Nolin et Dorion: éloge de la médiocrité

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La gauche québécoise en plein effondrement intellectuel



Régulièrement, les chroniqueurs télé déplorent que dans les téléréalités, des « douchebags » et des « filles bling bling » s’expriment dans un français pitoyable et disent des énormités.




Or, il y a en ce moment sur YouTube une vidéo surréaliste d’une chanteuse et une politicienne qui baragouinent en franglais et disent des sottises, incapables d’avoir une pensée structurée.




Mais qui va dénoncer la médiocrité de Safia Nolin et Catherine Dorion ?




DE KESSÉ ?




Versez-vous un verre de blanc ou tirez-vous un joint de la SQDC et regardez sur YouTube le dernier épisode de Nous ne sommes pas seuls, une rencontre filmée entre la politicienne qui porte des T-shirts pour aller à l’Assemblée nationale et la chanteuse qui porte des T-shirts pour aller à des galas.




C’est psychédélique. Comme deux ados full fru, affalées sur un canapé, elles sont incapables de faire des phrases complètes, et lâchent des « genre, comme, fuck, tsé » à tous les deux mots en se tripotant les chaussettes. Le degré zéro de l’éloquence.




Dorion dit : « C’est full de gossip mais dans un autre frame ». Nolin renchérit : « C’est wrong sur plein de levels ».




Diantre ! Quel est donc le sujet qui fait grimper ces deux grandes intellectuelles dans les rideaux ? Ce sont les vilains chroniqueurs qui ne pensent pas comme elles.




Voici un extrait de cet échange, que Molière aurait intitulé Les précieuses ridicules...




Catherine Dorion : « Il y a des bully de chroniqueurs. C’est comme les bully au pouvoir. »








Sophie et Richard ne sont pas bons aux fourneaux, mais ils savent cuisiner leurs invités! Invitez-vous à la table de Devine qui vient souper? une série balado originale.





Safia Nolin : « Pour vrai oui. Ça me fait fucking peur. Avant c’tait comme ouais, Richard Martineau était pas cool. Maintenant y’a genre, y’a Sophie, y’a Richard, y’a Denise, y’a Lise, y’a Jeff Fillion, y’a toutte le monde de Radio X, y’a Éric Duhaime, y’a l’autre hostie de Bock-Côté, toutte ça là genre... »




Catherine Dorion : « Pis, ils ont touttes des grosses tribunes. Ils parlent à tellement de monde ».




Ha ha ha. Une députée de QS se plaint que des chroniqueurs aient des « grosses tribunes » alors que son parti bénéficie d’une visibilité médiatique disproportionnée par rapport à son poids politique de deuxième opposition.




Quand elle a posé devant des caméras en Doc Martens, elle n’était pas contente que les chroniqueurs utilisent leurs « grosses tribunes » pour lui faire de la pub ?




Catherine Dorion se plaint que des grandes gueules soient engagées pour donner leur opinion alors qu’elle vient justement de se faire engager au FM93, comme ... grande gueule qui donne son opinion !




Jusqu’en mars 2018, Catherine Dorion était blogueuse au Journal. Je ne me souviens pas qu’à l’époque elle se soit plainte d’avoir « une grosse tribune »...




AGENT DE RADICALISATION




À la fin de cette logorrhée inarticulée, Catherine Dorion lance une énormité, que Safia Nolin approuve en hochant de la tête : « C’est l’occupation de l’espace médiatique par du monde méchant qui encourage la division, la haine et tout ça, (...) Ça fait que, oui, ils vont radicaliser du monde. Comme du monde qui font des actes haineux et qui font des meurtres. »




Des propos démagogiques, populistes et diffamatoires pour mes collègues et moi. Mais qui va dénoncer les propos réducteurs de la téléréalité de la gauche ?