Parlons prostate

Ce matin du 10 octobre ...

Tribune libre

Ce matin du 10 octobre, Monsieur Barberis-Gervais haranguait les souverainistes en citant la phrase exaltée de Pauline: "Ce n’est pas les cégeps qu’il faut abolir, c’est le gouvernement fédéral qu’il faut abolir.". Monsieur Barberis-Gervais de rajouter :"Pauline Marois est en grande forme. La preuve. Elle fait de l’humour politique.".
En effet c'était un bon humour, j'espère que nous la verrons dans un festival Juste pour rire.
Monsieur Savoie avait répondu au gracieux Barberis-Gervais: "les VRAIS indépendantistes n’accordent plus aucune crédibilité à ce genre de phrases creuses prononcées par Mme Marois".
Je suis bien d'accord avec Monsieur Savoie; car pour une personne dont le projet de pays est dans la naphtaline pour encore au moins 115 ans aux dires de Monsieur Vigneault, parce que déjà 35 années se sont écoulées, ça ressemble plus à du délire comme l'a écrit le journal l’Hebdo Rive Nord qu'à de la bonne forme.
Qu'est-il vraiment le plus cohérent, détruire le gouvernement fédéral ou promouvoir l'indépendance pour confirmer notre pays? Pour la vingtaine d'années que le Bloc Québécois a été à Ottawa, il me semble que gouvernement fédéral et Harper se portent plutôt bien. La guerre des tuques était plus réaliste. Pauline pourrait-elle allumer?
Une prostate qui fonctionne avec grâce fait rayonner et projette la bonne humeur tout autour de soi. La bonne forme dont parlait Monsieur Barberis-Gervais ce matin-là était surement la projection de la condition de sa prostate.
Pourquoi ne pas parler de prostate? Après tout ce n’est qu’un affect parmi bien d’autres? La mienne se porte très bien ce matin et j’ai le vent dans les voiles.


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5 commentaires

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    13 octobre 2011

    "Pour faire de l’humour, il faut savoir de ce dont on parle." (RBG)
    Un de nos auteurs les plus lettrés s'enfarge dans le "de cela dont". À peine voulons-nous tolérer ces faiblesses de nos jeunes professeurs mal formés aux spécificités de la langue, nous est-il permis de mettre sur le dos de l'urgence d'écrire l'accroc à ces automatismes mal réglés chez des profs boomers?
    Savoir de quoi on parle. C'est de cela qu'il est question! C'est cela dont il faut se préoccuper.
    (petit résumé équivalent à l'anatomie de la prostate)
    Ouhgo

  • Jeannot Duchesne Répondre

    12 octobre 2011

    Je ne suis pas certain que Madame Fierreti, de sa hauteur avait en tête le mot prostate. C'est bien qu'elle se soit limitée ainsi.
    Monsieur Barberis-Gervais plus habile en a profité pour "pluger" ses textes. C'est de bonne guerre. Il aurait pu omettre son petit cours de biologie qui ne m'a rien appris et je suis bien d'accord que la prostate n'est pas un affect mais que quand elle ne va pas bien les humeurs en deviennent.
    Monsieur Champagne extrapole, sur ce que j'ai écrit. Pour Monsieur Vigneault je n'ai dit que mentionner ce qu'il avait déjà dit: «... y en a qui ont pris 150 ans à faire leur pays et, nous, on voudrait faire ça dans 30 ans...»; comme les pro-Marois ont mis en veilleuse la souveraineté et bien le lien est assez facile à faire.
    http://www.ledevoir.com/culture/musique/333282/lettres-gilles-vigneault-un-pont-pour-le-pays
    Monsieur Champagne si vous me dites que Le Bloc ne s'est pas identifié comme un parti souverainiste et qu'il n'a pas fait fonctionner rondement le parlement fédéral et bien je vous salue bien bas; mais comme je n'aime pas ces courbettes de la cour Marois et sachant qu'en faisant une révérence on tourne toujours le dos à quelqu'un d'autre, je suis heureux de m'en trouver sauve car vous ne pouvez l'affirmer. Une aberration de plus, le Bloc a même voté pour l'envoi de soldats canadiens en Afghanistan.
    À lire ces hautains on comprend pourquoi le peuple n'a pas embarqué et n'a pas cru cette cour de snobes.
    Vous ne savez pas tout le plaisir que j'ai eu de brasser ce nid de couleuvres Pro-Marois.

  • Louis Champagne Répondre

    12 octobre 2011

    Quelqu’un se préoccupe-t-il de la crédibilité de Vigile?
    M. Frappier,
    J’ai cru que je faisais un cauchemar en lisant la prose de M. Jeannot. Permettez-moi tout d’abord de rappeler ce que Vigneault a dit de Mme Marois et de ses adversaires : http://fr.canoe.ca/divertissement/musique/nouvelles/2011/09/15/18689096-jdm.html. En lisant cette entrevue, le moins que l’on puisse dire, c’est que si Gilles Vigneault est contre Mme Marois, il cache bien son jeu ! Laisser entendre comme le fait M. Jeannot que Gilles Vigneault ferait partie du chœur de pleureuses qui se lamente depuis des mois contre Mme Marois est malhonnête intellectuellement, sinon une tentative grotesque de manipulation. Il aurait pu au moins nous citer ses sources, nous référer au site WEB où il a trouvé ça.

    Les remarques sur le Bloc démontrent bien le niveau de l’auteur. Le Bloc n’a jamais été à Ottawa pour y faire l’indépendance, mais pour défendre le Québec en général, surtout au moment où nous aurions fait l’indépendance. Et j’ai déjà écrit ici qu’en votant massivement NDP, nous avons favorisé la polarisation du vote en Ontario, assurant ainsi aux conservateurs un gouvernement majoritaire.
    Et, comme si ce n’était pas assez, il finit en queue de poisson sur …la prostate de Robert Barberis-Gervais. L’auteur croit qu’il s’agit d’un affect comme bien d’autres. Si c’est le niveau auquel sont rendus les anti-Marois, ça ne va pas s’améliorant. Je n’ai rien contre la critique de Mme Marois, le PQ, le Bloc, mais quand l’auteur a quelque chose à dire. L’auteur n’apporte rien au débat en termes d’argument. Il faut craindre qu’incapable d’argumenter, il en soit venu à ergoter. Et il y a tout lieu de craindre que ce soit tout ce qu’il soit capable de faire. Inutile donc de s’adresser à lui. C’est au webmestre de filtrer ces proses lamentables. Et je vous demande M. Frappier d’observer une certaine rigueur. La crédibilité de Vigile et celle de vos positions personnelles sont à ce prix.
    Louis Champagne ing.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 octobre 2011

    Comme ça Jeannot Duchesne, vous avez lu l'extrait de La Gibelotte qui parle de prostate. Très bien. J'espère que vous avez apprécié votre lecture. René Char a écrit: "Méfiez-vous, tous ne sont pas dignes de la confidence." Vous en êtes la parfaite illustration.
    Ne fait pas de l'humour qui veut. Il faut une certaine finesse dont vous êtes totalement dépourvue.
    Pour faire de l'humour, il faut savoir de ce dont on parle. La prostate n'est pas un affect. Le mot affect réfère comme le mot le dit à l'affectivité, comme par exemple, le haine des anti-Marois. La haine, c'est un affect. C'est J-C. Pomerleau qui a utilisé le mot "affect" dans un de ses billets. Si vous l'avez lu, M. Duchesne, j'imagine que vous n'avez rien compris puisque pour vous la prostate est un affect.
    Selon le Petit Larousse de la médecine, la prostate est une glande sexuelle masculine entourant les premiers centimètres de l'urètre située sous le col vésical juste devant le rectum d'où le toucher rectal qui est un examen très simple et fiable.
    Une glande, ce n'est pas un affect. Vous avez l'esprit confus et je n'ai pas de pilule pour guérir ça.
    Vous auriez été fort déçu que je ne réagisse pas à votre tentative ratée d'humour. Dans la Gibelotte, je parle beaucoup mieux de ma prostate que vous. Je ne saurais mieux faire que d'inviter les lecteurs de Vigile à lire la Gibelotte. Merci, Jeannot, d'en faire involontairement la publicité. Lire

    La gibelotte et autres essais - 4
    
Au Québec, de bons services de santé efficaces,
    Tribune libre de Vigile, 5 novembre 2010
    Robert Barberis-Gervais, 12 octobre 2011
    p.s. M.Duchesne, je ne suis pas sûr que vos intentions soient honorables. A chacun son niveau...

  • Archives de Vigile Répondre

    12 octobre 2011

    Votre prostate est en bonne forme, dites-vous. Autant ça de pris, car votre esprit est manifestement insane.
    Veuillez donc ne pas l'étaler sur la place publique, en écrivant des textes d'une bassesse avilissante, indigne de l'intérêt des lecteurs de Vigile, quel que soit leur conception de la lutte indépendantiste.
    Avec l'expression de mon dégoût,
    Andrée Ferretti.