La présidente de l'Office québécois de la langue française (OQLF), Louise Marchand, quitte son poste quelques jours après le «pastagate».
L'affaire des pâtes italiennes au restaurant Buonanotte aura eu raison de Mme Marchand, pointé du doigt depuis plusieurs mois pour sa gestion discutable du processus des plaintes à l'OQLF.
C'est la ministre responsable de la Charte de la langue française, Diane De Courcy qui en a fait l'annonce vendredi, en même temps qu'une restructuration de l'organisme.
«Les pastas, on a tous trouvé la sauce aigre-douce», a commenté Mme De Courcy, soulignant ainsi que cette histoire avait fait couler beaucoup d'encre
Le restaurant visé, sur le boulevard Saint-Laurent à Montréal, s'était vu interdire l'appellation «pasta» parce qu'il ne s'agissait pas d'un terme en français.
L'OQLF travaillera, dans les prochains mois, à une révision de son fonctionnement. «Il y a une culture organisationnelle importante à modifier à l'Office, a indiqué la ministre. On propose une modernisation.»
Le sous-ministre associé à la langue française, Jacques Beauchemin, sera président par intérim. Un remplaçant permanent devrait entrer en poste d'ici quelques semaines.
«Pastagate»
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