Lettre à un terroriste en position de pouvoir

Jouer au terroriste de pacotille est indigne d’un homme qui occupe votre position.

Tribune libre

À M. André Juneau, directeur de la CCBN
Monsieur Juneau,
Je crois que vous avez bien mal saisi le message des opposants à votre projet de reconstitution. Je vous le martèle donc pour une dernière fois : pour de plus en plus de Québécois, votre organisme ne jouit plus d’aucune légitimité pour gérer toute forme de commémoration de nature politique. Votre partisanerie affichée a poussé bien des gens à croire désormais que l’immense terrain sur lequel vous exercez une autorité fantoche devrait être sans délai cédé au gouvernement du Québec. Vous persistez en maintenant un nombre imposant d’activités malgré l’opposition ? Sachez que vous êtes sous haute surveillance.
Vous avez mal à propos hissé des déclarations isolées au rang de propos « terroristes »; ce faisant, c’est vous qui semez la terreur dans votre sillage en ayant la bassesse d’aller jusqu’à prendre en otage les familles et les enfants pour un faux prétexte de sécurité. Jouer au terroriste de pacotille est indigne d’un homme qui occupe votre position. À cause de votre inconcevable irresponsabilité, un nouveau danger menace les gens de Québec : que le fantoche du fédéral que vous êtes se mette à se croire investi de pouvoirs policiers ou militaires. Vite ! Aux abris !
Jean-François Vallée

Réseau de résistance du Québécois

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Jean-François Vallée est professeur de littérature québécoise et française au niveau collégial depuis 1995. Son ambition de pédagogue consiste à rendre les étudiants non seulement informés mais objectivement fiers de la culture dans laquelle ils vivent. Il souhaite aussi contribuer à les libérer de la relation aliénante d'amour-haine envers leur propre culture dont ils ont hérité de leurs ancêtres Canadiens français. Il a écrit dans le journal Le Québécois, est porte-parole du Mouvement Quiébec français dans le Bas-Saint-Laurent et milite organise, avec la Société d'action nationale de Rivière-du-Loup, les activités de la Journée nationale des patriotes et du Jour du drapeau.





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3 commentaires

  • Raymond Poulin Répondre

    19 février 2009

    Comme le disait Trudeau pour apeurer la population en 1970, parlant des victimes appréhendées du FLQ: «...un gérant de Caisse populaire, une femme, un enfant peut-être...». La peur et la bassesse, les armes ultimes des fédéralistes québécois lorsqu'il ne leur reste plus rien d'autre à évoquer. De la même manière que l'État d'Israël accuse ceux qu'il massacre.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    19 février 2009

    Juneau salit la réputation de toutes les personnes qui adhèrent au mouvement souverainiste en laissant entendre qu'il voulait «assurer la sécurité des familles». Ou que les participants de la reconstitution auraient temporairement vécu sous des tentes et que «n'importe qui aurait pu venir mettre le feu»... (ah oui, n'importe qui? On ne vise pas un groupe en particulier?)...
    Alors, comme ça, c'est nous qui sommes les gros mécjants, dans cette histoire?
    Excusez-moi, mais je ressens le besoin de dire, que ce petit petit personnage, un tel parvenu et démagogue, me donne la nausée!
    Par ailleurs, je dois dire... je n'en reviens pas, de ce quoi nous, Québécois, nous laissons traiter, et accuser. Surtout quand l'on peut, ici, constater de qui ça vient...

  • Archives de Vigile Répondre

    19 février 2009

    Le PQ supporte la version de Juneau et Charest qui dit que la raison principale de l'annulation du spectacle des Plaines est une question de sécurité contre des "terroristes" indépendantistes plutôt que l'indignation des Québécois :
    Le PQ entretient des liens avec des groupes violents, estime Jean Chaest
    http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5iy1jxIhaU4yCyI4tuhwxmMvU6gYw
    "Nous nous sommes toujours opposés à toute forme de violence ou d'appel à la violence. Il y a autant de liens entre le PQ et Patrick Bourgeois (du RRQ) qu'entre Jean Charest et Charles Guité (l'une des têtes d'affiche du scandale des commandites)", a répliqué le leader parlementaire péquiste, Stéphane Bédard.
    Les fédéralistes ont, comme prévu, utiliser le RRQ. Puis le PQ, comme toujours, est tombé dans le panneau au premier coup au lieu de simplement répondre qu'il n'endosse pas le ridicule échappatoire de Juneau fabriqué pour minimiser l'indignation d'une majorité de Québécois.
    Le PQ va certainement annuller ses publicités dans le journal Le Québécois.
    C'est quand même ironique, puisque si ces publicités du PQ dans ce Journal en font un complice du RRQ, alors Power Corp serait aussi complice du RRQ puisque La Presse est un des gros clients de l'entreprise du couple Marois-Blanchet, I-Perceptions. Mais je doute que le PQ ait pensé à utiliser cette réplique !