claude Castonguay ou Raymond Garneau étaient présents aux côtés des proches de Pierre Laporte. » ! Tout ces belles personnes-là ne nous impressionnent certainement pas par la qualité de leur jugement !
À quand le changement de nom du Pont-Pierre-Laporte ?
En attendant, je m’en vais participer à la manifestation contre la Loi 103.


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4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    19 octobre 2010

    Jean Charest c'est le double language de la tromperie et de la duplicitée au quotidien.
    Lui qui se proclame maintenant cyniquement premier ministre d'un grand peuple as refusé de défendre le minimum de nos intérets durant Meech allant jusqu'as écrire le rapport Charest ou il mettait de coté et effaçait d'un trait les cinq conditions minimum demander pas Bourassa dans le seul but d'accommoder et servir le roc tout en se faisant un nom de sauveur du Canada.
    Il faut croire aussi que ça ne devait pas etre un si grand peuple que ça pour lui quand Jean Charest as refuser lachement de se présenter a La Rochelle pour représenter le Québec et les Québécois lors de la cérémonie d'ouverture des fêtes du 400 ieme et il as plutot choisi comme premier ministre de se faire représenter et nous faire représenter par la gouverneur générale du Canada a La Rochelle.
    Encore le double discours du grand batisseur fédéraliste
    Dans la bouche de Jean Charest cela ne peut que faire sourire ..il doit surement y avoir erreur de peuple pour Charest qui se dit le représentant d'un grand peuple mais que les fédéralistes refusent de reconnaitre avec acharnement dans les faits.

    Entre le double language mielleux de Charest sur ce grand peuple qu'il refuse de nommer et la réalité sur le terrain quand il s'agit de le démontrer sans ambiguités il y as tout un ocean.

    Au moment même ou Jean Charest s'auto proclame lui même premier ministre d'un grand peuple anonyme qu'il ne nomme pas en pleine assemblée nationale pour ne pas offusquer ses amis fédéralistes du roc ,il ne doit surement pas penser au peuple Québécois mais plutot au peuple canadien qui l'as désigner comme sauveur a Calgary et qu'il s'est donner comme mission de sauver pour mieux nous enfermer a perpétuité dans ce régime néo colonial gentrifié dont il sert les intérets corps et âme comme un gérant zélé.

    Quand Charest et son assistante des basses oeuvres Christine St-Pierre baillonnent de maniere aussi cavalière les représentants du peuple Québécois élus et qu'il refusent de reconnaitre dans notre propre assemblée nationale leur droit de débattre d'une loi inique en ratatinant le plus possible les droits des Québécois avec une politique linguistique désastreuse qui consiste a élargir l'acces du libre choix de la langue d'enseignement a tous ceux qui auront les moyens financiers de se l'offrir et en s'écrasant devant les dictats de la cour supreme du roc et en retour d'ascenseur pour les généreuses contributions versés par les écoles passerelles dans sa caisse électorale ,on as un exemple typique et patent du double language et de la duplicité de Jean Charest au quotidien .
    Toute l'action et la vie politique de Jean Charest as été de servir les intérets du roc et de se faire élire sur de fausses représentation concernant la défence et les intérets supérieur du peuple Québécois
    Attendez vous a ce qu'il s'écrase de nouveau sur la commission des valeurs mobilieres du Québec qui seras tarnsférer a Toronto sous l'autorité unique de ses bons amis fédéralistes canadian
    Le lendemain Jean Charest vas encore mentir et tenir son double language en se présentant comme le défenseur des intérets supérieur des Québécois.
    C'est cela Jean Charest et rien d'autre.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 octobre 2010

    On respire par le nez et en français.
    [ « Première mise au point: les chiffres, soit le nombre d'élèves qui fréquentent une école strictement privée et l'argent nécessaire pour les y inscrire.
    Savez-vous combien on compte au Québec d'écoles privées non subventionnées touchées par la loi en question? Neuf.
    Et combien d'élèves fréquentent ces neuf écoles? Deux mille quatre cent soixante-huit,2468 élèves.
    Sachant qu'inscrire ses enfants à ces écoles coûte des dizaines de milliers de dollars par année, et compte tenu de leur petit nombre, peut-on vraiment parler de grave menace imminente pour la survie du français au Québec?
    D'autant plus que l'autre solution, celle que propose le PQ, provoquerait la fermeture pure et simple de ces écoles et l'abolition du choix, pour les parents, d'envoyer à leurs frais leurs enfants dans des institutions privées non subventionnées.
    Autre mythe largement véhiculé dans ce débat: les immigrés tourneront massivement le dos au système scolaire francophone pour envoyer leurs enfants dans les écoles privées non subventionnées pendant trois ans, soit le temps d'«acheter» le droit de continuer dans le système public anglophone.
    D'abord, il faudrait encore que les immigrants en aient les moyens, ce qui est hautement douteux, selon toutes les données socioéconomiques de l'immigration.
    Et puis il ne faut pas oublier que la grande majorité des parents qui choisissent de payer de leur poche pour inscrire leurs enfants à une école privée non subventionnée sont des... francophones de souche.
    On peut ne pas comprendre ces parents ou poser un jugement moral sur leur motivation, mais est-il raisonnable de légiférer pour les priver du droit de choisir? Je répète: il est question ici de quelques centaines d'élèves.
    Petite anecdote pour illustrer mon propos.
    Il y a quelques années, tout le monde s'en souviendra, le Canadien de Montréal voulait embaucher Daniel Brière.
    Comme M. Brière et sa femme voulaient que leurs enfants étudient en anglais, le Canadien avait demandé au ministère de l'Éducation une exemption pour qu'ils puissent fréquenter une école anglaise subventionnée. Le ministère de l'Éducation avait refusé, mais rien n'aurait empêché Daniel Brière d'inscrire ses enfants à une école privée non subventionnée.
    Avec la solution proposée par le PQ, ce choix disparaîtrait par le recours à la clause dérogatoire, la «bombe atomique» législative au Québec.»]
    Source : Vincent Marissal,La Presse,19 octobre 2010
    [ De retour au pouvoir,par défaut,en 2013,la PM Marois veillera personnellement à abolir la loi 115,ex-103.Sa vengeance de ça. ] jptellier
    http://www.ledevoir.com/images_galerie/1_67848/avec-ce-magnifique-foulard-de-soie.jpg

  • Archives de Vigile Répondre

    18 octobre 2010

    J’écoutais Jean Charest se dire premier ministre d’un grand peuple en réplique a Pauline Marois .
    Son probleme c’est qu’il n’as pas osé le nommer ce grand peuple que les fédéralistes refusent de reconnaitre.
    Jean Charest qui s’est écrasé completement devant le roc avec le rapport Charest sur Meech se proclame maintenant premier ministre d’un grand peuple qu’il n’ose pas nommer par son nom .
    Je défie ce gérant fédéraliste démaguogue d’aller redire qu’il est premier ministre d’un grand peuple a ceux qui a Calgary lui on donner comme mission supreme de venir sauver la Canada au Québec.
    Il vont lui arracher la tête a notre bouffon démaguogue .
    Premierement ils vont se demander de quel peuple Jean Charest peu bien leur parler puisque eux n’en reconnaisse qu’un seul…le leur et cela Charest le sais tres bien
    La sale job du roc ,Jean charest il la fait comme il l’as faite sur Meech et maintenant sur la langue .
    Lui et Christine St-Pierre baillonne les Québécois et ceux qui s’opposent a sur une loi inique sur la langue d’enseignement et il as le toupet de se dire premier ministre d’un grand peuple qu’il ne cesse de ratatiner le plus possible
    Est-ce que Jean Charest qui est répudié par une grande majorité des Québécois dans tout les sondages mais béni comme leur sauveur dans tout le reste du Canada as déja fait autre chose que cela depuis qu’il est parti de Calgary enrubanner dans le chiffon rouge fédéraliste ?

  • Archives de Vigile Répondre

    18 octobre 2010

    Moi j'avoue !
    J'ai volé un suçon dans un dépanneur lorsque j'avais 6 ans.
    Et je poste des textes des fois sur Vigile !
    Je m'en confesse publiquement et promet de quitter Vigile et de donner une contribution au couple PLQ-Mafia pour ma pénitence.