Marissal se cherchait une job

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Martineau se trompe : QS et le PLC partagent la haine du nationalisme québécois

Que c’était beau de voir Gabriel Nadeau-Dubois en pâmoison devant Vincent Marissal !


On entendait la belle voix cristalline de Martine St-Clair...


« Ce soir, l’amour est dans tes yeux / Mais demain, m’aimeras-tu un peu ?


Ce soir, l’amour est dans ta voix / Mais demain, penseras-tu à moi ? »


JEAN-BAPTISTE BÉNISSANT JÉSUS


Même dans leurs rêves les plus fous, les gens de Québec solidaire n’auraient jamais imaginé un tel scénario.


Imaginez : un chroniqueur politique ! Un commentateur respecté ! Un gars de la grosse Presse qui passait régulièrement à l’émission de Bazzo !


Qui accepte de descendre de son nuage pour nous adouber !


Qui a dit que Québec solidaire était une bande de coucous, hein ? Qui ?


On a Vincent F****g Marissal ! Avec nous ! Dans NOTRE vestiaire ! En train de mettre NOTRE chandail ! Et de boire NOTRE Kool-Aid !


Ah !, vraiment, c’était beau à voir...


On aurait dit le grand boss de l’Église de scientologie qui vient d’apprendre que Tom Cruise a signé sa carte de membre.


« Hein ? Tom Cruise ? LE Tom Cruise ? Youhou ! Si on pouvait avoir John Travolta maintenant, ce serait génial ! »


Qui sait ? Avec les médias qui ne cessent de réduire leurs effectifs, un autre analyste rejoindra peut-être bientôt les rangs de la secte à Manon.


MANON, VIENS DANSER LE SKA


Cela dit, je ne veux pas gâcher la fête de Gabriel Nadeau-Dubois, mais si j’étais lui, je calmerais ma joie et j’attendrais encore quelques jours avant de mettre un genou à terre et de sortir la bague.


Car Québec solidaire était le deuxiè­me choix de Vincent Marissal.


Son premier, c’était Justin.


Ah, monsieur le commentateur ne voulait pas l’avouer, il l’a nié à trois reprises avant que le coq ne pousse son premier cocorico, mais c’est la vérité toute crue.


Avant de danser le ska avec Manon, la nouvelle vedette de Québec solidaire voulait se déguiser en charmeur de serpents aux côtés du PM.


Je sais ce que vous allez me dire : mais diantre, ciel d’Afrique et pattes de gazelle, quel point commun y a-t-il entre le PLC et QS ?


Il n’y en a aucun.


Une job, c’est une job.


Oh, mais, mais... qu’en est-il des convictions de M. Marissal ?


Eh bien, il n’en est rien, c’est tout. Vincent Marissal se cherchait un boulot, et quand on se cherche un boulot l’idéalisme cède la place au pragmatisme.


Comme le disait le regretté Robin Williams : « Certains hommes cherchent Mrs Right. D’autres veulent juste Mrs Right now. »


QUELLE BLAGUE !


La logique de Vincent Marissal est simple : ce n’est pas parce que tu es un souverainiste convaincu que tu ne peux pas travailler pour un parti qui va consacrer tout son temps et toute son énergie à détruire la cause qui te tient le plus à cœur...


À un moment donné, faut qu’un gars vive !


Entre un éventuel poste de ministre au fédéral et un poste de député pour un parti qui ne prendra jamais le pouvoir, le choix est clair.


Dire que lorsqu’il était gérant d’estrade, M. Marissal pourfendait le cynisme des politiciens.


Ha ! ha !