Liberté-Nation, un nouveau parti?

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Trop tarabiscoté !

Conformément aux dispositions prévues à l'article 47.1 de la Loi électorale, Me Guy Bertrand, président du Mouvement Liberté-Nation qui comprend plus de 2500 membres répartis dans les 125 comtés du Québec, a présenté au Directeur-général des élections du Québec, le 10 avril dernier, une demande de réservation d'un nom pour un éventuel parti politique soit Liberté-Nation (Équipe de Me Guy Bertrand).
Me Bertrand travaille depuis plus de 10 ans sur le Projet Liberté-Nation détaillé dans une œuvre littéraire et politique de trois tomes et résumé dans un documentaire intitulé : En 2030, la République fédérale du Québec (www.republiquefederaleduquebec.com)
L'auteur est d'avis qu'advenant la réalisation du PLN la Province canadienne du Québec, comme monarchie constitutionnelle, aura cessé d'exister pour être remplacée par la RFQ qui comprendrait les 17 régions administratives actuelles, lesquelles jouiraient du statut d'États autonomes, unis et fédérés au sein de cette république francophone et indépendante du Canada. La RFQ reconnaîtrait notamment aux peuples autochtones du Québec leur droit à l'autonomie gouvernementale.
La création de la RFQ ne sera possible, selon Me Bertrand, que si les Québécois, tous ensemble, qu'ils soient autochtones, anglophones, allophones ou francophones, acceptent de refonder le Québec à partir de ses régions qui sont le fondement premier de la nation québécoise. «Malheureusement, dans le contexte constitutionnel actuel, nos régions et les peuples autochtones sont impuissants. Ils ne peuvent se prendre en main comme ils le souhaitent. Ils sont entièrement dépendants du gouvernement du Québec, qui, de son côté, est, en grande partie, dépendant du gouvernement canadien. Voilà pourquoi il faut inverser la chaîne de pouvoirs, pour que, dorénavant, ces pouvoirs s'exercent du bas vers le haut, soit des régions et des peuples autochtones vers le gouvernement du Québec», souligne Me Bertrand.
Pour mettre fin à cette paralysie, il n'y a qu'un seul moyen : c'est le partage, entre le gouvernement du Québec et celui des régions, incluant les peuples autochtones, de tous les pouvoirs politiques et économiques décisionnels, y compris celui des pouvoirs d'imposition, de taxation et de redevances sur l'exploitation des ressources naturelles. Ainsi, le partage des pouvoirs ne se fera plus entre Québec et Ottawa mais entre Québec et ses États qui auraient leurs propres parlements et gouvernements qui jouiraient de toutes les compétences et de toutes les ressources nécessaires à leur développement politique, culturel, économique et social. Ils ressembleraient en quelque sorte aux Cantons suisses, aux États fédérés d'Autriche, aux Landers en Allemagne, aux États américains, ou encore aux Provinces canadiennes.
Dans ce manifeste, Me Bertrand met en évidence, de façon sommaire, toutes et chacune des étapes politiques qu'il juge, comme avocat constitutionnaliste, essentielles à la création de la RFQ et à la réalisation du PLN.
Me Bertrand est d'avis que Le PLN fera de la nation québécoise une nation entièrement libre de se doter d'une constitution qui lui permettra notamment : d'avoir le plein contrôle de son territoire, les pleins pouvoir en matière d'immigration, de mettre fin au multiculturalisme, aux accommodements religieux et à la propagande politico religieuse dans la fonction publique, de choisir le modèle d'intégration de ses immigrants qui soit compatible avec la démocratie, l'égalité homme-femme, la laïcité, les valeurs et traditions de la civilisation judéo-chrétienne, étant entendu que les immigrés qui participeront à l'ensemble des activités du pays québécois devront accepter d'abandonner une partie des activités de leur culture d'origine qui ne serait pas compatible avec les valeurs de notre société et avec la civilisation judéo-chrétienne, d'assurer la pérennité de la langue française, d'obliger les gouvernements régionaux et le gouvernement national à promouvoir le maintien et la valorisation de la culture francophone et aux peuples autochtones et à la nation inuite d'exercer leurs pleins droits sur leurs territoires.


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