Urgence patrimoniale

Patriote à la dérive Jean Olivier Chenier, (1806-1837)

Patrimoine Québec

Urgence patrimoniale Patriote à la dérive Jean Olivier Chenier, (1806-1837)
- sanspareil@regimentdelasarre.org
le sort de la statue Chénier, voir les liens pour plus de détails.
http://www.flickr.com/photos/urbexplo/5309113922/
Montréal, 18 déc. 2010. J.O.Chenier / Patriote à la dérive.
Jean Olivier Chenier, (1806-1837)
Médecin, patriote, né à Lachine. Un des chefs de l'insurrection de 1837, il mourut en brave à la tête des Patriotes retranchés dans l'église de St-Eustache et assiégés par les troupes de Colborne.
Colborne (sir John, premier lord SEATON), (1778-1863), administrateur du Bas-Canada, 1837. Resté célèbre par la rigueur de sa répression des Troubles de 1837-38...l'institution de la loi martiale sous laquelle il fit juger les Insurgés. Les prisons de Montréal regorgèrent de prisonniers / réf: Crise d'Octobre 1970.
Cette statue, qui semble embarassante aujourd'hui, trônait fièrement dans un coin de verdure du magnifique square Viger qui n'existe plus.



Place Chénier menacée par le pic des démolisseurs [Montréal]
http://cgi2.cvm.qc.ca/glaporte/1837.pl?out=article&pno=5536
On apprenait récemment la vente par la Ville de Montréal au CHUM de la place Chénier, au coin des rues Saint-Denis et Viger. Le CHUM prévoit y bâtir des laboratoires. Érigée en 1895 en face du parc Viger, la place Chénier rend pourtant hommage à un grand chef patriote, mort héroiquement à la bataille de Saint-Eustache, le 14 décembre 1837. On s’attendrait à ce qu’un historien spécialiste des Rébellions lance les hauts cris pour dénoncer cette dilapidation de notre patrimoine. Et pourtant non. Cette annonce nous semble plutôt porteuse d’espoir, d’abord parce que l’errance semble le lot de la mémoire de ce pauvre Chénier, ensuite parce que le héros de la bataille de Saint-Eustache a, de toutes façons, toujours mérité mieux que cette place exsangue en surplomb d’une autoroute.
Or, si le docteur Jean-Olivier Chénier se bat jusqu’à la mort aux côtés des siens lors de la bataille du 14 décembre 1837, c’est après sa mort qu’il connaîtra ses mésaventures les plus étonnantes. Rappelons que l’évêque de Montréal avait dès 1837 prévenu que la sépulture chrétienne serait refusée à tous ceux ayant combattu les autorités britanniques. À Saint-Eustache, le corps de Chénier (une fois son cœur redescendu de la baïonnette où l’auraient traîné des soldats britanniques) fut donc enseveli dans l'enclos du cimetière réservé aux bébés morts sans baptême. En 1891, le maire de Saint-Eustache, le docteur David Marsil, fit exhumer le corps de Chénier dans le but de l'inhumer dans le cimetière Notre-Dame-des-Neiges de Montréal. Mais l'évêque de Montréal, Mgr Édouard-Charles Fabre, refuse d'en autoriser l'inhumation en terre bénite. Le docteur Marsil conserve alors les restes chez lui, dans une urne que son fils confiera, en 1924, à l'orfèvre Henry Birks, qui la gardera à son tour jusqu'en 1954 dans l'une de ses voûtes. En 1954, l'urne sera récupérée par la Société Saint-Jean-Baptiste. Finalement, en juillet 1987, avec le consentement de l'Église, le corps de Chénier est inhumé dans la partie bénite du cimetière de Saint-Eustache.
L’histoire du monument n’est pas moins épique. Cinquante ans après sa mort, rien au Québec ne rappelait la mémoire du Martyr de Saint-Eustache. En 1887, la Société Saint-Jean-Baptiste avait donc levé une souscription afin de lui ériger un monument. Or, le projet souleva un tollé à Saint-Eustache, où une partie de la population s’objectait à ce qu’on élève ainsi une statue à un rebelle ayant tourné le dos à la Reine et à son Église. Pis encore, aucun fondeur au Canada n’accepta de réaliser la statue de crainte de sembler appuyer la commémoration d’un « traître ». Finalement, la statue sera coulée à Salem, en Ohio, où on ne partage pas les mêmes scrupules, et plantée là où elle est toujours, devant le parc Viger. En 1974, une autoroute souterraine est construite sous la statue de ce pauvre Chénier et le fameux parc Viger, autrefois un havre de verdure et de civilité, cède la place à une œuvre bétonnée sentant fort l’urine et plus guère fréquentée que par la gente itinérante.
Combien de fois, avec des groupes de touristes et d’étudiants, ai-je moi-même attiré leur l’attention sur la dérisoire situation de la place Chénier, qui existe bien depuis 1895, mais qui a depuis vu tout autour d’elle le quartier se transformer en désert autoroutier. Résultat : plus personne ne sait où est cette place Chénier. C’est donc afin d’éviter le pire que la place soit détruite et la statue remisée, qu’on veut bien faire preuve d’ouverture et bien montrer que la préservation du patrimoine n’est ni passéiste ni passive. Soit. Qu’on déménage Chénier et sa place – il s’y entend d’ailleurs assez bien en ce domaine – , mais de grâce, qu’on lui trouve à Montréal un emplacement qui lui soit plus digne, d’où il puisse être vu et d’où sa contribution puisse être mieux reconnue. Surtout, qu’il y ait des enfants autour de lui et qu’ils se demandent qui donc est ce monsieur avec un fusil qui pointe vers l’avant comme pour nous inviter à ne pas reculer.

Quelle tristesse, quel manque de respect de notre patrimoine.
Relocalisons la statue de Chénier à St-Eustache en 2012 pour les
commémorations du 175ème anniversaire de la bataille de St-Eustache.
Vive Chénier!
***
Soldat Sanspareil
_ 2ème bataillon du régiment de la Sarre
_ Vive le Roy!
http://www.regimentdelasarre.ca
http://www.youtube.com/user/SoldatSanspareil
http://www.tagtele.com/profil/Sanspareil
http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/08/03-rapatriement-des-armoiries-royales-de-france.qc

-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


Laissez un commentaire



9 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    13 novembre 2011

    DISCOURS DE M. H.C. ST PIERRE
    à l'occasion de l'inauguration au Carré Viger
    de la statue dédiée à Chenier
    samedi le 24 août 1895
    Ce discours improvisé, un parmi plusieurs qui furent donnés ce jour-là, eut lieu comme tous les autres au Monument National à cause de la pluie et fut reproduit in extenso dans l'édition de mardi le 27 août 1895 du journal La Patrie aux page 1 et 2. Il a été transcrit par Jacques Beaulieu, arrière-petit fils de son auteur. A été ajoutée une numérisation de la statue elle-même telle que trouvée à la page 1 du journal La Patrie, édition du 26 août 1895.
    Pour en savoir plus consulter le lien suivant:
    http://www.canardscanins.ca/roots/portal.php?action=show&id=561
    Patriote Sanspareil
    Brave comme Chénier
    Vive la République du Bas-Canada!
    srbc1837.wordpress.com/

  • Archives de Vigile Répondre

    1 avril 2011

    http://cgi2.cvm.qc.ca/glaporte/index.shtml

    Montréal
    Lundi 27 mai 1968
    Le peuple a parlé ! La rébellion de 1837, le plus important événement et Jean-Olivier Chénier, le plus grand "héros" du Canada français
    Il s'agit en fait d'une émission à voir absolument. Le 27 mai 1968, la Société Radio-Canada lance un vaste sondage pour décider quel est l'événement le plus marquant de notre histoire et qui se rapproche le plus de la définition d'un héros national. Parmi tous les noms et les événements en lice, ce sont les rébellions patriotes et le du docteur Chénier qui sont couronnés avec une nette avance. Il faut en fait surtout voir cette émission pour sentir toute la ferveur qui règnait à cette époque et pour entendre le jeune Gilles Proulx proposer à la toute fin qu'on remplace, dès 1968, la fête de Dollard par une fête consacrée à Chénier !
    http://archives.radio-canada.ca/societe/histoire/clips/14230/
    Soldat Sanspareil.


  • Archives de Vigile Répondre

    1 avril 2011

    Votez pour le héros de l'histoire du Canada français!
    Date de diffusion : 27 mai 1968
    Riel, Papineau, Le Moyne d'Iberville ou Chénier. Lequel parmi ces héros de l'histoire du Canada français est le plus grand? C'est ce que l'émission Le Sel de la semaine a demandé au public et à quatre historiens : Michel Brunet, Jean-Charles Bonenfant, Cameron Nish et Denis Vaugeois. Les téléspectateurs sont, de leur côté, invités à voter par téléphone pour les 10 personnages et les 10 événements les plus marquants de l'histoire canadienne-française.
    Pierre Paquette anime avec entrain cette heure bien spéciale d'« élection ».
    http://archives.radio-canada.ca/societe/histoire/clips/14230/
    Et vous à qui va votre vote?
    Soldat Sanspareil

  • Archives de Vigile Répondre

    26 février 2011

    Pour en savoir plus sur Chénier consulter le lien suivant et visiter les liens internet de la section commentaires.
    cgi2.cvm.qc.ca/glaporte/1837.pl?out=article& pno=5536
    Bonnes lecture et découvertes!
    Vive Chénier!
    Soldat Sanspareil

  • Archives de Vigile Répondre

    25 février 2011

    http://cgi2.cvm.qc.ca/glaporte/index.shtml

    Soldat Sanspareil a parfaitement raison de dénoncer le piètre sort réservé à la statue de Jean-Olivier Chénier, place Papineau, au beau milieu du chantier du CHUM. La statue a déjà beaucoup souffert de l’immense chantier érigé tout autour et il faut demeurer vigilant. Nous ne partageons cependant pas la proposition de purement et simplement déménager le monument dans la ville de Saint-Eustache. Cette alternative serait certes simple et faisable mais elle constituerait une solution facile qui ferait ironiquement bien l’affaire des promoteurs du CHUM, en plus d’éliminer un précieux rappel de la rébellion patriote de 1837 du centre-ville de la plus grande ville du Québec.
    Il est juste que le docteur David Marcil comptait d’abord ériger le monument à Chénier sur le site de la bataille du 14 décembre 1837 et que seul l’esprit obtus des élites locales le force finalement à installer la statue à son emplacement actuel à Montréal. Demeure, le carré Papineau et le parc Viger sont à Montréal des lieux tout aussi chargés d’histoire et il ne saurait être question de péremptoirement déménager la statue afin de faciliter la vie des promoteurs du CHUM qui auraient alors toute liberté de couvrir la place de béton. Si on peut envisager une relocalisation afin de mieux mettre le monument en valeur, il nous semble en revanche exclu de voir le monument quitter le centre-ville. Saint-Eustache compte déjà au moins trois monuments consacrés aux patriotes, dont celui de la sépulture de Chénier, tandis que le centre-ville de Montréal n’en compte guère d’autre. Sachant l’ampleur proprement pharaonique que devrait prendre le CHUM une fois terminé et les milliers d'usagers de tout âge et de toute origine qui devrait le fréquenter chaque jour, Chénier doit justement demeurer en pleine ville ce rappel constant de la lutte historique des patriotes. Qu’on aménage plutôt à la statue un écrin de verdure où pourront se reposer les usagers du méga-hopital. En ce sens, ceux et celles préoccupés par la préservation et la commémoration du martyr de Jean-Olivier Chénier devraient plutôt se liguer pour forcer la corporation du CHUM à protéger et mettre en valeur le patrimoine historique particulièrement menacé au centre-ville.
    En ce qui me concerne le débat est clos.
    Souhaitant une meilleure mise en valeur du monument et de la personne qu'il représente.
    Merci de votre intérêt à ce sujet.
    Patriotiquement votre!
    Soldat Sanspareil

  • Archives de Vigile Répondre

    25 février 2011

    De tous les chefs patriotes, Chénier est celui dont la mémoire vivra le plus longtemps. Quel que soit le jugement que l’on porte sur l’opportunité de l’insurrection de 1837, et sur la témérité de ceux qui se crurent assez forts pour résister par la force au gouvernement anglais, on ne pourra reprocher à celui-là d’avoir abandonné, au moment du danger, ceux qu’il avait soulevés, d’avoir déserté le drapeau qu’il portait si fièrement à l’assemblée de Saint-Charles. Sa mort atteste la sincérité de son patriotisme, et justifie la confiance que le peuple avait en lui. Les Canadiens français ne cesseront jamais de se répéter, de père en fils, le récit de sa mort héroïque et longtemps on dira : « Brave comme Chénier. »
    Pour faire la lecture du livre consulter les liens suivants:
    http://beq.ebooksgratuits.com/pdf/David-Chenier.pdf

    http://fr.calameo.com/read/000009323f6e74cb1fdea
    Chénier à St-Eustache en 2012!
    Soldat Sanspareil

  • Archives de Vigile Répondre

    25 février 2011

    Le héros encombrant
    Le purgatoire historique où marine Jean-Olivier Chénier révélerait le rapport trouble qu'entretiennent les Québécois avec le souvenir de la rébellion de 1837
    Manifestement, certains personnages de grande envergure ayant marqué l'histoire du Québec et du Canada ont laissé peu de traces dans l'imaginaire collectif. Marc Collin, étudiant au doctorat en histoire sous la direction de Jocelyn Létourneau, s'intéresse ainsi au manque de mémoire manifeste touchant Jean-Olivier Chénier, personnage pourtant très impliqué dans la révolte des Patriotes de 1837. Il existe peu de recherches historiques sur ce médecin mort les armes à la main en défendant Saint-Eustache contre les attaques de l'armée anglaise, et il a fallu attendre 150 ans après son décès pour que ses restes soient déposés dans la partie bénite du cimetière de ce village, par la Société Saint-Jean Baptiste. Un oubli qui éclaire sous un jour particulier la relation que les Québécois entretiennent avec le souvenir de la rébellion du 19e siècle.
    "La charge symbolique autour de cet homme qui a mené la révolte jusqu'au bout sans jamais se laisser vaincre s'avère très forte, fait remarquer Marc Collin. Pourtant, les Libéraux, héritiers spirituels des Patriotes, ne trouveront pas les mots pour le défendre." Les adversaires politiques conservateurs et le clergé ne se gêneront pas pour condamner ce patriote mort en état de pêché puisque contrairement à la plupart de ses compagnons de révolte il n'a jamais fait acte de contrition, et se trouvait donc responsable à leurs yeux de la répression qui a suivi les événements. Même si un personnage comme Dollard des Ormeaux - que plusieurs à l'instar de Jacques Ferron considèrent comme un petit malfrat - subit une condamnation morale sans appel au cours des années 1970 et 1980, Chénier ne parvient pas à s'imposer comme figure de héros révolutionnaire digne d'admiration. Manifestement, les nationalistes semblent en panne d'imagination à son sujet pour le classer aux côtés de Papineau ou de De Lorimier, alors que certains éléments de son histoire, comme le fait que son cur aurait été planté au bout d'une pique par les soldats anglais, semblent vraiment hors de l'ordinaire.
    Héros et rebelle
    Orateur très apprécié en son temps, ce médecin associé à l'élection de plusieurs députés patriotes, devenu commandant du camp de Saint-Eustache, et qui a donné sa vie pour un principe, a peut-être pâti du manque de visibilité de la rébellion de 1837 dans les livres d'histoire. En effet, on en retient surtout l'épisode de la fuite des chefs devant l'avancée de l'ennemi. "Cette révolte dépasse largement le simple affrontement ethnique, le cur de l'affaire, c'est la naissance d'une nation," souligne Marc Collin, qui précise que certains anglophones soutenaient les Canadiens français, tandis que ces derniers se retrouvaient parfois du côté des Loyalistes.
    À l'entendre, le discours officiel occulte quelque peu le soulèvement de 1837-1838 au profit de la Conquête, un souvenir plus facile à assimiler, car il met en scène des acteurs bien identifiés à leur camp respectif. C'est ce qui expliquerait que Jean-Olivier Chénier ait été laissé de côté au profit de Dollard des Ormeaux, et que les Britanniques soient passés à l'histoire comme "les habits rouges", en référence peut-être aux Iroquois, les "méchants Peaux-Rouges" de la Conquête. De la même façon, l'histoire du cur de Chénier promené comme un trophée se réfère sans doute aux massacres des missionnaires par les Amérindiens. En fait, il semble que ce médecin-révolutionnaire constituait un héros un peu encombrant. Fauché en pleine révolte contre le pouvoir en place, il représentait un danger potentiel pour les gouvernements suivants qui n'ont pas jugé bon de le réhabiliter.
    PASCALE GUÉRICOLAS
    http://www.scom.ulaval.ca/Au.fil.des.evenements/2003/12.04/chenier.html

    Chénier à St-Eustache pour 2012!
    Soldat Sanspareil

  • Archives de Vigile Répondre

    24 février 2011


    La première édition du Symposium des Patriotes sera présentée dans le vieux Saint-Eustache, plus précisément dans le parc du manoir Globensky la fin de semaine de la fête des patriotes soit les 19, 20 et 21 mai 2012. Ce symposium est tenu dans le cadre des festivités entourant le 250 ième anniversaire du Moulin Légaré et le 175 ième anniversaire de la bataille des patriotes de Saint-Eustache. C'est dans un site historique et enchanteur que pourront se retrouver une centaine d'artistes en arts visuels.
    Plusieurs activités historiques auront lieu au cours de cette même fin de semaine. Comme l'accès au site sera gratuit, de nombreux visiteurs sont attendus pour ce symposium..
    Pour toutes informations communiquez avec info@symposiumdespatriotes.com
    http://www.symposiumdespatriotes.com/
    Relocalisons la statue de Chénier à St-Eustache en 2012 pour les commémorations du 175ème anniversaire de la bataille de St-Eustache.
    Vive Chénier !
    Soldat Sanspareil






  • Archives de Vigile Répondre

    23 février 2011

    Inadmissible, honteux, répugnant, les mots me manquent pour décrire le sentiment que m'inspire le mépris des autorités politiciennes quant au sort réservé à nos symboles nationaux et particulièrement aux Patriotes de 1837-1838.
    Le monument érigé à la mémoire héroïque du Dr Chénier se doit d'être aménagé à un endroit digne de celui qu'il représente.
    Nous venons, à cet effet, de créer une page « Facebook » pour, au moins, mobiliser ceux et celles qui sont, comme moi, scandalisé-e-s par cette nouvelle :
    http://www.facebook.com/pages/Sauvons-Le-Monument-du-Dr-JO-Chénier/191785390844273
    Non satisfaits de charcuter notre langue, de piller nos ressources naturelles, de bafouer les principes fondamentaux de la démocratie, les ennemis du Québec sont à dépouiller le peuple québécois des plus grands symboles de son Histoire.
    C'est le « plan Durham » en pleine action !
    Or, les symboles sont faits pour réunir un peuple. De faire un pont entre son passé, son présent et les générations futures.
    Cela n'ira pas sans heurts.
    VIVE CHÉNIER !
    VIVES LES PATRIOTES !
    Danièle Fortin
    -