On nous a récemment présenté dans une émission tout à fait charmante.
Elle raconte une jolie histoire du temps des fêtes dont la morale nous rappelle que c'est le temps consacré aux êtres chers qui compte avant tout. C'est touchant, réussi et approprié en cette période de l'année.
Mais ce qui est frappant, c'est que contrairement aux publicités dont nous sommes inondés au Québec, au Canada, et en Amérique du nord, toutes assujetties aux codes coercitifs de la diversité multi-ethnique en publicité, elle ne met en vedette que des figurants allemands: enfants, parents, familles, voisins, et ce, dans une proportion de 100%.
Mais, me direz-vous avec justesse, quoi de plus normal et logique de montrer des personnes allemandes puisque la saynète se déroule en Allemagne? Eh bien, vous avez parfaitement raison de le faire observer.
Et si on était en Italie, on s'attendrait à voir des Italiens. Si on était en Suède, on s'attendrait à voir des Suédois. Si on était en Russie, on s'attendrait à voir des Russes.
Pourtant, de ce côté-ci de l'Atlantique, c'aurait été une tout autre paire de manches. Le commanditaire aurait été forcé de se plier aux codes multiculturalistes en vigueur imposés par la stricte réglementation de la loi canadienne sur la publicité.
Alerte rouge libéral: la diversité s'attaque désormais à la pub! C'est elle qui s'en est emparé et en a pris le contrôle. Une doctrine s'impose. La propagande bat son plein. C'est une attaque en règle où on cherche à nous faire fondre, reculer, rétrécir, à nous reléguer à l'arrière-plan.
Car, ici, voyez-vous, il n'aurait pas été question de ne montrer que le peuple québécois de souche majoritaire. Non, on n'aurait pas pu montrer rien que le bon monde de chez nous, fidèle à ses traditions du temps des fêtes.
Non, non et encore non! Il aurait fallu y incorporer obligatoirement des noirs, des asiatiques, des latinos, des hindous, des arabes, tout ça pour se plier servilement à la dictature des minorités qui cherchent à gagner toujours plus de pouvoir et de visibilité.
Le peuple québécois de souche est majoritaire partout au Québec. Seule la métropole fait exception avec ses communautés ethniques en nombre grandissant. C'est pourquoi les médias doivent représenter le peuple fondateur qui vit sur son territoire, pas les diverses minorités d'une seule ville en vue de les imposer aux autres. Cela devient alors un geste politique, un matraquage médiatique en règle, intentionnellement dirigé contre nous.
Car cette diversité qu'on nous impose dans les médias ne reflète même pas la réalité de tout le Québec moins une ville. Elle ne correspond pas du tout à ce que nous voyons au quotidien. C'est une pure construction de l'esprit. On cherche à nous imposer une vision qui ne correspond en rien à la nôtre. On nous montre ce qu'on veut que le Québec devienne, pas celui qui existe et auquel la population est attachée.
Remarquez-le la prochaine fois que vous verrez une rafale de pubs. Cela saute aux yeux. C'est de la basse propagande multiculturaliste ostensible à l'oeuvre dans tout ce qu'elle peut avoir de plus sournois et insidieux.
C'est pourquoi on est en droit de s'opposer énergiquement à cette stratégie systématique honteuse visant à faire diminuer l'importance de la nation québécoise de souche, à la relativiser, à la reléguer au même rang que des dizaines de minorités visibles souvent peu intégrés ou difficilement intégrables.
Car contrairement aux pratiques mielleuses du fils aîné de Pierre-Elliot, on n'a pas à s'enrubanner d'un turban sur la tête chaque fois qu'on rencontre un hindou, et son épouse n'a pas à se voiler intégralement dès que débarque le chah d'Iran.
Quelle navrante comédie que cette grotesque mascarade! Revêtiront-ils tous deux une tête de mascotte (je propose Badaboum et Youppi) lors de la prochaine visite de Bonhomme Carnaval à Ottawa?
J'imagine mal le président français sortant accueillir sur les marches de l'Élysée le président des États-Unis, costumé en cowboy du Texas, colt 45 à la ceinture, tout en y allant d'un "yeehaw" retentissant pour lui faire plaisir et qu'il se sente comme chez soi...
Il y a quelque chose qui cloche lorsque c'en est rendu que ce sont les minorités qui l'emportent sur la majorité native, ne trouvez-vous pas?
Il y a également autre chose qui cloche lorsque le principe de diversité est le seul point de vue officiel admis, même lorsque c'est au détriment du peuple fondateur, qui, à les entendre, devrait se conformer, se laisser gruger, désagréger, manger la laine sur le dos docilement sans mot dire.
C'est ce qu'on appelle professer l'opinion unique dans le monde des médias. Et même que c'est là un véritable affront à la liberté d'expression. Les deux versants de la médaille devraient pouvoir toujours être exprimés.
La diversité érigée en dogme absolu n'est plus du tout désirable lorsqu'elle s'attaque à l'image de la nation fondatrice, avec l'intention de s'y substituer peu à peu, et ultimement de la remplacer totalement.
C'est cette même très discutable diversité institutionnalisée qui cautionne une certaine tendance justifiant la non-intégration, au point de la rendre facultative, avec pour résultat net de nous amputer de notre propre identité collective historique si on laisse les choses aller.
Le point de vue nationaliste qui vise la protection de l'identité du peuple fondateur devrait pouvoir se faire entendre à égalité sur toutes les tribunes. La défense de son peuple, l'amour de la patrie, c'est primordial.
Car tout bien considéré, les médias, les pubs, les téléséries, les téléromans, doivent refléter le peuple natif majoritaire qui vit dans son pays, sans plus. C'est si simple, si normal lorsqu'on y réfléchit quelque peu.
C'est la meilleure et la seule façon de protéger notre précieuse identité nationale de la fragmentation anéantissante qui nous guette.
Notre pays n'a pas à se mettre à ressembler à d'autres que nous. Qu'il nous reflète et reste conforme à notre image historique.
Un joyeux Noël à tous, dans la fidélité à nos traditions, et paix sur la Terre aux hommes de bonne volonté.
Lorsque la diversité s'empare de la pub!
La propagande multiculturaliste bat son plein
Tribune libre
Réjean Labrie877 articles
Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème gén&ea...
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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.
Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.
L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.
Plus de 875 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.
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