Commission Charbonneau

Palerme, comme si vous y étiez

Où sont les chefs de file de la communauté italo-québécoise ?

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Un an plus tard jour pour jour, ce texte n'a pas perdu un poil de son actualité


La vie est pleine de hasards. Ainsi, en 1976, après avoir vu les deux premiers épisodes de la saga du « Parrain » du cinéaste italo-américain Francis Ford Coppola et avoir été ébloui par les paysages de Sicile, j’avais été pris d’une envie furieuse de la visiter. Je m’y trouvais quelques jours après je ne sais plus trop quel évènement très médiatisé en Europe, et au moment où s’ouvraient les Jeux Olympiques à Montréal.
À l’époque, l’Italie traversait une période difficile sur le plan économique, et le taux de change du dollar canadien en lires était très avantageux, ce qui nous avait donc permis, à ma conjointe et moi, de faire un très beau voyage.

Nous nous étions ainsi retrouvés à l’Hôtel Timeo, à Taormina, dont la grande terrasse s’ouvre à la fois sur la Baie de Naxos en contrebas et le volcan Etna en fond de scène. Quelques années plus tard, cette terrasse allait être utilisé pour le tournage d’une des scènes du Parrain III, et je me souviens en avoir ressenti une grande satisfaction, tant j’avais trouvé ce décor exceptionnel.

Lors de ce premier voyage, je m'étais bien entendu, rendu à Corleone en « pélerinage » pour m'imprégner de l'atmosphère.
J’allais retourner en Sicile à quelques reprises par la suite, notamment en juin 1992, sans me douter à quel point la situation politique et sociale s’y détériorait. Lorsqu’on est en vacances, on passe plus de temps le nez fourré dans les guides que dans les journaux, ou les yeux rivés sur les bulletins télévisés.

Pourtant, lorsque nous arrivâmes à Palerme, ce dimanche après-midi, l’actualité locale s’imposa brutalement à nous. Une foule importante était amassée sur la grand’ place et dénonçait bruyamment l’assassinat du juge Giovanni Falcone, comme nous l’apprenaient les banderoles et les tracts.
Dans les jours qui suivirent, il était facile de voir qu’un climat particulier régnait dans la ville. Il y avait des policiers en armes partout, et l’on sentait que la moindre étincelle risquait de mettre le feu aux poudres. Nous terminâmes notre visite à Palerme sur la pointe des pieds.
De retour à Montréal, fortement intrigué par ce que j’avais découvert, je voulus en apprendre davantage sur ce qui s’était passé et je me mis à lire et à me documenter. Comme l’Internet en était encore à ses balbutiements, il fallait ratisser les librairies.
Mais étant cinéphile, j’avais découvert plusieurs années auparavant les films de réalisateur italien Francesco Rosi que j’appréciais beaucoup. Il est de même école que le réalisateur Costa Gavras, connu pour des films politiques comme « Z », « L’Aveu », « État de siège » ou « Section spéciale » pour ne nommer que ceux dont le titre me revient rapidement à l’esprit.

Francesco Rosi, pour sa part, s’est beaucoup intéressé au phénomène de la mafia et des liens qu’elle entretient avec le pouvoir dans des films comme Salvatore Giuliano , le célèbre bandit sicilien, Lucky Luciano , le mafieux new-yorkais des années 1940 que les Américains ont libéré de prison en échange de son soutien dans le débarquement des forces alliées en Sicile, Main basse sur la ville qui expose un système de corruption dans l’industrie de la construction à Naples dans les années 1950 qui ressemble comme deux gouttes d’eau au scénario que nous vivons présentement à Montréal, ou encore Oublier Palerme, qui se déroule en partie à New York et en partie à Palerme, sur fond de scandales immobiliers et de trafic de stupéfiants.

D’autres cinéastes, autant en Europe qu’en Amérique, ont également abordé le thème de la mafia dans des documentaires ou dans des docu-fictions, un mélange de genres basé sur la réalité, bien commode pour éviter les poursuites.
Ainsi, le film récent Gomorra, basé sur les reportages du journaliste Roberto Saviano, nous permet de découvrir le « modus operandi » de la mafia napolitaine, la Camorra. Plus ancien (début des années 1970), le film Confession d’un commissaire de police au Procureur de la République , nous enseigne le bon usage du ciment pour se débarrasser d’un témoin gênant, à la Milioto, comme nous l’avons appris cette semaine.
Et puis, pour comprendre comment la mafia parvient à infiltrer les plus hauts rouages de l’État, rien ne vaut Il Divo, ce film qui relate l’histoire véridique du politicien Giulio Andreotti, plusieurs fois ministres, président du conseil (premier ministre), « personnalité influente de la Démocratie chrétienne au centre de la vie politique italienne pendant plusieurs décennies, à partir de son gouvernement de 1992 jusqu'à son procès pour complicité présumée dans les affaires mafieuses du pays mise au jour lors de l'opération Mani pulite. Andreotti est parvenu à se faire nommer sénateur à vie et à obtenir ainsi l’immunité parlementaire, lui évitant d’avoir à affronter les foudres de la Justice.

Ce qui ressort de toutes ces références à la fois divertissantes et instructives, c’est que tout ce qui émerge maintenant de la Commission Charbonneau est conforme à un schéma connu, un schéma auquel nous n’échappons pas, et un schéma que les autorités en place, tant politiques que policières, se sont systématiquement appliquées à ignorer pendant des années, sans doute parce qu’elles y trouvaient leur compte quelque part.
Le vrai crime, celui qui est à la source de tout le mal que nous découvrons aujourd’hui, c’est celui de tous ceux qui savaient et qui ont sciemment et délibérément choisi de fermer les yeux ou même de se rendre complices, à Montréal, à Laval, à Québec, à Ottawa, et ailleurs. Ceux qui ne se salissent pas les mains parce que ça paraît, mais qui sont tout prêts à se salir la conscience, parce que ça ne paraît pas et que c’est payant, en argent ou autrement (en votes, par exemple).
Au début des audiences de la Commission Charbonneau cet automne, sont venus témoigner deux témoins « experts », le célèbre « Joe Pistone », alias « Donnie Brasco », ce policier du FBI qui était parvenu à infiltrer et faire tomber la famille Bonnano de New York, et une universitaire italienne en stage de doctorat à Montréal. Ils ont dit à la Commission que la mafia, c’était des malfrats, mais aussi des commerçants ordinaires, impliqués dans leur milieu, affichant toutes les apparences de l’honnêteté. Vos voisins quoi.
Et rappelez-vous de l’insistance de Lino Zambito à se dire honnête même si les faits qu’il rapportait lui-même démontraient exactement le contraire. Combien sont-ils les « honnêtes gens » à la manière de Lino Zambito ? Et combien y en a-t-il de malhonnêtes au sens où les Québécois honnêtes l’entendent communément ?
Moi, ce qui me frappe le plus, depuis le début des audiences de la Commission Charbonneau, c’est le nombre d’Italos-québécois qui ont été mis en cause, et l’absence totale de réaction des chefs de file de la communauté italo-québécoise qui semblent totalement indifférents ou insensibles à la réputation que les pommes pourries sont en train de leur faire, comme s’ils en avaient peur, ou au contraire comme s’ils ne les craignaient pas parce qu’ils sont du même monde, ou pire, comme s’ils s’en foutaient royalement.
Après Gérald Tremblay, il y aura un autre maire. Denis Coderre ? C’est en tout cas ce qu’indiquent les sondages. « Business as usual. » Après tout, la communauté italo-québécoise le connaît bien. C’est un « paesano » du Nord-Est de la ville, Montréal-Nord, Ville d’Anjou, Rivière-des-Prairies. Ça fait des années qu’elle le fait élire...


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27 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    3 novembre 2013

    Oui, le laisser-faire. Et que dire des paradis fiscaux et du blanchiment d'argent? Et la mafia sévirait au Québec et non à Ottawa ou à Toronto ou Vancouver. Un peu de courage à travers ce pays pourrait nous faire perdre toutes nos illusions. On y découvrirait ce qu'on découvre au Québec, car il y a de l'"argent à faire" partout, et encore plus à Ottawa.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 novembre 2013

    Un an déjà, mais le sujet est loin d'être démodé.
    J'ai cru que le billet datait de vendredi.
    Combien de temps les gens qui ont des noms à consonances italiennes seront-ils toujours des Italiens ? -- AlainMaronani
    Tant qu'ils ne s'identifieront pas comme uniquement Québécois.

  • Francis Déry Répondre

    14 novembre 2012

    Le problème de la Mafia en Italie est qu'elle fut installée par l'Oncle Sam qui ne voulait pas que les Communistes succèdent aux Fascistes.
    Le Club au Pouvoir, fidèle serviteur de l'OTAN, est celui de la Loge Propaganda Due du Grande Oriente d'Italia fondé par les Bonapartistes. Les Balises d'Anderson devaient interdire les liens entre les loges anglaises et P2, mais elles ont existé. P2 a perdu sa reconnaissance suite au scandale de la Banco Ambrosiano. La création d'une loge-mère italienne pour remplacer le Grande Oriente reste un échec avec une coquille vide. La Grande-Bretagne ne veut pas trop ébruiter ses liens maçonniques avec Mussolini.
    Au Québec, les Italiens ont su profiter des structures politiques qui favorisent la corruption depuis l'Acte de Québec. La Maçonnerie a pour but d'arrimer la classe politique et le corps des fonctionnaires avec le Pouvoir de l'Establishment et de la fidéliser. Les Patriotes furent de ces loges francophones qui revendiquaient plus de pouvoirs et un gouvernement responsable au peuple, et non à la Clique du Château. Les soutiens anglais de la Clique se retrouvaient dans la loge St.Paul#374, qui s'était détachée de la Grande Loge du Québec pour relever directement de la Grande Loge Unie d'Angleterre. Écrasés après les Troubles de 1837, ce sont des politiciens collaborationnistes qui nous relèvent :
    Louis-Hyppolyte Lafontaine, ami de Baldwin.

    Le mot "ami" a un sens différent de celui du commun. C'est l'époque des "Friends Societies" ou Sociétés d'Amis. Il tisse les relations du Parti Libéral.
    George-Étienne Cartier, jadis un Patriote, s'est joint au cabinet d'étude de Louis-H. Lafontaine en tant qu'avocat et organisateur électoral. Puis, il s'est lancé en politique et devint l'ami loyal du Conservateur John A. MacDonald. Bref, le Québec était livré à la Confédération. Cartier était proche du Grand Trunk et des chemins de fers en général qui devenaient l'épine dorsale de l'expansion territoriale. Les routes terrestres étaient moins importantes à l'ère de la carriole. Il introduit le bill du Canadian Pacific Railways et mourra alors qu'un scandale financier secoue Macdonald corrompu par Allan Hughe de Montréal.
    Le principe pour corrompre un nouveau politicien qui promet, c'est d'abord la flatterie et les invitations dans des clubs. Puis vient l'intéressement. On peut penser au séjour de Sarközy à Sagard.
    Ceux qui acceptent de bonne grâces se font soutenir au niveau des élections. Les fonctionnaires embarquent dans les clubs pour faciliter les promotions. La franc-maçonnerie avec ses régalia et banquets coûte très cher. Elle est donc ouverte à la corruption. Pour une main-mise sur le Québec, un Canadien-Français de service est promu comme une étoile.
    Le poulain Louis-Joseph Forget fait sa fortune à la Bourse et en devient le président de 1895 à 1896. Il démarre le service de tramway électrifié à Montréal et investit dans l'électricité ce qui lui ouvre les portes du CA du Canadian Pacific. Pas de quoi fouetter un chat, les rapports entre la finance et le politique restent toujours incestueux.
    La rationalisation dans les services d'électricité et de gaz mène aux consolidations et au monopole de la Montreal Light, Heat and Power mené par son neveu Rodolphe Forget qui le suit dans son sillon dans le CA de la Bourse de Montréal. Ce clan de stars canadiens-français prélude le clan Desmarais. Le monopole abusif de la Montreal LH&P nuit à l'effort de guerre et conduit à sa nationalisation par Adélard Godbout pour former Hydro-Québec en 1944.
    Ce n'est pas la Mafia, mais je suis surpris que le maire de Montréal, James Cochrane, fut un entrepreneur en construction et voirie. Il fonda entre autres la Sicily Asphalt Paving Company, qui est à distinguer de la Sicilian Asphalt Paving Company de New York, ou de la Sicilian Asphalt Paving & Contracting Company en Louisine.
    http://grandquebec.com/gens-du-pays/james-cochrane/
    La famille Simard de Sorel a prospéré grâces aux contrats fédéraux en période de guerre dans les chantiers maritimes de Sorel. Puis, ils se sont diversifiés dans le béton et l'asphalte avec Simard-Beaudry, pour lequel travaillait Robert Bourassa. Les grands chantiers du Stade Olympique et des chantiers routiers a dû être profitable avec Bourassa au pouvoir et Tommy D'Errico (Beaver Asphalt) qui s'occupait de la caisse du Parti.
    Est-ce une surprise que Arthur Porter IV impliqué dans une kyrielle de marchandages et de scandales, et dont les champs d'activités vont de la vérification des activités du SCRS, la gestion hospitalière, la gestion à McGill, membre du CA de Air Canada, membre du Conseil Privé, etc..., soit un franc-maçon depuis plus de 35 ans, et Shriner depuis 20 ans (Grand Maître 33e) ?
    http://www.thechildren.com/fr/nouvelles/nouvelles.aspx?id=877
    http://www.premier.gouv.qc.ca/actualites/communiques/details.asp?idCommunique=173
    Pourquoi un tel pourri pouvait agir aussi impunément et se faire honorer sans bornes ?
    http://roughashlar.com/cgi-bin/baccalendar.cgi?action=viewevent&eventid=9990235929840

    L'Histoire est loin de se finir.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2012

    Jean Charest assume ses responsabilités devant l'Assemblée nationale.
    http://www.youtube.com/watch?v=FD4ozpBFrkc

  • Archives de Vigile Répondre

    7 novembre 2012

    Encore une fois le monde a l'envers de la libérasterie.

    Coderre ou le faites ce que je dit et non pas ce que je fais.

    Agence QMI
    Huguette Young
    06/11/2012 17h31

    Démission: Gérald Tremblay a bien fait, selon Denis Coderre
    C'est exactement ce que cet ex lieutenant de Jean Chrétien aurait du faire a la suite du scandale des commandites ..démissionner mais il ne l'as pas fait
    Maintenant il aspire a le remplacer comme maire de Montréal.
    C'est pas mal fort de café

  • Archives de Vigile Répondre

    5 novembre 2012

    Trop drôle: Antoine Robitaille du Devoir nous rapporte les paroles de Sam Hamad hier 04-11-2012 à Laroque-Lapierre à TVA:
    Hamad CONTRE l'intégrité?
    «Tout ce qui est l'intégrité, la lutte contre la collusion, nous sommes là pour travailler contre ça»,
    a déclaré à Larocque-Lapierre l'ancien ministre des Transports, Sam Hamad, au nom de l'opposition libérale.
    http://www.ledevoir.com/opinion/blogues/mots-et-maux-de-la-politique/363150/hamad-contre-l-integrite
    Non mais quand çà sort de même à TV,faut quand même qu'il y ait un petit fond de ''vérité''...

  • Jean Lespérance Répondre

    4 novembre 2012

    M.Goyette,
    Pas sûr que Jean Charest préparait sa sortie, vous savez c'est très difficile de partir quand le coffre-fort est tellement plein qu'on n'est plus capable de le refermer.
    Ça ne donne pas le goût de partir. Mais quand le coffre-fort est vide, c'est beaucoup plus facile. Pas de pouvoirs, pas de contrats, pas de contrats, pas besoin de coffre-fort. S'il avait gagné, il aurait eu besoin de 2 coffres-forts, mais il a perdu. Ah! le pauvre homme!

  • Archives de Vigile Répondre

    4 novembre 2012

    Gros suspense.
    Qui va démissionner le premier, Vaillancourt ou Tremblay?
    Les paris sont ouverts.
    Note: 3% des gains vont aller à la mafia, 2.5% aux Maires.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 novembre 2012

    Jean Charest préparait sa sortie, même s'il avait gagné.
    En effet Jean Charest la magouille ne serait pas resté plus longtemps que les Maires Vaillancourt et Tremblay avec leur budget officiel et officieux. Parions qu'il se levait et quittait lui-aussi son bureau quand ses bailleurs de fond revenaient remplir le coffre-fort de leur tournée de St-Léonard.
    http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2012/11/04/003-charest-elections-sortie.shtml

  • Archives de Vigile Répondre

    4 novembre 2012

    Les vrais raisons du départ du commissaire Zaccardelli ,de la GRC, demeurent secrètes. Personnellement, je crois qu'il faut enquêter du coté des relations entre le PLC et Zaccardelli. Plus particulièrement des liens incestueux entre le PLC et une certaine parti de la communauté canado-italienne....
    Si on examine attentivement le dossier COLISÉE, on se rend compte que l’enquête a connu de vrais développement....après
    le congédiement, par Harper, du commissaire Zaccardelli.
    M. Zaccardelli, originaire de Saint-Léonard, n'était pas le choix de l’establishment du renseignement lors de sa nomination. Cette nomination fut un choix politique du PLC.
    Quel groupe, au sein du PLC, a influencé le PM Chrétien lors
    de la nomination de ce candidat inattendu ?
    Quant a la collaboration ACTUELLE de la GRC, M.L'Espérance , on peut se référer aux opérations CARNEGIE, ROCHE ou COLISÉE .
    http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201107/05/01-4415356-commandites-la-grc-nenquete-presque-plus-sur-le-dossier.php
    http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2009/12/08/003-Corbeil-fraude-plc-Galiano.shtml
    http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/crise-dans-la-construction/201208/10/01-4563895-operation-coche-portraits-des-quatre-accuses.php
    http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/commission-charbonneau/201205/16/01-4525708-la-grc-remet-100-videos-a-la-commission-charbonneau.php
    http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/faitsdivers/archives/2012/08/20120809-083751.html
    http://www.vigile.net/L-affaire-BO-XILAI-et-les
    Cette collaboration entre la GRC et la SQ s'accentuera-t-elle au cours des prochaines années ? Je le crois; du moins dans les dossiers ou les deux gouvernements trouveront des intérêts convergents.
    Cette collaboration du fédéral ne se limitera pas a la GRC.
    Revenu Canada semble vouloir nettoyer ses écuries. D'autres agences de l’establishment du renseignement ont contribué et contribueront. Le décryptage et le partage de millions de communications du réseau "sécurisé" de Research in Motion me semble un bon exemple...

  • Jean Lespérance Répondre

    4 novembre 2012

    M.Dion, je crois que vous êtes un peu naïf quand vous pensez que la GRC, nos Grands Ripoux Canadiens vont collaborer à nettoyer tout ce réseau de mafiosi libéraux.
    Dès qu'on touche aux politiciens, la GRC ne fait rien. Elle les protège ou les fait chanter. Combien de chefs en poste de la GRC ont commis des crimes et n'ont pas été punis? Pourquoi?
    De temps en temps la GRC agit sur la mafia, mais dès que ça touche un politicien, tout s'arrête. Ils essaient d'amasser
    assez de preuves pour en faire condamner un sans qu'un politicien soit touché, c'est pourquoi c'est tellement long. On isole les crimes contre la personne des crimes de la corruption auxquels sont mêlés les candidats libéraux.
    La corruption, la fraude même de milliards dans l'esprit de nos tribunaux, c'est considéré comme un délit mineur quelqu'en soit les conséquences. On ne va pas s'attarder à pincer un politicien pour un délit mineur.
    Il suffit de comprendre pourquoi on a donné autant d'argent aux banques ( 114 milliards au moins) sans rien demander en retour, sans être remboursés, pour en venir à la conclusion que voler de l'argent sans violence est un petit délit mineur semblable à un vol à l'étalage. Alors pourquoi les politiciens s'en priveraint-ils?
    Tout ce qui s'appelle vol et corruption fait partie intégrante de la politique. La GRC n'y touche pas et n'y touchera pas.

  • Francis Déry Répondre

    4 novembre 2012

    Demandez à Umberto DiGenova ce que c'est d'être mis au ban par sa propre communauté.
    Il n'y a pas de leaders italo-canadiens ou italo-québécois anti-Mafia parce que la Mafia est trop forte et les brise avant qu'ils développent leur action.
    Jadis, les Mafiosi devaient rencontrer l'opposition des fascistes dans leur communauté. Le passé fasciste devient plus une gêne maintenant. Ou plutôt, c'est une tache sur les familles. Les Américains sortaient les Capi de la Mafia des prisons de Mussolini pour qu'ils puissent remplacer les cadres fascistes et avoir une contre-force contre les Communistes.
    Les Communistes peuvent aussi faire obstacle, mais la nature idéologique empêche de développer un esprit communautaire spécifiquement italien dans la diaspora. Ils ne fourniront pas les chefs.
    Les Italiens libéraux (sens originel) s'accommodent comme d'habitude au système de la Pieuvre.
    Pour répondre à Alain Maronani, la Mafia italienne a choisi ses activités dans les secteurs qu'elle connaît bien. La construction et la voirie en sont. À peu près toutes les grandes compagnies de construction furent bâties ou acquises par des Italiens. C'est elle qui contrôle les flux de drogues aux aéroports et ports. Les motards font la distribution en région ou dans certains quartiers. Les gangs de rue la distribue dans les autres secteurs. La Mafia ne peut se passer de leur circuits de distribution.
    Par contre, les activités des cafés italiens permettent les comptoirs.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 novembre 2012

    De nombreux fédéralistes se servent du prétexte de leur appartenance a des réseaux fédéralistes pour voler des fonds publiques. Cela était vrai avec le scandales des commandites.......et cela continue avec le réseau criminel libéral-mafieux-fédéralistes. Tout ces criminels ne se battent plus depuis longtemps pour un Canada plus unis......mais bien pour un porte-monnaie plus garni .
    Ceci étant dit, ces criminels proviennent-ils exclusivement de la communauté canado-italienne ? Non. Proviennent-ils
    majoritairement du PLQ et du PLC ? Oui. Le PQ, dans son ensemble, est-il PLUS honnête que le PLQ ? Oui.
    Je vote pour le PQ depuis 25 ans; un PQ PLUS honnête que le PLQ, PLUS pro-environnement, PLUS en faveur de la classe moyenne, MOINS collé sur les Desmarais. Le PQ : des gestionnaires d'expériences de centre-gauche.
    En tant que sympathisant du NPD, j'ai honte de tout ces fédéralistes corrompus. Ils prétendent représenter le Canada auprès des québecois. En fait, la plupart se servent du prétexte de leur appartenance a des réseaux fédéralistes pour voler. Ce réseau de criminels libéral-mafieux-fédéralistes devra être neutralisé. C'est une catastrophe majeure pour l'image du Canada auprès des Québécois .
    Je crois même que certaines agences fédérales de renseignements ONT collaboré et VONT collaboré avec la SQ (MARTEAU). Ottawa a fait, je crois, la même lecture que moi, la même conclusion quant aux conséquences pour l'image du Canada au Québec.
    Plusieurs nieront cette collaboration des pouvoir fédéraux
    avec la SQ ; ils donneront l'exemple du refus de la GRC de fournir les bandes de l'opération COLISÉE a la commission Charbonneau. (La commission a du faire usage de la cour pour obtenir les données de COLISÉE). Je suis d'opinion que ce n'est qu'un spectacle destiné aux média. Les agents fédéraux collaboreront bel et bien dans cette lutte de l'escouade MARTEAU contre ce réseau libéral-mafieux-fédéralistes.
    Ce sera avantageux pour l'image du Canada.....et pour nos finances publiques au Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 novembre 2012

    Maronani, qui en est à son xième nick, est un troll.
    Je ne l'ai jamais vu pondre un seul texte souverainiste. Il ne fait que provoquer sans rien n'a apporter au débat.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 novembre 2012

    @martin perron
    maronani pas moronani ni marinoni, je ne fabrique pas de vélos...
    Vous devriez d'abord prêtez attention à ma citation de Robert Kurtz, et peut-être acheter et lire le bouquin.
    Combien de temps les gens qui ont des noms à consonances italiennes seront-ils toujours des Italiens ? Maintenant une grande partie de ces gens sont nés ici et ils ont les mêmes droits et devoirs que vous.
    Je souligne que stigmatiser une communauté peut importe son origine ou sa culture, lui supposer une faute collective, un comportement douteux, se plaindre du manque de réactions des dirigeants de la communauté italienne (si même s'ils existaient de qui sont-ils représentatifs exactement ?) ne mène à rien, sinon a exciter la foule...Il suffit de lire les réactions (il faut parler le St Leonard....).
    On pourrait de la même facon stigmatiser les juifs (c'est déjà fait...), les Newfie, les Auvergnats ou pourquoi pas les Bretons...ou les Basques (qui portent toujours des bérêts), les Grecs qui sont paresseux, etc...
    Il s'agit d'un système de copinage qui va bien au delà de la "communauté italienne". Il n'existe pas de corrompteurs sans corrompus, les uns ne vont pas sans les autres.
    Nous ne sommes pas à Palerme, contrairement au titre de l'intervention, justement, ou quand vous refusez à la mafia, vous mettez votre vie en danger et il suffisait d'écouter les témoignages hallucinants des ingénieurs de la Ville de Montréal, qui ont trouvés normal de recevoir des avantages en nature...de la disparition simultanés des maires des deux plus grosses ville du Québec, la grippe peut-être ?, pour se rendre compte que la corruption est bien plus largement diffuse et acceptée par la société québécoise. est-ce si différent ailleurs ? Je ne pense pas.
    Autre temps, autre lieu, j'ai travaillé comme consultant indépendant, pour une firme de technologie, qui existe toujours, et qui avait des vice-présidents surnommés des "vices-présidents tablettes"...à 300.000 $ par an pendant cinq années...
    Particularités ?
    Ils avaient tous été vice-ministre ou très haut fonctionnaire, étaient en retraite, et venaient faire leur pactole, après avoir fourni et facilité des contrats gouvernementaux très importants, à cette même firme...Rassurez-vous l'histoire se déroulait aussi bien avec un gouvernement du PQ que du PLQ et il n'y avait pas l'ombre d'un Italien...
    Voyez tout le monde s'excite sur les trottoirs, je voudrais savoir qui actuellement passe à la caisse pour les contrats informatiques du gouvernement ( 2.6 milliards par année...), le dossier informatisé du médecin, sur lequel Québec a dépensé 500 millions de $, sans résultat, avec ses partenaires...
    La corruption est un constituant essentiel et incontournable des relations entre tout ceux qui ont quelque chose à monnayer et sont prêts ou sont forcés de le faire, sont en position de donner ou d'accorder, et ceux qui sont prêts à payer.
    Danton sous la révolution francaise s'est immensément enrichi car il avait les informations privilégiées avant tout le monde, Talleyrand ministre des affaires étrangères de l'Empereur, faisait payer les ambassadeurs pour pouvoir rencontrer Napoleon, etc..
    Il n'y plus beaucoup de St-Just ou de Robespierre...
    Cheap shot....

  • Martin Perron Répondre

    2 novembre 2012

    Merci M. Le Hir de nous informer si bien et de poser les bonnes questions. Les commentaires des lecteurs de Vigile sont aussi toujours très instructifs, il y a même M. Moronani qui fournit quelques exemples de corruption à l'européenne, mais le propos de son intervention détonne.
    En avez-vous assez comme moi de ceux qui s'empressent toujours de nous culpabiliser, de brandir tout de suite les accusations de racisme (ou d'antisémitisme M. Moronani?) pour nous faire taire et ainsi laisser libre cours aux activités criminelles de personnes parce qu'ils sont issus de communautés d'immigrants? Les Québécois, comme toute société normale par le droit du sol, ont le devoir impérieux de se défendre contre une communauté étrangère, quelle qu'elle soit, qui profiterait de leur hospitalité pour miner la société en se livrant au vol, à la corruption et au meurtre. Sinon, c'est le monde à l'envers!

  • Archives de Vigile Répondre

    2 novembre 2012

    Le véritable problème avec les italos-montréalais est que ces gens sont en admiration devant leurs demis-dieux mafiosos.Pour avoir connu personnellement beaucoup d'italiens , une fête , un party ou tout autre rassemblement social pour être réusssi ,doit obligatoirement inclure au moins un membre officiel de la Mafia , ces gens sont respectés,admirés par la communautée italo-montréalaise , ils symbolisent le pouvoir ,la réussite
    Et ce sont pour la plupart des petits soldats Libéraux , et leurs sport favori est de manger du "souverainiste "

  • Archives de Vigile Répondre

    2 novembre 2012


    Bonjour a tous, je viens de lire un commentaire daté du
    28 septembre 2010, par Jacques Noel.
    J'aimerais vous remercier M. Noel. Vous m'avez fait rire aux larmes ce matin ! Voici votre commentaire : CITATION

    Sapristi, un 2e article de la Gazette qui va dans le même sens et qui souligne que les scandales sont toujours l’oeuvre des Feds ! Un de plus et je m’abonne...
    FIN DE CITATION
    Je demeure convaincu que vous n'avez pas pris d'abonnement
    a ce journal....incendiaire : )

  • Marcel Haché Répondre

    2 novembre 2012

    Si le P.Q. est sérieux, si le gouvernement péquiste est sérieux, si toute la gauche est sérieuse, et si les indépendantistes sont sérieux itou, un barrage à la mairie de Montréal devrait être fait comme un cordon sanitaire autour de Denis Coderre. Sinon, aussi bien garder Gérald Tremblay. Sinon, aussi bien cesser de Rêver…

  • Archives de Vigile Répondre

    2 novembre 2012

    J'étudiais en Italie en 1986 à l'époque des premiers grands procès sur la mafia. Des centaines de mafieux étaient jugés en même temps. Ils avaient construit un tribunal spécial comme on a fait ici avec les Hells. Et tout reposait sur les délateurs qui avaient changé leur capot de bord,comme ici. A l'époque, les Italiens croyaient vraiment qu'ils avaient la mafia dans les cordes.
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    La semaine passée, Thalassa a fait un excellent reportage sur les Siciliens qui affrontent courageusement la mafia.
    http://www.thalassa.france3.fr/index-fr.php?page=archives&id=443
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    J'ai déjà fait un texte sur l'histoire des Italiens à Montréal. 90% sont rentrés via les programmes de parainnage.
    http://www.vigile.net/La-lecon-italienne
    Les premiers Italiens sont arrivés au Québec à la fin du 19e siècle. Ils venaient pour travailler dans les mines et la forêt, pas pour immigrer. Ils étaient à peine 5,000 en 1905. Un siècle plus tard, le Québec compte 300,000 personnes d’origine italienne, un habitant sur 26. Les chiffres sont saisissants : 60 fois plus que les premiers arrivés en un siècle à peine ! Saisissants de voir à quel point une petite immigration au départ peut changer rapidement la texture d’une société
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    Un grand nombre des scandales politiques au Québec impliquent des entrepreneurs italiens et des politiciens québécois. C'est un peu ce que l'on voit présentement avec la collusion et la corruption
    http://www.vigile.net/Les-gros-scandales-au-Quebec

    Bourassa I et la viande avariée. Viande vendue par la mafia dans ses pizzérias, la même mafia qui avait subventionné la course à la chefferie de Pierre Laporte (au point où on a longtemps pensé que c’était elle qui l’avait assassiné !)
    Bourassa II et Beaver construction du Sénateur Rizzuto, finalement condamné quelques années à peine avant sa mort.
    Chrétien, Gagliano, Morselli et les commandites
    Le maire Tremblay, Tony Acurso et ses compteurs d’eau
    Charest, Tomassi et ses garderies
    Charest, Fava et les juges.


  • Archives de Vigile Répondre

    2 novembre 2012

    Je crois que Denis Coderre devrait se méfier. 25 ans de fréquentations et de contributions de la communauté canado-italienne, ça laisse des traces. Cet article d'aujourd'hui de LAPRESSE
    a Desmarais est , comment dire , réjouissant ? Inquiétant ?
    Hilarant ?
    Voici le lien : http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201211/01/01-4589517-coderre-a-recu-des-dons-dorigine-douteuse.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_les-plus-populaires-title_article_ECRAN1POS1
    Nous avons eu une autruche comme maire. C'est déjà trop.
    Reste chez toi , Denis. Cogeco cherche un farfadet pour remplacer le lobbyiste Jean Lapierre.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 novembre 2012

    Denis Coderre ? La communauté canado-italienne de Montréal
    le finance et le prépare depuis 20 ans. La mafia travaille discrètement pour faire tomber le maire Tremblay, dit l'autruche. Denis, votre rente du fédéral acquise, n'allez pas faire un fou de vous. Take the
    money and run.

  • Jean Lespérance Répondre

    1 novembre 2012

    Mais M.Le Hir, le silence est facile à comprendre, aucun italien va se risquer à parler contre ce qui se passe, contre la corruption. Ils vont tous vous dire, le pane passe avant tout. Les compagnies italiennes vivent en grande partie du racket de la corruption, beaucoup d'emplois en dépendent.
    Si quelqu'un parle, on va le barrer, lui et sa famille pour se venger.
    Il ne leur vient pas à l'idée qu'ils pourraient être embauchés par d'autres qui ne sont pas italiens. La vie avec les bandits, les corrompus est tellement facile, ils s'y résignent. Le système, c'est la vie, on ne va pas dénoncer un membre de la famiglia. Ils se résignent à la corruption par manque de courage, par héritage ou pérennité. C'est triste mais c'est comme ça.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 novembre 2012

    Pour citer Robert Kurtz ("Avis aux naufragés")
    "Le jeu de société le plus populaire, c’est la chasse aux boucs émissaires. Quand un grand ratage collectif a eu lieu, la faute en incombe, dans la plupart des cas, non pas a la chose même mais aux personnes. Jamais ce ne sont des objectifs hybrides, des rapports sociaux destructeurs ou des structures contradictoires que l’on tient pour reponsables, mais toujours le manque de volonté des sujets, leur incapacité, voire leur mauvaise volonté. Il est tout de même plus facile de couper des têtes que de renverser des rapports de domination existants et de changer des formes sociales"
    Surprenant, Tremblay, Vaillancourt, SNC-Lavalin, Maurice "Mom" Boucher, tous des Italiens....on devrait supposer que la communauté italienne, combien sont nés ici d'ailleurs ?.., doivent se conformer a un culte du silence.
    Devraient-ils faire repentance et battre leur coulpe sur la place publique ? Au nom de quoi d'ailleurs ? Et pour qui ?
    On a déjà vu dans le passé, des communautés globalement accusées et parfois victimisées. Sinistre souvenirs.
    C'est pas fort tout ca....
    Josée Di Stasio va surement intervenir, elle s'occupe de cuisine...
    C'est vrai la Sicile c'est très beau, comme a peu près partout en Italie...ce qui m'avait frappé c'était les routes payées par la CEE, qui ne menaient nulle part ou jamais terminées gracieuseté de la mafia, le fait que Bruxelles a découvert les sommes astronomiques versés aux exploitations laitières siciliennes...pas beaucoup de vaches en Sicile...
    Autrement Palerme ou Syracuse, la vallée des Temples à Agrigente, le vin sicilien, les gens et surtout l'architecture dont nous devrions nous inspirer un peu afin d'éviter les horreurs immobilières et architecturales qui poussent partout...y compris à Saint Léonard, sans évoquer le faux chateau Louis XVI de Sagard.
    http://www.sicile-sicilia.net/agrigente-vallee-des-temples.html
    https://en.wikipedia.org/wiki/Syracuse,_Sicily

  • Archives de Vigile Répondre

    1 novembre 2012


    Monsieur Le Hir

    Vous mettez le doigt sur le bobo quand vous écrivez :
    Le vrai crime, celui qui est à la source de tout le mal que nous découvrons aujourd’hui, c’est celui de tous ceux qui savaient et qui ont sciemment et délibérément choisi de fermer les yeux ou même de se rendre complices, à Montréal, à Laval, à Québec, à Ottawa, et ailleurs.
    En quoi est ce différent pour des fonctionnaires comme les ingénieurs Leclerc et Surprenant d'accepter des cadeaux et des billets pour allez jouer au golf avec Rizutto est -il si différent que de recevoir des billet venant de Lino Zambitto pour allez voir Céline a Las Vegas comme Nathalie Normandeau en as reçu et accepter ?
    Une culture de la corruption propre aux libéraux autant a Ottawa avec le scandale des commandites qu'avec le régime Charest qui as fermer volontairement les yeux la dessus refusant de condamner la ministre Normandeau qui j'espère seras convoquer devant la commission Charbonneau pour s'expliquer
    Les 40 fois merci qu'elle lui retourne pour les 40 roses qu'elle as recu ¸a son anniversaire en disent long sur l'intimité que les libéraux entretenaient avec les corupteurs.
    Ce soir j'écoutais Sam Hamad s'opposer et critiquer les mesures que le parti Québécois voulait mettre en place.
    On comprend pourquoi les libéraux corrompu n'en veulent pas car Sam Hamad fait partie ce parti politique irréformable au niveau de la corruption.
    Ce que les libéraux recherchent c'est de gagner du temps pour que rien ne change.
    L'opération Coderre ne vise qu'as assurer la succession libérale a la mairie de Montréal pour le remplacer par un autre libéral.

    Certain fait rapporter sur Denis Coderre et le role qu'il as jouer dans le scandale des commandites comme lieutenant de Jean Chrétien laisse songeur pour toute personne qui ne souffre pas d'aveuglement volontaire
    Denis Coderre était président du Conseil privé en 2003 et 2004.
    Un vidéo, filmé en 2001 et présenté lors de l'anniversaire du président de l'agence Everest
    Everest, a fait des vagues en 2004. En 2000, alors que Denis Coderre occupait la fonction de
    secrétaire d'État au sport amateur, la compagnie de Claude Boulay s'était vue octroyer un contrat
    de 500 000 $ pour une consultation portant sur le sport amateur.
    Groupe Everest/Media/I.D.A. Vision (Montréal, dirigée par Claude Boulay): En mai 2002, le ministre des Travaux publics, Don Boudria, fut rétrogradé au sein du cabinet après les révélations au sujet d'un week-end de ski passé au chalet de Claude Boulay. À la même époque, le ministre de l'Immigration, Denis Coderre, fut assailli de questions après avoir admis qu'il avait habité un condominium appartenant à M. Boulay en 1997.
    LCN 13 mars 2004
    Jean Chrétien et trois ministres savaient tout.
    Jean Chrétien, Alfonso Gagliano, Don Boudria et Denis Coderre savaient tout sur la gestion des commandites fédérales. C’est ce qu’affirme une employée travaillant au bureau qui gérait l’argent du programme. Dans son témoignage choc au Toronto Star, la femme, qui a conservé l’anonymat, a indiqué que l’entourage de M. Chrétien intervenait souvent dans la gestion du programme.
    Selon elle, les protagonistes dans cette saga mettaient des mesures en place pour que toutes les réunions avec l’administrateur du programme, Pierre Tremblay, demeurent secrètes.
    La femme dit être prête à témoigner dans le cadre l’enquête publique ordonnée par Paul Martin.
    Comme quoi que ce n'est pas avec Coderre le commanditeur que les choses vont changer.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 novembre 2012

    M. Le Hir
    Ce n'est qu'une hypothèse mais il me semble que le gouvernement canadien entretient une relation donnant donnant avec la mafia. Ottawa ferme les yeux sur l'importation de la drogue ainsi que sur le traffic de biens de consommation de luxe dont un pourcentage des recettes se retrouvent dans les coffres des partis politiques fédéralistes contre une collaboration avec la mafia des mouvements terroristes facilement détectables par ces contrebandiers experts qui échappent à la surveillance de la RCMP qui fait du neuf à cinq et qui prend congé les week-end.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 novembre 2012

    Pour réussir en politique aujourd'hui au Québec, mieux vaut apprendre à s'exprimer dans la langue de St-Léonard.