Matoush pas à ça !

Je dis NON au Plan Nord

Tribune libre

Matoush pas à çà !
Le 22 mars 2011 j’écrivais (Il faut sortir le Québec de l’uranium et le PLQ du Québec ! Gentilly 2.0 « Là où ça fait mal !)
Au petite heure du matin du 16 avril dernier je lisais une nouvelle sur le fil de presse de Cyber presse, après cette lecture j’ai ressenti un profond malaise en pensant que nous sommes loin de décider quoi que ce soit sur l’avenir de nos ressources et du développement durable pour les générations à venir ici même chez nous au Québec!
Cela m’a rappelé aussi toute l’énergie déployé par le petit groupe de Sept-Iles ( Pour que le Québec ait meilleur mine) contre l’Uranium.
Notre impuissance contre plusieurs dossiers en cours, soit le gaz de schiste, la grève étudiante, la corruption dans les contrats octroyer sans appel d’offre et l’enquête bidon de Charbonneau, le Plan Nord etcetera, etcetera. M’interpelle au plus haut point!
lorsque je regarde et analyse la vision du parti Libéral de Jean Charest et son Plan Nord ( SON PLAN NORD ) Je ne peux que constater qu’il va à l’encontre de la logique de développer le Québec d’une manière saine pour les générations futur et par le fait même favorise un petit groupe d’individus qui n’en ont rien à foutre de l’avenir de nos enfants parce qu’ils sont seulement de passage au rendez-vous du vert piastre.
Tout ce décide à huit clos.
Le plus dramatique là-dedans, c’est que nous sommes tous exclus en tant que Québécois et Québécoise des enjeux socio-économique et environnemental parce que les grandes décisions sont adopté à notre insu dans les bunkers gouvernemental réservé à cette fin.
Nous vivons actuellement au Québec de grand bouleversement qui nous oblige à repenser à la gestion de l’État et des acquis sociaux chèrement défendu par nos pères dans les combats contre le capitaliste à outrance et l’autre gouvernement basé à Ottawa et son dictateur déconnecté de notre réalité et ces sbires anglophone venu d’ailleurs ou d’un autre monde.
Je dirai même que certains élites francophone d’ici jubilent à la simple idée de joindre ces rangs obscure loin des regards et s’en mettre plein les poches.
Ce qui m’amène à vous rappeler que la compagnie Strateco est sur le point d’obtenir le feu vert afin d’exploiter la mine d’uranium situé tout près des plus grand réservoir d’eau pure que le Québec possède.
Imaginé, çà ne sent tellement pas bon que même le ministre du MRNF Clément Gignac donne à une sous- ministre Diane Jean la responsabilité d’accorder le permis final pour que la compagnie aille de l’avant avec son projet.
Matoush est le premier projet d'uranium à se rendre à un stade d'exploration aussi avancé au Québec. Pour creuser une rampe et explorer sous terre, la société doit recevoir l'autorisation des autorités environnementales fédérales et provinciales, puis obtenir un permis de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN).
Après les audiences publiques tenues conjointement par les comités d'examen des deux ordres de gouvernement en novembre 2010, l'opposition des Cris de Mistissini a retardé le processus. Le comité fédéral d'examen a rendu un rapport généralement favorable à Strateco en juillet dernier, tout en notant certaines lacunes à corriger et en rappelant le caractère essentiel de l'acceptabilité sociale.
Strateco et Mistissini ont conclu à la fin 2011 une entente de quatre ans sur l'information et la communication. Cela a permis au ministère fédéral de l'Environnement et à la présidente de l'Agence canadienne d'évaluation environnementale de donner leur accord au projet au début du mois de février, moyennant le respect d'une série de conditions.
Reste la décision de Québec. Le comité provincial d'examen a remis son rapport au MDDEP le 2 août 2011. Il n'a pas été rendu public.
Or, la sous-ministre Diane Jean, qui doit rendre la décision en vertu de la Convention de la Baie-James, ne le fera pas avant les prochaines audiences publiques de la CCSN. Ces audiences, qui permettront au personnel de la CCSN, Strateco et le public de faire des présentations devant le Tribunal de la Commission, sont «prévues provisoirement pour la fin du printemps», selon l'organisme fédéral.
«Ce délai additionnel est effectivement plutôt exceptionnel, soutient la porte-parole du MDDEP, Sophie Roy. Premièrement, il s'explique par la nature même du projet qui relève à la fois des deux juridictions, provinciale et fédérale, ce qui est plus rare. Deuxièmement, l'administrateur provincial de la Convention [la sous-ministre] désire connaître l'ensemble des enjeux environnementaux et sociaux du projet, ce qui inclut ceux qui pourraient être soulevés lors des audiences de la CCSN, avant de rendre sa décision.»
Le MDDEP a donc «exprimé son souhait» que la CCSN procède aux audiences, a confirmé un porte-parole de la Commission. Après les audiences, la CCSN aura 30 jours pour délivrer le permis. S'il est accordé, Strateco aura toujours besoin de l'appui de Québec.
C'est La Presse Affaires, présente au congrès de l'Association canadienne des prospecteurs et entrepreneurs miniers à Toronto, qui a appris au président de Strateco que Québec ne se prononcerait qu'après les prochaines audiences de la CCSN. «Je n'aurais pas de problème avec ça si on nous en avait informés», indique Guy Hébert, qui déplore le manque de communication.
Les dernières nouvelles qu'il avait eues le portaient à croire que le MDDEP avait décidé de ne pas se prononcer du tout sur le projet, l'uranium étant de compétence fédérale.
D'après M. Hébert, il faudra encore attendre trois mois après une décision favorable de Québec pour que les équipes du MDDEP délivrent le certificat d'autorisation spécifique pour la construction de la rampe.
Si Strateco réussit à mener à bien son projet d'exploration avancée, elle devra passer par une autre série d'audiences publiques et obtenir de nouvelles autorisations avant de pouvoir construire une mine.
Ayant moi même participé au développement de certaine régions de l’Estrie et des Laurentides, je sais pertinemment que cela apporte aux commerces de ces régions un surplus d’activités inattendue favorisant une augmentation de leurs chiffre d’affaires.
« Occuper le territoire de façon dynamique, c’est peut-être optimiser le cadre de vie, le milieu de vie et le niveau de vie que l’on y retrouve. »

L’occupation du territoire peut être perçue et définie de façon très différente selon les cultures et les sociétés. Au Québec, la notion d’occupation du territoire évoque notre passé de défricheurs et de pionniers.
Toutefois, ceux et celles qui ont développé cette notion réfèrent essentiellement au développement des territoires qui composent la mosaïque québécoise, au développement local et régional ainsi qu’à l’importance d’habiter les territoires de façon dynamique. Il est souhaité, également, que le gouvernement revoit ses façons de faire pour tenir davantage compte des territoires, de leurs réalités de leurs spécificité, tout comme il est souhaité que les acteurs locaux et régionaux soient davantage impliqués et engagés dans le développement de leurs territoires respectifs.
Globalement, on pourrait définir l’occupation du territoire, ou le développement des territoires, de la façon suivante : « Habiter le territoire, y exploiter le potentiel des ressources humaines et naturelles que l’on y retrouve avec intelligence, y développer la vitalité et la prospérité dans une perspective de développement durable, et ce, en concertation avec l’ensemble des acteurs des territoires au Québec. » En d’autres termes, occuper le territoire de façon dynamique, c’est optimiser le cadre de vie, le milieu de vie et le niveau de vie que l’on y retrouve.
L’occupation du territoire entraîne son lot d’enjeux. Il faut faire face aux fluctuations démographiques du Québec, entre autres par des mesures ou des actions facilitant l’implantation des jeunes en région, l’immigration et la natalité. Il faut réduire les écarts entre les régions et entre les territoires. Aussi, il faut que le gouvernement innove dans ses façons de faire pour répondre aux besoins des territoires, et répondre aussi à des besoins très concrets de certains territoires (la téléphonie cellulaire, l’accès à Internet à haute vitesse, l’accès à l’enseignement supérieur). Enfin, il faut développer l’emploi et le développement économique dans tous les territoires, mais pas en tentant de développer « plus » mais en développant mieux et autrement.
Avec les gouvernements en place tant à Québec avec Charest et à Ottawa avec Harper développer le Québec dans l’honneur et l’enthousiasme, OUBLIEZ-ÇÀ, JE N’Y CROIS PAS !
À voir comment JJ.Charest agit depuis 10 ans nous avons reculé de 50 ans avant même l’ère Duplessis, et si la tendance se maintient nous serons tous devenus des esclaves comme en Afrique et à ce moment nous pourront dire vraiment que nous sommes une vraie république de banane !
Je dis NON au Plan Nord et cette merde qui nous pend au bout du nez qu’est l’uranium.
André Taillon


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1 commentaire

  • André Taillon Répondre

    19 avril 2012


    Ah oui j’oubliais l’empressement d’Ottawa de réviser l’ancienne pratique dans l’émission des permis d’exploitation en les rendants beaucoup plus simple et pratiquement instantané.
    Aussi, excusez-moi pour certaines fautes dans le texte.
    Merci
    Voici un supplément d’information à rajouter à Matoush pas à ça !
    http://www.ceaa-acee.gc.ca/Content/D/8/0/D80E970C-DF72-4DA2-841D-D59711DE758B/Guy_Hebert-fra.pdf