Éducation

Marois propose l'annulation de la hausse et insiste sur la tenue d'un sommet

Élection Québec 2012 - les souverainistes


Alexandre Shields Laval – Le Parti québécois a présenté ce matin son plan pour tenter de sortir de la crise sociale qui secoue le Québec depuis le printemps dernier. S'il sont élus le 4 septembre prochain, les péquistes promettent d'annuler la hausse décrétée par les libéraux et de tenir un vaste sommet, afin de trouver une solution sur la question des droits de scolarité.
La chef péquiste Pauline Marois a promis ce matin que ce sommet sur le financement des universités serait l'occasion de débattre de tous les aspects du financement des études supérieures. Les étudiants auront le tiers des voix lors de ce sommet. Selon Mme Marois, cette rencontre de tous les intervenants du milieu sera l'occasion d'offrir une «véritable écoute» à toutes les parties prenantes.
Le PQ entend défendre l'idée d'une simple indexation des droits de scolarité au coût de la vie. Mais Mme Marois a soutenu ce matin qu'aucune option ne serait écartée, y compris la question de la gratuité. Une idée défendue depuis des mois par la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE).
Selon la leader péquiste, le sous-financement mis de l'avant par le Parti libéral pour justifier la hausse de 75 % des droits de scolarité sur sept ans ne tient tout simplement pas la route. Elle a ainsi rappelé que le Québec investit plus par étudiant que plusieurs autres provinces canadiennes. Pauline Marois juge qu'il faudrait plutôt regarder du côté de la gestion des universités, et notamment des primes généreuses de départs accordées aux hauts dirigeants. Elle estime aussi que les campus délocalisés qui se multiplient un peu partout au Québec sont trop coûteux et produisent une concurrence inutile entre les universités. Elle a chiffré le manque à gagner en raison de ces campus à 56 millions de dollars.
Le candidat de Laval-des-Rapides, Léo Bureau-Blouin, a dit qu'il souhaitait qu'un «consensus» se dégage d'un éventuel sommet. Même s'il a dit défendre l'idée du gel, comme il le faisait à la tête de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), il a dit être ouvert à la discussion.
La chef péquiste entend consacrer une bonne partie de sa journée pour aller à la rencontre des électeurs en se livrant à quelques bains de foule. Elle doit également se rendre dans Crémazie, afin d'y présenter sa candidate. Une rencontre est aussi prévue à la clinique L'Actuel à Montréal cet après-midi.


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