Libéralisation de l'alcool entre les provinces: les PM peinent à s'entendre

Un accord commercial pourrait être conclu vendredi au Yukon

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La pomme de discorde





WHITEHORSE – Les premiers ministres des provinces et territoires réunis au Yukon essaient, non sans difficulté, de s’entendre sur un accord commercial qui permettrait notamment la libre circulation de l’alcool à travers le pays.


L’enjeu s’est retrouvé au cœur des discussions de la rencontre estivale du Conseil de la fédération qui s’ouvrait à Whitehorse, jeudi matin.


«Ça fait deux ans que ça se discute cette affaire-là, a souligné le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, en point de presse après une première ronde de discussions avec ses homologues.


«Il y a beaucoup de progrès déjà accomplis, mais au moment où je vous parle, il y a encore des enjeux à résoudre. Il y a encore du travail à faire, mais on est dans la bonne direction», a dit M. Couillard.


La première ministre de la Colombie-Britannique, Christy Clark, espère qu’elle et ses collègues en arriveront à un consensus permettant d’aller de l’avant.


«Je me croise les doigts, a déclaré Mme Clark en début de journée. Ça ne fait pas de sens qu’on puisse se procurer du vin de la Colombie-Britannique plus facilement en Chine qu’en Ontario.»


Nouveaux marchés


En passant nous faisons maintenant du très bon vin au Québec», a plus tard fait valoir le premier ministre Couillard.


Il s’agit, selon lui, de permettre non seulement aux producteurs locaux d’avoir accès à de nouveaux marchés au Canada, mais aussi de répondre aux besoins des citoyens.


Selon l’hôte de la rencontre, le premier ministre du territoire du Yukon, Darrell Pasloski, les provinces devraient pouvoir transiger des biens entre elles aussi facilement qu’avec certains pays étrangers ayant conclu des ententes de libre-échange avec le Canada.


«C’est dans l’intérêt des citoyens qu’on représente qu’on ait un accord de commerce intérieur canadien, a indiqué dans le même sens M. Couillard. En même temps qu’on négocie des accords de commerce avec les autres pays du monde, on devrait être capables, entre nous, d’en avoir un.»


«Je ne suis pas sûr qu’on va y arriver maintenant», a laissé entendre le premier ministre du Yukon.


«La nature des choses veut que ce soient les enjeux plus complexes qui restent à la fin, a expliqué de son côté M. Couillard. Je n’écarte pas la possibilité d’en arriver à une entente pendant que nous sommes ici.»


Les premiers ministres se réuniront à nouveau vendredi, pour la dernière journée de cette rencontre estivale du Conseil de la fédération.




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