Ne plus voter au fédéral

J'en suis même à me demander si un Harper fasciste majoritaire, qui remettrait le Québec à sa place une fois pour toutes, ne serait pas préférable à l'ambiguïté actuelle.

Tribune libre

À une semaine du scrutin fédéral canadian, je ne me sens toujours pas intéressé par cette campagne du pays voisin au cours de laquelle nos Québécois de service tentent de se faire élire.
J'ai toujours appuyé fermement le Bloc, mais, comme nombre de mes amis militants de la première heure qui croyons encore au pays du Québec, je ne vois plus aucun intérêt à élire des députés pour soi-disant défendre nos intérêts à Ottawa en jouant selon les règles d'une monarchie constitutionnelle british que je répudie.
Le Bloc ne bloque plus rien, il siège et parfois pactise avec l'ennemi, criant haut et fort que le Québec devrait avoir ceci et cela. Comme un égaré dans une nuit noire qui fait du bruit pour calmer sa peur...Car le Bloc ne peut rien changer, sauf s'il avait eu le courage de sortir de ce parlement de l'infamie et de refuser ces serments à la con prêtés à sa divine Majesté.
Pourquoi voterais-je pour un parti qui leurre les Québécois indépendantistes pour qui il est devenu la police d'assurance garantissant la bonne marche des affaires canadiennes ? Business as usual, je n'en peux plus !
J'en suis même à me demander si un Harper fasciste majoritaire, qui remettrait le Québec à sa place une fois pour toutes, ne serait pas préférable à l'ambiguïté actuelle.
Les forces québécoises doivent s'unir et se concentrer sur la révolution nationale québécoise et, à voir la frilosité de nos élus dits souverainistes, ce n'est pas demain la veille qu'on va poser des gestes d'éclat pour mettre les Québécois face à leur véritable situation d'éternels colonisés.
J'en suis venu à croire que seule une action citoyenne républicaine, qui peut prendre forme et force quartier par quartier, village par village, peut arriver à faire vraiment changer les choses.
LES VIEUX PARTIS SOUVERAINISTES n'osent jamais défier l'autorité répressive et ils ne méritent plus de porter le flambeau de la libération du peuple du Québec.
Ils nous auront fait perdre des années de combat.
L'heure n'est plus au vote dans ce jeu démocratique biaisé, elle est à l'action concrète, comme l'ont pratiquée tous les peuples libres de cette planète.
Comme des milliers de Québécois désabusés par la pensée unique de nos politiques oeuvrant sous la férule de Sa Majesté, je ne vote plus pour cette bande de clones sortis du même moule de la soumission tranquille.
Les politiques de petits pas et de valses hésitation dans lesquelles nous ont réduits nos leaders, à l'exception de M. Jacques Parizeau, a fait son temps. Le peuple n'en est pas dupe.
Poser des gestes révolutionnaires concrets demande-t-il trop d'audace et de courage à ceux que bous élisons depuis plus de quarante ans ?
Comme nombre de militants de la première heure, je ne marche plus. On s'est fait fourrer à l'os, comme dirait l'ami Falardeau.
Enough is enough, Mr Duceppe que j'invite à sortir de sa torpeur de satisfait.


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17 commentaires

  • Luc Bertrand Répondre

    29 avril 2011

    Au risque, au déplaisir de cette chère "matante" Pauline, de faire de la "stratégie ouverte", j'invite tous les internautes indépendantistes, qui s'interrogent encore sur la pertinence du Bloc à Ottawa, à méditer sur ce qui suit avant la fin du scrutin lundi:
    Imaginons les conditions qui seraient, idéalement, les plus propices pour réussir l'indépendance du Québec au moment où vous me lisez.
    Tous conviendront certainement avec moi que les quelques semaines qui ont suivi l'échec de l'Accord du lac Meech, le 23 juin 1990, ont constitué le moment où le consensus était le plus généralisé au Québec pour faire son indépendance. Lors de la stratégie dite "des trois périodes" entre 1993 et 1995, ce consensus avait eu le temps de s'étioler à cause du détournement, par Robert Bourassa, du référendum de 1992 pour le faire porter sur une entente constitutionnelle (Charlottetown) plutôt que sur l'indépendance. Plus tard, suite à la mise au grand jour du scandale des commandites à Ottawa en 2004, Jean Charest venait de mettre le grapin sur le pouvoir à Québec l'année précédente et avait la majorité nécessaire pour visser le couvercle sur la marmite populaire. Le rapatriement unilatéral de la Constitution par Trudeau, suite à la "nuit des longs couteaux" de novembre 1981, aurait dû en constituer un autre, mais la population québécoise en général, et surtout René Lévesque, étaient encore sous le choc de l'échec du référendum de l'année précédente. Auparavant, le Québec a vécu, depuis 1760, des épisodes historiques tumultueux ayant suscité l'indignation populaire, mais aucun dirigeant ou parti politique n'était prêt à aller aussi loin que la rupture avec le Canada. Il y a bien eu les Patriotes sous Louis-Joseph Papineau ou Robert Nelson en 1837-1838 et le FLQ entre 1963 et 1970, mais, à ce moment, l'ensemble de la population n'a pas suivi et les "coupables" ont été sévèrement réprimés.
    Aujourd'hui, au 2 mai 2011, quelles sont ou seraient les conditions qui sont susceptibles de nous conduire le plus rapidement possible vers l'indépendance? Pouvons-nous établir un quelconque parallèle avec 1990?
    Selon moi, le potentiel sociopolitique demeure significativement présent, à la différence qu'il y a consensus entre le gouvernement (conservateur) et les partis d'opposition fédéralistes pour refuser toute concession de nature constitutionnelle au Québec. La population du Canada anglais est tout aussi réfractaire à l'endroit du Québec, mais la stratégie de Stephen Harper pour amadouer le Québec avec des concessions symboliques me semble constituer le seul garde-fou du Canada pour maintenir artificiellement l'unité nationale. Ce n'est que parce qu'il faisait face à une opposition morcelée et incapable de présenter une alternative de gouvernement supportée d'un océan à l'autre qu'Harper a pu réussir ce tour de force. Cet exploit, en conjonction avec les déboires du PLC avec ses chefs et des sondages montrant le plafonnement de l'option souverainiste au Québec, semble constituer un des facteurs motivant les Canadiens à maintenir les conservateurs au pouvoir. Un facteur à ne pas négliger dans l'élection de lundi prochain: les Canadiens sont largement opposés à accorder une majorité à Stephen Harper, tout comme ils l'ont prouvé depuis l'élection de 2004, à cause de sa complaisance envers les pétrolières, les banques et les multinationales et de ses valeurs trop conservatrices.
    Par rapport à 1990, peu de différences, à première vue, à Québec, le Parti libéral forme encore un gouvernement majoritaire fermement fédéraliste et le Parti québécois l'opposition officielle. À notre désavantage aujourd'hui, Jean Charest n'a aucune intention d'entreprendre quelque négociation constitutionnelle que ce soit avec le Canada, ce qui nous prive de l'élément déclencheur externe favorable à l'indépendance qu'un échec constitutionnel aurait pu entraîner. De plus, le Parti québécois n'a pas de plan sérieux et clair - et encore moins la volonté - pour faire l'indépendance une fois porté au pouvoir. Contrairement à 1990 où la politique québécoise était clairement bipartite et polarisée selon l'axe fédéralisme-indépendantisme, la question nationale est marginalisée au détriment de la mondialisation et du libéralisme économique. Le débat idéologique indépendantiste est restreint essentiellement entre militants convaincus sur l'internet, dans les réseaux sociaux ou entre intellectuels, les médias nationaux occultant toute idée nouvelle ou manifestation en faveur de l'indépendance. À défaut d'un parti politique suscitant l'adhésion populaire et prêt à prendre le pouvoir à Québec, il faudra manifestement que la relance vers l'indépendance vienne de l'extérieur du Québec.
    Et c'est là, monsieur Schneider, qu'on arrive à la question de la pertinence et de la mission du Bloc québécois, après 20 ans de tergiversations stratégiques et de rendez-vous manqués.
    Si, pour être cohérents avec votre idée, nous choisissions de rester bien sagement chez nous le 2 mai, tournant le dos à un gouvernement illégitime et une démocratie tronquée, nous démontrerions avec raison que le taux record d'abstentionnisme retirerait toute légitimité à ce vote. Nous ne pourrons malheureusement pas empêcher nos adversaires, les collabos du néo-colonialisme et les immigrants intégrés à l'occupant canadian, de voter et de porter au pouvoir des représentants opposés aux intérêts du Québec francophone, ce qui, à l'instar de Trudeau et de ses 73 autres renégats sur les 75 comtés fédéraux québécois, légitimerait toute action prise contre le Québec par le parti au pouvoir à Ottawa.
    En attendant qu'éclate la crise latente qui finira par briser l'unité de ce pays de juges, le meilleur détonateur pour cette explosion serait l'élection d'un nombre record de bloquistes à Ottawa et, idéalement, aucun représentant québécois élu dans un gouvernement majoritaire. Bien sûr, il y a toujours les châteaux-forts fédéralistes. Ceux-ci pourraient cependant être neutralisés si aucun candidat fédéraliste du parti au pouvoir n'y est élu ou qu'il est membre d'un parti incapable de former une coalition pour exercer le pouvoir (si le gouvernement élu lundi est minoritaire).
    L'autre option possible est celle du parlement "à l'italienne", à l'instar de celui de l'élection de 1993. Le Canada serait incapable de fonctionner, démontrant aux Québécois que ce pays est "une maison de fous" et qu'il convient d'en sortir au plus vite. Encore là, un fort contingent de députés bloquistes est nécessaire. Si le Bloc avait pu garder son rôle d'opposition officielle du fait de la division entre les partis d'opposition, la panique aurait sûrement gagné le Canada anglais, ouvrant les yeux des Québécois encore sceptiques envers l'indépendance.
    Je comprend et partage votre frustration et votre manque d'enthousiasme à l'égard d'un parti dont "l'efficacité devait se mesurer en terme de brièveté d'existence". Le 2 mai 2011, nous serons encore prisonniers du Canada et nous n'aurons pas de Jacques Parizeau et d'engagement ferme envers la souveraineté "avant, pendant et après l'élection" pour en sortir. À défaut de pouvoir passer à l'attaque, il faut empêcher l'ennemi de le faire et, surtout, de pouvoir revendiquer notre consentement tacite à leur entreprise d'assimilation. Faisons comme les Anglais, votons stratégique.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 avril 2011

    Je suis d’accord avec Pierre, vingt ans à la Chambre des Communes d'Ottawa n’ont pas fait avancer notre cause plus qu’il ne le faut. Rappelons-nous que l’appui des Québécois à l’indépendance n’a jamais été aussi élevé qu’à la mort de l’accord de Meech où les sondages démontraient que 70% de la population du Québec était favorable à une rupture avec le Canada. Lequel épisode donna d’ailleurs naissance au parti de Lucien Bouchard.
    Par ailleurs, comme l’indiquent ces quelques informations recueillies sur Internet , M. Duceppe et son entourage, ont su se tailler une place de choix au sein de la communauté israélienne du Canada, notamment le Comité Canada-Israël. Une organisation tellement sympathique à la cause qui nous est chère :
    "« Je ne sais pas où ils (les conservateurs) prennent le fait qu’on était pour ce boycott, ça n’a aucun sens », a répondu M. Duceppe. Ce dernier précise qu’il a déjà été vice-président de l’organisme Canada-Israël et soutenu la reconnaissance de deux États, soit palestinien et israélien." 
    http://lejournaldequebec.canoe.ca/politique/federale/archives/2011/04/20110418-221803.html
    « Nos députés se font payer des voyages »
    par Richard Cléroux
    Article mis en ligne le 6 février 2009
    « Gilles Duceppe, le chef du Bloc, est allé pour neuf jours avec sa conjointe Yolande Brunelle. Le Comité Canada-Israël aurait payé le coût de son voyage évalué à 17 577$.»
    http://www.leshebdos.com/article-300996-Nos-deputes-se-font-payer-des-voyages.html
    Et J. Layton n’est pas en reste, il est tout autant admiré par ladite communauté que G. Duceppe ( ai-je besoin de prouver le même attachement qui lie MM. Harper et Ignatieff à ce groupe ethnique ? ) Ainsi dans le « Jewish Independent du 19 décembre 2008, nous pouvons lire :
    "« Ronen said that the Bloc Quebecois' Gil ( sic ) Duceppe "is a strong friend of Israel, who identifies more with Israel than with the Palestinians." The two were in Israel recently and "he [Duceppe] agreed not to make Israel a wedge issue in Canadian politics." Ronen said that New Democratic party leader Jack Layton has also agreed to this.»"
    http://www.jewishindependent.ca/archives/Dec08/archives08Dec19-01.html
    De plus, sur la page de la Commissariat au lobbying du Canada nous retrouvons M. Duceppe et deux de ces proches collaborateurs comme lobyistes salariés :
    2011-02-04 Lobbyiste salarié d'organisation : CANADA-ISRAEL COMMITTEE
    Numéro du rapport de communication :111-168757 Gilles Duceppe
    Member of Parliament
    2011-01-20 Lobbyiste salarié d'organisation : CANADA-ISRAEL COMMITTEE
    Numéro du rapport de communication :111-165349 Gilles Duceppe
    Member of Parliament
    2010-12-08 Lobbyiste salarié d'organisation : CANADA-ISRAEL COMMITTEE
    Numéro du rapport de communication :111-163376 Pierre-Paul Roy
    Staff, Gilles Duceppe's office
    2010-12-08 Lobbyiste salarié d'organisation : CANADA-ISRAEL COMMITTEE
    Numéro du rapport de communication :111-163365 Gilles Duceppe
    Member of Parliament
    2010-12-08 Lobbyiste salarié d'organisation : CANADA-ISRAEL COMMITTEE
    Numéro du rapport de communication :111-163375 François Leblanc
    Staff, Gilles Duceppe's office
    Source : https://ocl-cal.gc.ca/app/secure/orl/lrrs/do/_ls63_ls6f_ls6d_ls6d_ls4c_ls6f_ls67_ls50_ls75_ls62_ls6c_ls69_ls63_ls53_ls65_ls61_ls72_ls63_ls68?_ls66_ls72_ls6d_ls70_ls73=true&_ls73_ls65_ls61_ls72_ls63_ls68_ls54_ls79_ls70_ls65=true&_ls63_ls6c_ls69_ls65_ls6e_ls74_ls49_ls64=202771&_ls72_ls65_ls67_ls69_ls73_ls74_ls72_ls61_ls6e_ls74_ls49_ls64=734413&_ls73_ls74_ls61_ls72_ls74_ls44_ls61_ls74_ls65=2010-09-13&_ls65_ls6e_ls64_ls44_ls61_ls74_ls65&_ls73_ls4d_ls64_ls4b_ls79=1285008712700&_STRTG3=tr
    Voilà donc quelques informations glanées ici et là sur la grande Toile, à part de ce qui n’est pas disponible !
    Et il faudrait faire confiance au Bloc et à son chef pour la bonne marche de l’accession du Québec à son indépendance ? Il faudrait que nous soyons rassurés que ces politiciens à la solde de certains groupes rébarbatifs voire hostiles à notre volonté d'émancipation aient un regard privilégié sur une Constitution qui nous représenterait comme peuple libre dont la seule langue nationale serait le français ? Avec tous ces gens qui grouillent et grenouillent autour de nos élu-e-s dits souverainistes autant au Bloc qu’au Pq ?
    NON !
    Ce sera nous, les militant-e-s et le peuple du Québec qui définirons les termes et les articles de la Constitution de notre république, par une Assemblée constituante élue au suffrage universelle - comme en Islande, dans le canton de Genève ou comme elle se prépare en Tunisie - et elle sera à l’image de notre peuple et non à celle des groupes d’intérêts qui gravitent autour de ces politiciens et ces politiciennes professionnel-le-s.
    Il est temps de faire le grand ménage !
    Vive la République libre du Québec français !
    -

  • Archives de Vigile Répondre

    27 avril 2011

    @ Pierre Schneider
    Je suis convaincu que Le Québec serait plus près de réaliser son indépendance sans la présence du Bloc à Ottawa. À force de se faire écoeurer par les partis fédéralistes "canadian", les Québécois se brancheraient une fois pour toute! INDÉPENDANCE OU ASSIMILATION!
    André Gignac pour un Québec indépendant, libre et républicain!

  • Pierre Schneider Répondre

    26 avril 2011

    Mais voulez-vous bien m'expliquer comment, dans les faits, le Bloc fait avancer l'avènement de la naissance du Québec-pays, alors que nombre d'observateurs anglophones jugent que sa présence à Ottawa semble rassurer les Québécois à l'effet que leurs intérêts y soient bien défendus.
    Preuve par l'absurde que ce pays néo colonialiste peut très bien fonctionner....en faisant de plus en plus fi du bilinguisme, vieux rêve utopique d'un siècle dépassé.
    N'y a-t-il plus de révolutionnaires au Québec pour casser la baraque et refuser de jouer le jeu de la majorité anglophone canadian ?
    Amis bloquistes, tentez donc de convaincre vos élus de ne plus siéger à Ottawa, mais de revenir travailler au Québec. Serait-ce trop leur demander ? Certains n'auraient-ils pas peur de perdre leurs avantages monétaires et plans de pension à la clé ?
    Le courage politique, c'est oser briser le carcan et de refuser de participer à cette mascarade politique canadian.
    Et ce courage ne court pas les rues...

  • Archives de Vigile Répondre

    26 avril 2011

    Et pendant que nous chipotons, voici ce qui se passe à Mc Gill, à la faculté de l'agriculture. Les agriculteurs québécois sont certainement tous bilingues ou anglophones.
    http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/education/201104/26/01-4393336-faculte-dagriculture-la-maitrise-du-francais-nest-pas-une-exigeance.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS3

  • Archives de Vigile Répondre

    25 avril 2011

    Avant l'arrivée du Bloc, je ne votais pas au fédéral parce que j'estimais qu'aucun parti ne me représentait. En quoi les PLC, PPC ou NPD, des formations politiques issues du ROC majoritaire auraient pu représenter les Québécois, sinon confirmer leur situation de minorité et les traiter effectivement comme tel. Qu'on se souvienne entre autres de la Loi des mesures de guerre et de la nuit des longs couteaux, geste tout à fait validés par les 75 moutons québécois du Parti libéral du Canada de Trudeau. Et le NPD.
    Nous avons été assez écrasés. Maintenant je vote au fédéral, je vote Bloc et pour cause!

  • Laurent Desbois Répondre

    25 avril 2011

    Lettre d’un souverainiste à un autre souverainiste : pourquoi je voterai pour le Bloc
    http://bernarddrainville.org/drainville/2011/04/25/lettre-d’un-souverainiste-a-un-autre-souverainiste-pourquoi-je-voterai-pour-le-bloc/

  • Archives de Vigile Répondre

    25 avril 2011

    Voilà encore un réflexe de colonisé! Un lâcheux à la dernière minute. Il faut se ressaisir au plus vite, se montrer courageux, éviter la fuite par en avant, et aller au plus vite voter pour le Bloc, Et, dés le déclenchement des prochaines élections au Québec, voter Parti québécois.
    C'est ce que je nous souhaite à tous, souverainistes du Québec.

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    25 avril 2011

    (...)
    ''If the NDP maintains its momentum, it could give our country a great gift: breaking the back of the party which has, for far too long, done nothing to serve the interests of Canada – or Quebec. No matter what your ideological stripes, that would be something to sing about, indeed.''
    National Post
    ...
    Doit on se réjouir avec le National Post ?
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    25 avril 2011

    "Les « militants de la première heure », ce sont les patriotes de 1837."(Jean-Pierre Bélisle)
    Et ils étaient nationalistes canadiens ! Ils souhaitaient un État indépendant de Londres ET des Américains !
    Nous sommes toujours dans la même situations, sauf que les acteurs ont changés.
    Nous pouvons nous lier à des nationalistes canadians, comme les patriotes ont fait.
    Faut voir plus loin que son nez.
    Le respect et la reconnaissance des deux nations.
    Mais celà n'est pas possible au Québec seulement. Un Québec qui reconnaît des droits à l'Anglais se met la corde au coup dans une Amérique anglophone. Mais un Canada qui reconnaît les deux nations est un tampon contre le fascisme corporatiste des USA.
    Le Bloc éveille le nationalisme anglo-canadian. C'est notre tampon contre les USA.
    Faut voir plus loin que son nez.

  • Jean-Pierre Bouchard Répondre

    25 avril 2011

    Ce point de vue on le connaît.
    En fait, 40 députés NPD du Québec ce dont les médias nous chantent la -nouveauté- ne feront que suivre la ligne de parti décidé à Toronto déterminant le Québec comme une simple région parmi d'autres du Canada. Selon le scénario d'une députation fédéraliste dominante québécoise, il en sera de même pour 16 députés conservateurs et 17 députés libéraux tous du Québec et tous impuissants.
    Pendant une centaine d'années, les Québécois lorsqu'ils se définissaient Canadiens français ont élus régulièrement majoritairement des députés libéraux à Ottawa. Le Québec de cette époque n'a su qu'ouvrir l'Abitibi à l'exploitation de nos ressources naturelles après l'échec de la colonisation agricole pendant que le centre du Québec allait s'installer à Montréal pour servir de main d'oeuvre à bon marché. Ville de Montréal anglophone faisant travailler en anglais ses travailleurs francophones pendant que les curés ont tenté longtemps de nous prêcher la soumission.
    La société québécoise sous le centenaire de la députation libérale fédérale inauguré par Laurier et couronné par Trudeau n'a connu qu'un état colonial évidemment masqué mais bien réel. Il a fallu accroître difficilement les ressources et les moyens de l'État provincial en 1960 dans le Canada afin d'améliorer la situation des Québécois sans pouvoir aller jusqu'au bout.
    Le BQ prend acte de ce qu'est une députation fédéraliste au Québec. Il est dans l'opposition mais de cette façon, il défend les positions du Québec mieux qu'aucun ministre fédéral québécois n'arrive à le faire. Si la tentation de prendre une chance avec le NPD est prise, cette tentation ne fera qu'accumuler les constats amers.
    Bref, la nature ayant horreur du vide, la politique de la chaise vide au fédéral en attendant la souveraineté ne fera qu'assurer l'élection de députés fédéraux prétendant être aussi représentatifs que les députés de l'Assemblée nationale comme en 1982 pour la constitution comme depuis presque 150 ans à chaque jour que les deux parlements siègent.

  • Lise Pelletier Répondre

    25 avril 2011

    M.Schneider,
    On est dans le dernier droit pour sortir le Canada du Québec, le moment est venu de serrer les coudes.
    Je suis allé ce midi au local du Bloc à Longueuil pour écouter Jacques Parizeau et Gilles Duceppe, la salle était pleine, les deux ont parlé de souveraineté et que l'avenir du Québec est à nos portes.
    Tous les militants présents à cette assemblée savent que le temps est venu de réélire le Bloc, dont la pertinence dans les dossiers fédéraux sera très utile le moment venu.
    Je vous le demande, Monsieur, pour une dernière fois, allez voter pour le Bloc et amenez vos amis, votre famille, vos collègues avec vous.
    Lise Pelletier
    membre du rassemblement pour l'indépendance nationale

  • Claude Richard Répondre

    25 avril 2011

    Encore une invitation à la démission sous couvert de radicalisme. Quoi que nous fassions, nous allons être representés, veux, veux pas. Aussi bien être représentés par des députés de notre bord, qui seront là à nos côtés si un référendum est déclenché. Le Bloc n'a pas fait de merveilles, d'accord, mais il est là en attente, un peu à l'image des Québécois. Il donnera son potentiel le moment venu. Ce n'est pas en se privant d'un instrument qu'on va se renforcer. Un peu de solidatité s.v.p.

  • Jean-Pierre Bélisle Répondre

    25 avril 2011

    Quel que soit l’enrobage nationaliste, antimonarchiste ou républicain de vos propos, monsieur Schneider, je remarque simplement que ceux-ci, dans le présent contexte, sont aux mêmes effets que ceux de Harper et de tous les autres qui souhaitent la disparition du Bloc Québécois.
    Qui plus est, vous recherchez, par votre politique du pire, l’avènement du fascisme que vous appelez presqu’ouvertement de vos vœux. Un « chaos final » créateur croyez-vous ? En tout cas, Condoleeza Rice était du même avis lorsqu’elle professait l’enfantement de son « Nouveau Moyen-Orient » dans le sang et la douleur.
    Moi, je ne souhaite à personne l’avènement du fascisme. Et surtout pas à mon peuple
    Les «militants de la première heure », ce sont les patriotes de 1837. Vous pouvez vous accoler ce « sceau d’excellence », si cela vous rassure. Mais c’est le dernier quart d’heure qui compte et nous y sommes presque.
    JPB

  • Archives de Vigile Répondre

    25 avril 2011

    "Le Bloc ne bloque plus rien,..."(Pierre Schneider)
    Ça c'est faux.
    C'est précisément en jouant selon les règles de la monarchie britannique à Ottawa que le Bloc protège nos "intérêts". Sa présence suffit.
    En fait, le Bloc est la seule entité à Ottawa qui sauvegarde la fédération canadienne qui elle-même n'a plus de sens sans le Québec. La structure fédérale-britannique canadian est notre tempon contre l'invasion et la domination du fascisme corporatiste de Wall Street et des banques auxquels Harper et Ignatieff sont les vassaux.
    Le Québec survit ainsi, car il n'a pas de tête qui peut être coupée. Dans le contexte actuel, un état indépendant au Québec voudrait dire la création de la tête qui pourra alors être emplie de vassaux comme c'est le cas à Ottawa et alors nous perdrons tout. Notre indépendance ne sera qu'une illusion comme le sont maintenant les pays d'Europe.
    Le Québec survit grâce à l'éclatement de ses structures qui sont interdépendantes et autonomes. Des semi-états qui appartiennent au peuple (travailleurs syndiqués) et qui sont protégés par cette constitution britannique non-signée par le Québec (autre situation flexible).
    C'est cette flexibilité qui est notre force dans le contexte actuel.
    Il faut voter Bloc ou NPD si une circonscription risque de faire élire un PC ou PLC et que le Bloc n'y a aucune chance de l'emporter.
    Notre problème est un PQ beaucoup trop mou. Un PQ fort et audacieux donne toute sa pertinence au Bloc.

  • Fernand Lachaine Répondre

    25 avril 2011

    ALLEZ, les Indépendantistes et les Souverainistes, ne faites-vous pas avoir: VOTEZ POUR LE BLOC.
    C'est ce que j'ai fait samedi passé (vote par anticipation).
    Il n'y a aucune autre alternative !
    Fernand Lachaine

  • Laurent Desbois Répondre

    25 avril 2011


    Puisque tu te permets de le citer…
    Le Bloc Québécois selon Falardeau
    http://www.youtube.com/watch?v=NljTi50Wa9k