Invitation aux désillusionnés du PQ

On est le seul parti qui prône en priorité la souveraineté du québec

La porte est ouverte aux bâtisseurs

Tribune libre

D’entrée de jeu, une mise au point s’impose : malgré le départ de Jean-Martin Aussant, Option nationale est là pour rester! Quant à ceux et celles qui voient dans la démission du chef d’ON l’occasion de garnir le membership du PQ, ils trouveront une fin de non-recevoir pour ce parti usé par des années de pouvoir, particulièrement les années post référendaires de 1995 qui ont vu l’option souverainiste reléguée dans le placard des vieilles rengaines reliées à la gouvernance souverainiste de Pauline Marois.
Quant à vous toutes et tous qui êtes désabusés des sempiternelles tergiversations et des reculs répétitifs du PQ concernant ses promesses électorales, la porte d’Option nationale vous est grande ouverte. À cet effet, je vous propose cet extrait de Jean-Martin Aussant prononcé lors de son allocution annonçant son départ de la vie politique le 19 juin :
« Laissez-moi vous rappeler quelques faits : en quelques mois, en pleine période de cynisme politique ambiant, un tout nouveau parti réussit à recruter 8 000 membres; il réussit à présenter 120 candidats, dans toutes les régions du Québec; il réussit à recueillir plus de 80 000 votes à sa première élection malgré ses moyens limités et plusieurs appels au vote stratégique; et il réussit à doubler son niveau d’appui dans les sondages depuis cette première élection. À mes yeux, un tel parti peut et doit continuer à faire progresser la cause qui l’a vu naître.
Depuis sa fondation, Option nationale a intéressé pour la première fois des milliers de gens à la politique et à la souveraineté, en bonne partie des jeunes. Une telle réussite vaut de l’or pour une société. L’espoir qu’incarne Option nationale pour tous ces gens doit se poursuivre. Le Québec en a besoin. »
Et que dire de l’appel vibrant de Catherine Dorion à la mobilisation pour l’accession du Québec à son statut de pays dans un article paru sur la tribune libre de Vigile le l8 septembre 2010 sous le titre
« Avancer malgré le trac » :
« Il s’agit d’un combat entre l’ambition et la peur. Quand un ami nous dit : « je sens que c’est ça que je devrais faire, j’ai envie de ça, mais j’ai peur de ne pas y arriver, de trouver ça trop dur », il est de notre devoir de l’encourager, au courage et à la vraie vie, et non à la peur, à l’aplatissement et à la platitude. Quand les Québécois disent : « j’aimerais ça mais je le sais pus », il est de notre devoir de répondre ! D’être là ! De militer pour le bonheur, pour l’avenir, pour le courage ! C’est ça le rôle d’un politicien, d’un militant ! Pas d’attendre que le monde pense comme lui, de même, par un heureux hasard, pour après ramasser les fruits de ça et se faire élire sans jamais avoir rien fait pour convaincre le monde de ses idées ! »
Option nationale est un paquebot en construction, il a besoin de bras de fer pour l’aider à se mettre à flot et voguer vers sa destination…À vous qui avez été désillusionnés par le PQ et qui avez gardé la flamme nationaliste, Option nationale vous invite à participer activement à l’odyssée qui le conduira à bon port…Ensemble, ON y arrivera!
Henri Marineau
Québec

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Henri Marineau2093 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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18 commentaires

  • Pierre Cloutier Répondre

    23 juin 2013

    Message à Barberis-Gervais
    Continuez à faire de la littérature, cela vaudra mieux. Vous pourrez toujours essayer de me planter en m'injuriant mais cela ne réussira pas. Vous manquez d'arguments et vous vous enlisez à chaque fois.
    A Éric Lévesque
    Révisez vos notions. La souveraineté vient du mot souverain, mais cela ne désigne en aucun cas la souveraineté d'un État. S'il fallait appliquer votre concept, il faudrait conclure que tous ceux et celles qui se définissent comme souverainistes, y compris votre ancien chef, Jean-Martin Aussant, sont des royalistes. Complètement absurde.
    Je ne vois pas comment le Québec peut accéder à son indépendance sans la majorité de la population clairement exprimée dans le cadre d'un référendum.
    On peut faire une déclaration d'indépendance ou faire son LIT comme le souhaite ON, mais cela ne pourra entraîner la reconnaissance de cette indépendance de la part de la communauté internationale, sans l'expression d'une majorité claire des québécois.
    Quand vous dites que le PQ l'a essayé à plusieurs reprises, c'est faux. Il y a eu 2 référendum, celui de 1980, avec une question vague, compliquée et ambiguë et celui de 1995, que l'on a perdu par 50,000 votes, à cause de l'argent et du vote ethnique...
    Je pense que vous auriez besoin d'un petit cours d'histoire politique du Québec. Sur le PQ, vous pourriez toujours lire celui que j'ai écrit et intitulé : Indépendance : Le PQ a trahi ses militants.
    Pierre Cloutier

  • Éric Lévesque Répondre

    23 juin 2013

    @ M. Cloutier, ah bon.... pour le point 1, je disais monarchie car dans le mot souveraineté il y a souverain et on veut se "débarasser" de la reine, pas en avoir une deuxième. Être souverain fait référance à la royauté, au Roi donc la monarchie indirectement.
    Je suis d'accord avec le projet de pays à proposer au Québécois, mais cela a échoué à plusieurs reprises, chez ON ont l'a compris (à part les petites lacunes dans le point 1). Il faut revoir la stratégie référendaire et surtout ne pas répéter les mêmes foutus erreurs du PQ à ce sujet, comme promettre un référendum en fin de mandat à tout bout de champ. Le monde veulent savoir une fois le pays acquis, qu'est-ce que je vais devenir ? c'est cela que les québécois veulent savoir. Est-ce qui vont être plus riches, moins taxés, moins imposés ? etc.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 juin 2013

    Voici la conclusion à tirer, simple et inéluctable.
    Quand quelqu'un se contredit et ne respecte pas ses principes, c'est que ce n'est pas la raison qui le mène. Cette déraison n'a qu'une seule explication: la passion du parti pris anti-Marois.
    Nous avons tenté Louis Champagne et moi de l'expliquer par le ressentiment qui renvoie à des expériences personnelles du passé. Nous aurions voulu éviter ce genre d'explication, mais nous n'avons pas eu le choix. Un tel acharnement ne s'explique hélas pas autrement.
    Cet acharnement à chercher les failles et à être négatif à tout prix est tellement destructeur et déstabilisateur que j'ai été amené à imaginer un dialogue entre deux agents du Service canadien de sécurité (SCRS).
    Agent 1: Quoi faire pour empêcher l'indépendance du Québec?
    Infilter le Parti québécois? Se servir des médias sociaux? Répandre partout que le mari de Pauline Marois s'est enrichi d'une drôle de manière et insister sur la richesse du couple pour susciter la jalousie et l'envie?
    Agent 2, son patron: Nous n'avons pas besoin d'intervenir. Il ne faut surtout pas faire de zèle, Certains qui se disent indépendantistes s'en chargent pour nous. Ils sont très tenaces et très efficaces. Quand je les observe, je ris. Contentons-nous de rire aux exploits de ces losers qui sèment la division dans les esprits et la division du vote. Nous n'avons rien à faire. On s'en va inéluctablement vers Trudeau, Couillard et Coderre. Je me demande comment ils font pour fêter la St-Jean. Ils sont ou masochistes ou inconscients.
    Dans sa chronique du 4 juin 2013, dans le Journal de Montréal, Richard Martineau parle du dézonage de l'île Bizard. Martineau mentionne sa source: "Un lecteur m'a écrit pour me rappeler une histoire déroulée à l'île Bizard en 1988."
    Après une courte recherche, nous avons découvert cette source. C'est pratiquement le même texte que celui de Martineau, facile à trouver. C'est peut-être quelqu'un d'autre qui a envoyé le texte accusateur qui sait...
    Tu vois, pas besoin d'intervenir. Nous avons des alliés objectifs... Et des malades comme le gars du Métropolis peuvent tout gâcher... (fin du dialogue)
    Robert Barberis-Gervais, 23 juin 2013

  • Pierre Cloutier Répondre

    22 juin 2013

    Message à Éric Lévesque
    Point 1 - Le mot souveraineté n'a rien à voir avec la monarchie. Il y a plein de pays souverains qui sont des républiques. Le mot souveraineté, chez nous vient surtout du fait que René Lévesque, fondateur du Parti Québécois, recherchait surtout la "souveraineté-association" avec le Canada. Au RIN de Bourgault, on parlait d'indépendance. D'ailleurs au sein du PQ, il y a toujours eu une méfiance envers le mot "indépendance" et les indépendantistes. C'est resté et aujourd'hui les éléments les plus conservateurs de ce parti parlent encore de la "souveraineté", la main sur le coeur, comme un mantra qu'on répète machinalement. Moi, j'appelle les choses par leur nom. Je veux l'indépendance de ma patrie. C'est clair, c'est franc, c'est net.
    Point 3 : Ce qu'on veut c'est l'indépendance et cela doit être notre objectif prioritaire. On ne veut pas administrer la province de Québec. On veut proposer un pays aux québécois. La gouvernance provinciale est un piège dans lequel est tombé le PQ avec le résultat que l'on connait. La meilleure chose qu'on peut proposer aux québécois c'est un projet de pays, c'est-à-dire un programme d'État, soit une Loi fondamentale temporaire et en bout de ligne une constitution citoyenne qui définira les nouvelles règles du jeu. Une constitution moderne et progressiste est 100 fois plus attrayante et efficace qu'un programme de gouvernement, surtout quand c'est un gouvernement provincial. Les gouvernements passent, mais les constitutions demeurent.
    La gouvernance provinciale est un piège à cons.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juin 2013

    Monsieur Cloutier nous fait des confidences, profitons-en. Il écrit:

    "Moi, je reproche certaines choses à ON et c’est pour cette raison que je n’ai pas renouvelé ma carte de membre ni participé au 2e congrès :

    1 - L’utilisation du vieux mot éculé de "souveraineté" au lieu d’indépendance. Il est vraiment le temps qu’on renvoie ce mot dans les poubelles de l’histoire, comme s’apprête d’ailleurs à le faire le Conseil de la souveraineté du Québec.
    2 - Le culte du chef qui m’énerve au plus haut point et les vieilles structures d’organisation pyramidales, hiérarchiques et autoritaires. Pus capable."
    Sans vouloir m'acharner sur le pauvre homme, son premier point sera pour lui une autre façon de distinguer les purs des impurs. Les impurs utilisent le mot "souveraineté" et les purs utilisent le mot "indépendance". Pourquoi faut-il rejeter le mot "souveraineté"? Parce que ce mot fait partie de "la gouvernance souverainiste" adoptée par le Parti québécois en congrès mais dont Pierre Cloutier tient Pauline Marois uniquement et totalement responsable. Si vous utilisez le mot "souveraineté", vous subirez l'ostracisme et vous serez classé dans le camp des mous et des tièdes.
    Son deuxième point est plus grave. Quand il s'acharne sur Pauline Marois et réclame sa démission, n'est-il pas en contradiction flagrante avec sa prétention que "le culte du chef l'énerve". En réclamant que PKP devienne le chef du PQ, ne sacrifie-t-il pas au "culte du chef" qu'il a trouvé à ON et qui expliquerait sa démission! Quand on se présente comme un penseur politique de haut vol, il faut à tout prix éviter de se contredire. Ça enlève de la crédibilité.
    Enfin, Pierre Cloutier cite encore une fois le dernier sondage CROP. Louis Champagne a été le dernier à lui reprocher de se fier aux sondages en donnant des exemples probants. J'ai écrit plusieurs articles sur les sondages CROP-bidon. Et si je ne pèse pas beaucoup pour lui, il me semble qu'il pourrait tenir compte des articles de Richard Le Hir sur la "bullshit-CROP. Non, il continue à citer les sondages CROP comme si de rien n'était.
    Tirez vos propres conclusions.
    Robert Barberis-Gervais, 22 juin 2013

  • Éric Lévesque Répondre

    22 juin 2013

    @ Pierre Cloutier ; Pour le point 1 je suis d'accord, souveranieté = monarchie dans l'inconscient des gens...
    Pour le point 2, aussi mais on a besoin quand même d'élite pour favoriser la participation et la représentativité. Honnêtement je vois pas comment régler ce conflit en étant pro démocratique à l'extrême. Je suis d'accord pour le culte du chef, ON a mangé sa claque sur son égo récemment.
    Pour le point 3, je suis en désaccord parce que la population pour être convaincue par l'indépendance doit être prouvé que l'État agit pour l'intérêt collectif et pas d'obssession pour le déficit 0. Dans la perspective d'un gouvernement minoitaire, il ne doit pas avoir un programme politique d'utopiste à l'extrême. Comme arrivé au pouvoir ON ne fait que l'indépendance, ca ne marche pas. Dans la perspective d'un gouvernemnt majoritaire, avec 35 % des appuis par exemple, on ne fait pas l'indépendance, il nous manque 16 % à aller chercher.
    Pour le point 4, je suis d'avis que le LIT soit clarifié. Je pense que le LIT est fondamentale pour dissocier ON des autres partis politiques et l'enlever serait qu'Option nationale ne serait qu'une parti embryonnaire du PQ. Loi Impôt Traité oui parce que les lois constitutionnelles du Canada permettent aux provinces de rapatrier des lois. Mon professeur de politique me l'a montré le document officiel et aucunes lignes à l'intérieur n'interdit aux provinces d'avoir plus de pouvoir. Le LIT donne sur l'indépendance car le fédéral va refuser que le Québec n'ait plus de pouvoir, il veut l'assimiler et l'appauvrir... La déclaration d'indépendance va venir d'elle-même.
    Le point 5, vous n'en avez pas parlé. La question de la fusion dans les statuts d'ON. J'enleverai fusion parce que vu que le PQ est une machine électorale de gouvernance souverainiste, que dis-je, monarchique française. Et que QS est un taux d'indécis à l'indépendance très élevée, ON perd une crédibilité sur la scène politique car ON est un choix mitigé à l'heure actuelle et doit devenir un choix clair et précis...
    Le congrès était justement un leurre philosophique et plus une preuve de marketing poussé à l'extrême.

  • Pierre Cloutier Répondre

    21 juin 2013

    Je suis d'accord avec M. Rancourt. C'est d'ailleurs pour cela que le vice-président du parti, M. Denis Monière, avait insisté pour mettre l'accent sur une "plate-forme" nationale qui aurait fait la défense et l'illustration du pays à venir.
    Malheureusement, cette position ne fut pas retenue par le congrès et elle est peut-être la raison principale de la démission de M. Monière à la présidence de la commission politique, dont j'ai fait moi-même partie, un petit bout de temps. Mais je laisse évidemment à M. Monière le loisir de bien expliquer - s'il le veut - ce qui s'est passé.
    Moi, je reproche certaines choses à ON et c'est pour cette raison que je n'ai pas renouvelé ma carte de membre ni participer au 2e congrès :
    1 - L'utilisation du vieux mot éculé de "souveraineté" au lieu d'indépendance. Il est vraiment le temps qu'on renvoie ce mot dans les poubelles de l'histoire, comme s'apprête d'ailleurs à le faire le Conseil de la souveraineté du Québec.
    2 - Le culte du chef qui m'énerve au plus haut point et les vieilles structures d'organisation pyramidales, hiérarchiques et autoritaires. Pus capable.
    3 - On n'a pas besoin d'un programme de gouvernement (provincial), mais d'un programme d'État, c'est-à-dire un projet de pays le plus simple possible - comme une Loi fondamentale temporaire - suivie d'un référendum rapide et d'une constituante citoyenne.
    4 - Comme j'ai eu l'occasion de l'écrire - Denis Monière aussi - le chapitre 1 sur l'accession à l'indépendance est vague et ambiguë. Le "fera en sorte" que le LIT se réalise n'est vraiment pas la trouvaille du siècle.
    Pierre Cloutier

  • Éric Lévesque Répondre

    21 juin 2013

    Vu que JMA est parti et tout le monde pense qu'on est mort. Je tiens à souligner que nous serions prêt à construire un parti qui réformera le PQ, qui collabora avec QS, à condition que la stratégie référendaire soit clarifiée. Nous avons plusieurs avantages ; nous sommes jeunes, dynamiques, peu connus, très éduqués. ON avance.

  • Éric Lévesque Répondre

    21 juin 2013

    @ Yves Marcoux ; Vous êtes dans le champ à 100 miles à l'heure sur ON. ON n'a pas été créé contre le PQ mais pour la cause qu'il a laissé de côté. Le PQ est étiqueté comme un parti xénophobe, antisémite et unilingue français. Essaie d'aller chercher des votes ethniques, impossible. Le PQ est étiqueté comme un parti qui survie et en contradiction avec sa raison d'être. ON a été créé pour corriger cette erreur. Le PQ aussi a centré trop à gauche et la majorité de ceux qui possède le pouvoir aujourd'hui, sont à droite. Donc le plus grand monde se trouve au centre. Pour le foutu argument que je suis plus capable d'attendre "le parti a échoué parce qu'il a seulement eu 2 % des voix donc sa sert à rien son affaire" c'est stupide. C'est comme se lancer en affaire pensant récolter 70 % de profits la première année, faut être à côté de la plaque de penser de même. "Aussant aurait pu avoir un poste de ministre et rajeunir le parti" Je sais pas pour vous mais plus de 50 000 jeunes sont partis d'Option nationale et justement parce que c'était un nouveau parti qui ne parlait pas à la rhétorique simplificatrice péquiste qui l'a convaincu. Aussant est pas resté au PQ pour devenir ministre ou député, mais pour faire avancer la cause...

  • Henri Marineau Répondre

    21 juin 2013

    @M. Rancourt
    Vous dites: "Personnellement, je ne crois pas que ceux qui ne sont pas assez forts pour livrer la bataille au sein de leur parti le soient ensuite assez pour mener un peuple à son indépendance nationale"
    Même si René Lévesque n'a pas conduit le peuple du Québec à son indépendance, il a contribué grandement à lancer le mouvement souverainiste québécois...Est-ce à dire qu'il n'était "pas pas assez fort pour livrer la bataille au sein de [son] parti", à savoir le PLQ?

  • Luc Bertrand Répondre

    21 juin 2013

    Monsieur Marineau, je partage votre avis que la jeunesse semble avoir pris sa place au sein d'Option nationale et que c'est un signe plus qu'encourageant. Si le PQ - en tant que navire-amiral des indépendantistes - n'aura été que le parti d'une génération, c'est parce qu'il a été incapable de retenir les jeunes les plus prometteurs. Ceux qui croient en la cause de l'indépendance et qui reconnaissent l'impossibilité de faire avancer le Québec en tant que province comme les autres dans le Canada ne sauront jamais se contenter de vendre des cartes de membre ou recueillir du financement!
    Les médias, pour les rares fois où ils se sont intéressés à Option nationale, n'ont fait que focusser sur le chef. Bien sûr, son charisme, son argumentaire simple et convaincant et, surtout, le fait qu'il ait fait parler de lui en claquant la porte du PQ ont beaucoup aidé à faire connaître le parti depuis sa création.
    Mais, justement, ces mêmes médias ont tout autant occulté les valeurs sûres comme Denis Monière, le parcours politique et l'enthousiasme des Dany Morissette, Sébastien Pageon, Nicolas Payne, Patrick Bourgeois, Julien Gaudreau, Nathaly Dufour, Gabrielle Dufour-Turcotte, Miguel Tremblay, Catherine Dorion, Evelyne Marcil et plusieurs autres.
    Du fait de ses compétences et qu'il est le fondateur du parti, personne n'osait s'opposer ouvertement à JMA et celui-ci insistait toujours pour ne pas laisser paraître les conflits à l'extérieur du parti. Maintenant que l'immunité du chef est devenue chose du passé, la course à la direction qui s'ouvrira ne manquera pas de susciter de sains débats sur les questions qui n'ont pu être tranchées lors du dernier congrès de mars. On pourra également profiter de l'expérience acquise lors de la tentative d'unir les forces indépendantistes sous Convergence nationale en mai dernier.
    Le départ de JMA ne signifie donc pas la mort d'ON, loin de là. Tant que le Parti québécois continuera à aller nulle part et à exaspérer les Québécois avec leur futile "gouvernance provincialiste", Option nationale reste indispensable pour le mouvement indépendantiste. Tant que le PQ ne réalise pas l'erreur qu'il a fait en laissant partir les progressistes (QS) et les indépendantistes (PI, ON), le vote amassé par ces partis constitue le seul rapport de force des péquistes déçus pour obliger le PQ à faire passer les intérêts de notre nation avant ceux de ses carriéristes.

  • Luc Bertrand Répondre

    21 juin 2013

    Monsieur Rancourt,
    Jean-Martin Aussant avait déjà évoqué l'importance de sa famille dans sa vie lorsqu'il a fondé le parti il y a deux ans. S'il a choisi de quitter la politique mercredi plutôt qu'avant ou après, selon moi, c'est qu'il a réalisé que le sacrifice qu'il avait consenti envers sa famille ne valait plus la chandelle, les sondages (CROP et Léger) indiquant clairement qu'Option nationale ne faisait pas le plein du découragement des souverainistes envers le Parti québécois. Également, la crainte du retour des libéraux au pouvoir advenant le renversement du gouvernement Marois est telle qu'aucun comté ne semble disposé à accepter le risque d'une défaite pour avoir tenté de faire élire Jean-Martin Aussant, même dans l'est de Montréal.
    Ne croyez donc pas à un retour de JMA au sein du PQ actuel, même s'il devait remonter dans les sondages. JMA ne s'est jamais gêné de critiquer les politiciens faisant leur métier uniquement par opportunisme ou par carriérisme. S'il décide de reprendre du service, ce ne sera uniquement que dans un contexte où le Québec aura encore des chances de devenir un pays.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    21 juin 2013

    Même billet que soumis à Patrick Bourgeois, en larmes au pied de la croix:
    Patrick, (Henri) homme de peu de foi, comme disciple du maître, ne savez-vous pas que dans trois jours il va ressusciter?
    La politique étant l'art du compromis, le chef ne peut tout dire à ses commettants. Son petit mouvement de côté, comme une éclipse de lune, permettra le réalignement des astres. L'homme avait réagi émotivement (comme vous maintenant) à une bévue du parti de René Lévesque, un peu déboussolé. L'urgence de la cause le ramène à la raison: il n'aura pas le temps de rattraper le vote populaire. Tôt après son plébiscite? Le téléphone à dû sonner fort! Il lui fallait un prétexte (la paternité) pour passer un moment dans l'ombre avant de ressusciter dans une pâque québécoise. Quand nous le reverrons (avant le prochain scrutin général) soyons assez lucides pour le reconnaître, assez humbles pour le suivre, quelle que soit la couleur de son vêtement... :o :zzz

  • Pierre Cloutier Répondre

    21 juin 2013

    Message à M. Marineau
    Au moins si le nouveau chef ou la nouvelle cheffe pouvait mettre, une fois pour toutes, le mot souveraineté au placard, cela sera déjà de pris. Il ou elle pourrait en même temps, limiter au minimum les engagements provinciaux pour se concentrer sur un projet de pays - un programme d'État - afin d'éviter de tomber dans le piège de la gouvernance provinciale déguisée en gouvernance souverainiste.
    Message à André Vincent
    Et quelles sont les chances du PQ de battre le PLQCouillard avec Pauline Marois comme cheffe? 11% de popularité et 25% des intentions de vote, c'est vraiment catastrophique.
    Pierre Cloutier

  • Yves Rancourt Répondre

    21 juin 2013

    Monsieur Marineau, vous me faites bien rire quand vos dites qu'Option nationale "prône en priorité la souveraineté du Québec". Dès sa fondation, sa plateforme était bourrée de petites mesures "provincialistes" sur l'économie, la santé, la culture, etc., pour pouvoir gratter large et ainsi aller chercher le plus d'adhérents possibles, souverainistes purs ou mous. À preuve, les sondages l'indiquent, il n'y a pas plus de souverainistes aujour'hui à ON qu'il y en a au PQ. Option nationale se dit plus "pur" que le PQ sur la question nationale tout simplement parce qu'il est loin du pouvoir. S'il veut y accéder, un sine qua non pour mener notre nation à l'indépendance, il fera comme le PQ des compromis sur sa plateforme et, finalement, il ne sera rien d'autre qu'un nouveau PQ. D'ici là, beaucoup de temps perdu, pour réaliser qu'entre-temps les partis fédéralistes ayant exercé le pouvoir auront tellement fait de dommages( immigration, langue et autres) que l'indépendance ne sera plus possible. Quel beau gâchis!
    J'ai beaucoup de respect pour Jean-Martin Aussant mais il a fait une erreur en quittant le PQ et il le sait maintenant. S'il y était resté, il aurait probablement été ministre des Finances et, de ce poste prestigieux, il aurait pu avoir une influence énorme auprès du gouvernement péquiste et de sa chef, et faire avancer le projet souverainiste comme Jacques Parizeau l'a fait à une autre époque. Personnellement, je ne crois pas que ceux qui ne sont pas assez forts pour livrer la bataille au sein de leur parti le soient ensuite assez pour mener un peuple à son indépendance nationale, Mais sur cette question j'aurais pu me tromper et, avec tout le talent qu'on lui reconnaît, J.-M. A aurait pu à tout le moins amener toute cette jeunesse au PQ et brasser la cage pour rajeunir ce parti et lui donner un nouvel élan. On ne refait pas l'histoire vous me direz mais c'est un scénario qui me semble bien plausible.
    J'espère de tout coeur me tromper dans mes sombres prédictions mais je crains fortement que, par légèreté ou autre, l'on soit présentement en train d'anéantir nos derniers espoirs de faire l'indépendance nationale.
    Mes salutations à vous.

  • André Vincent Répondre

    21 juin 2013

    Désolé de vous décevoir. Mais il y a peu de chance pour que ON se relève de ce coup de massue. Vous êtes présentement dans le déni du gars qui vient de se faire couper un bras et qui dit que ce n'est pas arrivé, que c'est pas grave et qu'on continue comme avant.
    Ce qui me fait peine moi, c'est de voir qu'un gars comme Aussant se retire de la politique, après avoir été député au PQ. Il aurait pu faire beaucoup s'il était resté, beaucoup plus. Aujourd'hui, il serait ministre des finances probablement et imaginez un peu tout ce qu'il aurait pu faire de plus pour le Québec, et pour l'indépendance.
    Je sais que c'est difficile présentement, mais je préfère encore le PQ avec Marois au pouvoir que les libéraux avec Couillard. Ça, ça m'effraie comme vous pouvez pas savoir.
    Les boeufs sont lent mais la terre est patiente — Falardeau.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juin 2013

    Merci! Ça c'est un texte rassembleur. Souhaitons qu'il y en ait plus sur Vigile.
    Ivan Parent

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juin 2013

    Le seul parti qui prône la souveraineté en priorité ? Je vous invite à taper Parti Indépendantiste (PI) dans Google... vous verrez que nous sommes très actifs, aussi. Vous n'êtes pas "seul".