La ministre fédérale du Tourisme, Mélanie Joly, était de passage à Québec, mercredi matin, pour annoncer l’octroi de 2 M$ à l’industrie touristique de Québec pour le développement des marchés internationaux.
La ministre a confirmé un investissement de 1 920 000 $ sur une période de trois ans pour « la mise en œuvre du plan de commercialisation hors Québec de l’Office du tourisme de Québec ».
« C’est de cette façon que le gouvernement fédéral peut aider l’Office du tourisme de Québec, en donnant des moyens d’aller déployer leurs ailes à l’international », a souligné la ministre.
Campagnes marketing
Le nouveau directeur de l’Office du tourisme de Québec (OTQ), Benoit Pigeon, a précisé que la somme servira principalement à des campagnes marketing visant les marchés français et américain.
Une nouvelle campagne mettant en vedette la chef française Amandine Chaignot sera d’ailleurs lancée prochainement. « Elle découvrira une ville aux contrastes uniques, aux lieux magiques, aux rencontres authentiques, où Québec devient un conte à ciel ouvert », explique M. Pigeon.
Ce dernier se réjouit de voir que le tourisme semble l’une des priorités du gouvernement fédéral avec la tournée actuelle de plusieurs régions par la ministre Joly, où des sommes importantes sont octroyées.
La pénurie toujours à l’avant-plan
Mais au-delà du développement des nouveaux marchés, la question de la pénurie de main-d’œuvre revient inévitablement lorsqu’est abordé le thème du tourisme. La ministre fédérale s’est dite bien consciente du phénomène et assure son entière collaboration à l’industrie pour trouver des solutions.
Elle cite notamment les mesures fiscales facilitant le retour au travail de personnes aînées, ajoutant malgré tout qu’il faudra en faire plus.
« On le sait que le problème est présent et on veut travailler avec le gouvernement du Québec pour régler le problème. Et je pense qu’on doit aussi bâtir la crédibilité du secteur touristique, pour démontrer qu’on peut faire carrière dans ce secteur et avoir une bonne vie, un beau succès », croit Mélanie Joly.
L’OTQ se dit soulagé de voir que les acteurs des différents paliers sont sensibilisés à la question de la pénurie.
« Il y a des instances importantes, des équipes importantes, des budgets qui sont mis en place pour trouver des solutions et on veut y contribuer au maximum », précise de son côté Benoit Pigeon, soulignant cependant que « tout le travail reste à faire ».