Le politologue Christian Dufour met en garde les Québécois contre la mise en place d’une réforme du mode de scrutin qui – sous des allures vertueuses – serait un véritable désastre pour les Canadiens français.
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4 commentaires
Marc-Antoine Deschênes Répondre
16 septembre 2019Pourquoi ça serait un désastre? Cela empêcherait les libéraux de reprendre le pouvoir aussi facilement avec seulement l'appui de la minorité anglophone et des néo-Québécois. Ce mode de scrutin divise le vote francophone entre la CAQ, le PQ et QS ce qui favorise le PLQ pour qui ses appuis sont indéfectibles.
Et ça serait mauvais pour les Canadiens français que les partis collaborent pour faire fonctionner le parlement???
Ha oui et je me demandais si vous permettez à Alexandre Cormier-Denis de publier ici, est-ce que vous permettrez à un militant disons beaucoup plus à gauche que lui de publier aussi?
Éric F. Bouchard Répondre
8 septembre 2019Favoriser la renaissance d’un organisme de défense de la nation canadienne-française, c’est ce qu’on attend de Vigile depuis 2 ans maintenant. À quand une rencontre?
Alexandre Cormier-Denis Répondre
9 septembre 2019Qui est ce mystérieux « on » ?
De plus, il existe déjà la Fédération des Québécois de souche (FQS) pour défendre un nationalisme strictement ethnique.
http://quebecoisdesouche.info/
Éric F. Bouchard Répondre
9 septembre 2019« Québécois de souche » est tout aussi équivoque que « majorité historique ». Est Québécois (ou Quebecer) le sujet britannique (puis canadien) qui habite le Québec, et ce, depuis la création de la province. Dans un tel contexte, se considérer « plus» québécois que les autres ou croire en un Québec « français » sont des vues de l’esprit qui ne font qu’aggraver notre marginalisation.
En revanche, le nationalisme canadien-français a toujours cherché, dans la réalité juridique, politique et sociale, à défendre les droits de la nation canadienne-française au Canada puis, au 20e siècle, à établir un État national canadien-français. De fait, bien ethnique comme peut l’être les nationalismes hongrois, estonien, slovène ou italien, notre nationalisme ne se résume pas plus qu’eux à la dimension culturelle : le nationalisme canadien-français est de nature politique depuis 1763.
Comme la fable de la grande noirceur (1944-1960) ou celle du long hiver de la survivance (1840-1960), la stigmatisation d’un nationalisme canadien-français « strictement ethnique » est un autre mensonge qui visait, dans les années 1960, à présenter le progressisme québécois comme seule voie politique acceptable pour les Canadiens-Français.
Loin de nous émanciper, ce néo-nationalisme força une identification à l’État québécois qui, du fait de sa nature coloniale et de sa structure socio-économique favorable à l’anglais, ne pouvait que nous mener à l’intériorisation d’une variante du multiculturalisme propre aux pays anglo-saxons. Précisément ce que, accentué par l’effacement des générations lyrique et boomer, nous vivons et que vous dénoncez depuis plus de deux ans.
Les Canadiens-Français du Québec ont besoin d’une société nationale pour défendre leurs intérêts nationaux sur la place publique, d’une SSJB comme vous l’évoquez dans votre dernière capsule. Ne serait-il pas temps de s’y atteler?
Qui est ce "on"? Tout simplement ceux qui vous croient sincère.