L’ancien chef du Parti québécois (PQ), Jean-François Lisée, défait le 1er octobre, refuse de prendre position sur l’avenir de sa formation politique.
Présent à l’assermentation des 10 députés du PQ élus ou réélus lors des dernières élections générales, vendredi, au Salon rouge de l’Assemblée nationale, M. Lisée s’est arrêté brièvement devant les journalistes, mais a refusé de tracer un bilan de la cuisante défaite de son parti, ou d’indiquer la voie à suivre pour reconstruire le parti fondé par René Lévesque en 1968.
Le 23 août, au moment du déclenchement des élections, le PQ formait l’opposition officielle avec 28 députés, et a dû se contenter de 10 sièges au lendemain de l’élection.
«Il y a un post mortem qui se fait à l’intérieur du Parti québécois», a dit M. Lisée, ajoutant qu’il y avait des «lieux» et des «moments» appropriés pour ce genre d’exercice.
Il dit être venu assister à l’assermentation des élus péquistes «pour souligner la qualité du caucus du Parti québécois, leur souhaiter bonne chance et leur dire qu’on est avec eux pour la suite des choses».
Depuis sa défaite dans Rosemont, le 1er octobre, aux mains du candidat de Québec solidaire (QS) Vincent Marissal, et sa décision de quitter la direction du parti, M. Lisée a choisi de ne pas commenter la situation.
Questionné à savoir s’il favorisait dans les circonstances une forme d’alliance avec QS, M. Lisée a dit qu’il ne lui appartenait plus de répondre à ce genre de questions.
«Je pense que c’est aux gens qui dirigent le Parti québécois et au futur chef d’en discuter et aux membres du caucus», selon lui.