Hausse des frais de scolarité

OUI mais…

C’est arrogant pas à peu près !

Tribune libre

Je suis pour une hausse des frais de scolarité mais seulement après que le gaspillage et les injustices suivantes auront été éliminés.
Les Commissions Scolaires inutiles, nuisibles et coûteuses. Les Régies régionales de la santé inutiles, nuisibles et coûteuses. Les subventions aux grandes entreprises. L’évasion fiscale des banques et des multimillionnaires. L’imposition des profits exorbitants des entreprises. Le gel du salaire des gestionnaires d’université pour les trois prochaines années et une réduction de salaire aux recteurs qui n’égaleront pas ou ne maintiendront pas le pourcentage de financement privé équivalent à celui de McGill.
Sachant qu’à peu près rien de ceci ne se fera, les étudiants ont raison de s’opposer à la hausse de $1500 sur 3 ans. Cette augmentation revient à demander aux étudiants de s’endetter encore plus pour financer l’incompétence de gestion des recteurs d’université et du gouvernement Charest.
C’est arrogant pas à peu près !


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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    8 décembre 2010

    P.S.
    Surtout que les banques canadiennes ont réalisé un profit NET de $20 milliards en 2010.
    Si nos politiciens avaient des couilles entre les deux jambes, ils taxeraient ces profits pour obliger les banques à contribuer de façon significative au fonctionnement et au développement de la société.
    Si cela était fait avec toutes les entreprises, pas un seul étudiant ne serait justifié de descendre dans la rue pour contester les augmentations de frais universitaires.

  • Martin Lavoie Répondre

    8 décembre 2010

    Voilà qui est clair. J'abonde dans votre sens. Quand donc reprendrons-nous la main sur notre gestion. Il est plus que temps.

  • Lise Pelletier Répondre

    8 décembre 2010

    le vieux sage, bonjour
    Absolument d'accord avec votre propos qui pourrait s'appliquer à toutes les hausses de tarifs du budget Bachand
    pourquoi ne pas écrire aussi votre commentaire dans
    Le Devoir
    voir tribune libre :
    quand les universitaires font de la propagande
    Lise Pelletier