Réponse à l’éditorialiste de l’Oie blanche qui voudrait que la jeunesse québécoise étudie en anglais.
La langue française doit demeurer la langue d’enseignement pour la jeunesse Québécoise.
Voici l'opinion de l'éditorialiste de L'Oie blanche de Montmagny, M. Yannick Patelli : Il se scandalise du fait que les jeunes québécois, y compris les allophones, ne puissent faire leurs études en anglais dès le secondaire. Est-ce que Monsieur Patelli souhaite la même chose pour tous les pays du monde y compris pour la France, d'où il vient? Nommez-moi un autre pays qui accepterait que les fonds publics servent à financer les études de leur jeunesse dans une autre langue que leur langue nationale officielle???
Monsieur Patelli cherche-t-il à déstabiliser la Nation québécoise face à des acquis gagnés de haute lutte en provoquant des troubles sociaux comme du temps de la loi 63, contre laquelle plusieurs dizaines de milliers de Québécois manifestèrent avec férocité devant le parlement de Québec, en 1969? Ils étaient des centaines de milliers à manifester à travers le Québec. Les manifestants s'opposaient justement à cette idée, qui nous aurait rapidement mené à l’assimilation.
J'ai été protestataire à cette occasion ( j’étais alors étudiant au Cegep de Hull ) devant le parlement de Québec et bien que j'aie manifesté de façon pacifique et que je refusai de bouger lorsque les policiers chargèrent, j'eus droit à une nuitée à la prison des criminels d'Orsainville. Oui, prisonnier politique ! Je refusai alors l'offre d'aide de l'avocat, Me Robert Lemieux. Je voulu plutôt me défendre seul puisque je n’avais rien à me reprocher. Il me dit alors de déclarer par écrit ce qui s'était passé, mais de ne pas signer cette déclaration. Ce que je fis. Je ne fus jamais convoquer à la cour. Un merci posthume, Robert ! ( Voyez sur Google : manifestation bill 63)
Je suis prêt à retourner manifester pour la même cause parce que je crois que l'éducation subventionnée par le gouvernement québécois doit se faire en français au Québec, pour les francophones et les allophones, comme le prévoit grosso modo la loi 101 qui devra être améliorée.
Une majorité d’états américains ont légiféré pour protéger la langue anglaise et en faire dans plusieurs cas la seule langue officielle de leur territoire. Nous sommes pourtant, ici au Québec, beaucoup plus en danger d’assimilation qu’eux.
Monsieur Patelli cherche-il à allumer la poudrière linguistique au Québec?
Pour combien de temps encore les coopérateurs de l'Oie blanche accepteront-ils la diffusion d'idées aussi néfastes et dangereuses pour la Nation québécoise?
***
Alain Raby, 24 juin 2010
Saint-Jean-Port-Joli
http://www.oieblanc.com/OIEeditorial.asp
Voyez l’éditorial du 18/06/2010 – Libérez-nous des libéraux et attachez les péquistes.
Monsieur Patelli cherche-t-il à allumer la poudrière linguistique au Québec?
Tribune libre 2010
Alain Raby118 articles
Né à Mont Saint Michel, Qc
Bac en pédagogie - Hull
Maîtrise en Relations Internationales.
University of the Americas - Mexique 1971
Scolarité de doctorat en sciences politiques - Université Laval
Enseignant à Saint-Claude, Manitoba
Glob...
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Né à Mont Saint Michel, Qc
Bac en pédagogie - Hull
Maîtrise en Relations Internationales.
University of the Americas - Mexique 1971
Scolarité de doctorat en sciences politiques - Université Laval
Enseignant à Saint-Claude, Manitoba
Globetrotter et commerçant-importateur - Art populaire des cing continents à Saint Jean Port-Joli - Les Enfants du Soleil
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3 commentaires
Alain Raby Répondre
20 juillet 2010http://www.oieblanc.com/oieopinions.asp
Jean-François-le-Québécois Répondre
29 juin 2010Le genre d'argument invoqué par ce genre de fils spirituels d'Elvis Gratton, en faveur de l'école anglaise à tout prix, est qu'il faudrait supposément que tous les jeunes québécois francophones, aient une aussi bonne maîtrise de l'anglais que de leur langue maternelle. Et dès le primaire!
Et tant pis pour le fait que la plupart, encore aujourd'hui, ont de la difficulté à bien apprendre au départ, le français...
Il faut s'ouvrir au monde; être modernes, être capables de faire affaire avec le monde entier en anglais (comme si toute l'humanité avait l'anglais comme langue maternelle)...
Mais puisqu'on parle de faire des affaires, dans ce monde qui devient de plus en plus petit, ne doit-on pas parler aussi de former de la main d'oeuvre compétente, de développper des expertises, de bien gérer nos ressources, à la base? Et les interprètes et traducteurs professionnels, leur expertise ne servirait à rien?
Nos enfants ne seront pas plus compétents ni performants, s'ils ne savent s'exprimer que dans un franglais médiocre, ou occasionellement baragouiner l'anglais...
Je pense en revanche que les systèmes scolaires de différents pays Européens, où les élèves deviennent très forts en langues (incluant leur langue maternelle, fondamentalement) ont fait leur preuves. Éloquemment!
Visons l'excellence, et tâchons d'apprendre des concepteurs de ces systèmes-là, au lieu de vouloir suivre la philosophie d'un Elvis Gratton!
Archives de Vigile Répondre
28 juin 2010Les éditorialistes des hebdo-régionaux sont en compétition de Rednecking puisqu'ils visent des postes dans les grands désinformateurs gescaiens.
Dans Le Courrier de Saint-Hyacinthe aussi, le coq vise plus loin que son poulailler. Qaund il a conclu son topo par un paragraphe complet en anglais, il n'a pas daigné s'expliquer quand l'objection fusa. Comme chez Mmes Marois et Harel, le complexe du bilinguisme parfait les empêche de répondre aux jounalistes en français, langue officielle du Qc. Ce niveau de bilinguisme n'a pas à être à la charge de l'État. Ceux qui en ont besoin peuvent aller chercher le perfectionnement. Pôvre, de petite zoie blanche, aurait gémi ce cher Sol.