Lisée «plus léger» après le départ de Martine Ouellet

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« Je suis dans le rassemblement, pas dans la controverse »

Le chef du Parti québécois, Jean-François Lisée, a admis se sentir plus léger au lendemain de la démission de Martine Ouellet comme chef du Bloc québécois.


En conférence de presse mardi, le leader péquiste a répété à plusieurs reprises vouloir éviter la controverse sur le sujet. «Je suis dans le rassemblement, pas dans la controverse», a-t-il insisté.


À la question d’une journaliste qui voulait savoir s’il ne se sentait pas «un peu plus léger» maintenant que Mme Ouellet avait quitté son poste, il a toutefois répondu par l’affirmative.


«Oui», a concédé M. Lisée avec le sourire.


Martine Ouellet a perdu un vote de confiance en fin de semaine, ne ralliant que 32 % des membres du parti. Son leadership était contesté sur plusieurs fronts depuis le départ, en février, de sept des 10 députés de son caucus.


Dans la foulée du départ de Mme Ouellet, le chef péquiste a appelé au rassemblement des forces souverainistes. «Il y a une occasion de rassemblement, et il faut la saisir», a commenté Jean-François Lisée, qui présentait mardi trois nouvelles candidatures aux élections provinciales d’octobre.


Deux camps au Parlement


À Ottawa, le caucus des sept démissionnaires, Québec debout, s’est encore une fois gardé de commenter la démission de la chef du Bloc mardi. Ils devaient réagir mercredi à l’issue de leur rencontre de caucus.


L’unité au sein de leur groupe pourrait être compromise maintenant que Martine Ouellet a abdiqué. Certains seraient tentés par un retour hâtif au Bloc, dont les députés Simon Marcil et Michel Boudrias.


Ce dernier a indiqué plusieurs fois vouloir travailler à rassembler tous les souverainistes sous la même bannière sur la scène fédérale dans les derniers jours.


«S’il y a des gens qui se sentent profondément bloquistes et qui sont d’accord avec les valeurs et la vision du parti, c’est clair qu’on va avoir des discussions avec eux», a quant à lui déclaré le député du Bloc québécois, Xavier Barsalou-Duval.


Il a dit ignorer si des conversations précises avaient eu lieu avec des membres du groupe des sept.