Martine Ouellet veut rester à la tête du Bloc québécois

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Un manque de cohésion sur la doctrine politique

 Martine Ouellet a dit vouloir rester à la tête du Bloc québécois, même si une majorité de ses députés ont quitté le caucus mercredi, insatisfaite de son leadership.


Mme Ouellet a rejeté toute idée de démission au micro de Paul Arcand, mercredi matin, sur les ondes du 98,5 FM.


«J’ai un mandat clair. Mon appui, on l’a vu au Conseil général», a précisé la chef du Bloc québécois, peu de temps avant de rencontrer une deuxième fois en une semaine ses dix députés.


Plus tard dans la journée, sept des dix députés du Bloc ont décidé quitter le caucus du parti souverainiste. Ce groupe de 7 députés est le même qui avait critiqué Martine Ouellet lors d’une première mutinerie évitée de peu en juin.


Le climat de travail au Bloc et le manque de consultation de la chef sont des sources d’insatisfaction mentionnées.


«Des gens disent que je suis contrôlante. Je suis mille fois moins contrôlante que Gilles Duceppe», a confié Martine Ouellet au Journal. «Le Bloc québécois ce n’est pas que son aile parlementaire [ses députés à Ottawa, NDLR], ce sont ses membres, son aile jeunesse », précise-t-elle.


Justement, une lettre d’appui à Mme Ouellet signée par des militants de l’Aile jeunesse du Bloc québécois mercredi salue le leadership de leur chef, qui «collabore [...] contrairement à d’autres [chefs],  qui ont parfois une attitude paternaliste».


La lettre critique plus personnellement les députés Michel Boudrias, Monique Pauzé, Rhéal Fortin et Luc Thériault, qui n’auraient pas emmené de jeunes militants au dernier Conseil général.