Manon Massé candidate au poste de première ministre

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Après Mère Thérèsa David, ce sera Sainte Manon !

Québec solidaire a annoncé que Manon Massé représentera la formation politique au débat des chefs lors de la campagne électorale l’automne prochain, en plus d’être candidate au poste de première ministre.


Gabriel Nadeau-Dubois, qui aspirait aussi à représenter les troupes solidaires au débat des chefs, en a fait l’annonce lundi au Cœur des sciences de l’UQAM, à Montréal, aux côtés de Manon Massé.


Le co-porte-parole a affirmé avoir choisi de laisser le champ libre à sa collègue au terme d’une longue réflexion.


Gabriel Nadeau-Dubois a dit vouloir «prendre de la maturité» en politique. «J’arrive à peine en politique partisane, ça fait à peine un an, a-t-il souligné. [...] J’ai encore beaucoup à apprendre, je veux continuer à grandir et à prendre la maturité.»


«Mais surtout, j’ai bien plus envie du terrain et des rencontres, que des studios de télé et des grands débats», a-t-il ajouté.


Débat des chefs


Contrairement aux autres formations politiques, Québec solidaire compte deux porte-parole, plutôt qu’un chef, ce qui laissait la question de l’identité d’un éventuel premier ministre en suspens.


Par le passé, Françoise David a représenté Québec solidaire lors des débats des chefs.


Le choix sera maintenant soumis au vote des membres de la formation politique lors de son Conseil national les 12 et 13 mai prochain, à Québec.


«C’est avec un immense sens des responsabilités que je demande aujourd’hui aux membres de Québec solidaire d’être celle qui mènera notre mouvement à la victoire le premier octobre», a déclaré Manon Massé lundi.


«Gabriel va m’accompagner dans cet exercice, dans cette expérience, dans la prochaine année, a souligné la députée solidaire. Gabriel, tu vas être l’architecte de notre mouvement.»


L’automne dernier, Manon Massé et Gabriel Nadeau-Dubois ont annoncé leur désir de modifier la fonction de premier ministre afin de déléguer d’importants pouvoirs au vice-premier ministre et aux parlementaires. Ils espéraient ainsi réduire la partisanerie à l’Assemblée nationale.


Cette mesure a été soumise aux membres de la formation, qui ont reporté le vote sur la question.