La période de candidature prend fin le 15 janvier, et l’ancien ministre péquiste n’a toujours pas d’adversaire.
En entrevue à La Presse canadienne, Louis Plamondon souligne que les élections générales approchent à grands pas et que le Bloc doit «se mettre à l’ouvrage» rapidement.
Il rappelle qu’une course à la direction coûterait plus de 100 000 $ au Bloc, ce qu’il peut difficilement se permettre. «On a pas les moyens de gaspiller un tel montant, avec les moyens limités qu’on a», dit le député de Bécancour-Nicolet-Saurel.
M. Plamondon souligne que le nouveau chef devra entamer dans les plus brefs délais une tournée du Québec pour fouetter les troupes et choisir les candidats pour les élections d’octobre prochain.
Louis Plamondon affirme que, de toute façon, Yves-François Blanchet a toutes les qualités voulues et la notoriété nécessaire pour diriger le parti. «On est choyé de l’avoir comme candidat à la chefferie», ajoute-t-il.
De plus, selon M. Plamondon, les sondages montrent que M. Blanchet est «extrêmement» bien perçu par la population du Québec.
«Pourquoi avoir une lutte à la chefferie et s’embarquer dans d’autres débats», déclare Louis Plamondon. «Il me semble qu’on en a assez eus depuis quelques mois», conclut-il.
Quant au programme électoral du Bloc québécois, il sera finalisé au prochain congrès de la formation, fin février ou début mars.
Louis Plamondon sera de nouveau candidat, pour une 11e élection. S’il est élu et qu’il complète son mandat, il aura siégé pendant 39 ans. En longévité, il occupera le 3e rang de l’histoire à la Chambre des communes, après l’ancien premier ministre conservateur John Diefenbaker et l’ex-ministre libéral Herb Gray.