Du temps de l'apartheid, un long en train me donna l'occasion de discuter politique avec un Boer sud-africain. Assez vite lassé par mes critiques, cet homme cultivé, courtois mais blagueur trouva judicieux, après une ou deux heures de débat, de m'interrompre en s'exclamant: ¨Vous êtes un macaque!¨. Surpris tant par l'insulte que par son air amusé, je le regardai avec un sourire stupéfait auquel il répondit: ¨Ça vous fait rire, hein?... Eh bien, si vous allez répéter ça à un Africain, vous le verrez se mettre très en colère. Et vous savez pourquoi? Parce qu'il sait que c'est vrai!¨ Et il éclata de rire.
Les Québécois reconnaissent tout de suite l'arrogance et le mépris qu'exprime cette petite farce cruelle, car ce sont précisément les sentiments que les Canadiens anglais entretiennent depuis des siècles à leur égard. Le complexe d'infériorité de la victime leur est tout aussi familier puisqu'ils ont souvent le même. Et c'est l'image du Canadien anglais moderne qu'ils retrouvent chez ce Boer sans méchanceté foncière qui tentait piteusement de justifier le système inique dont il profitait.
Un des procédés les plus efficaces que les esclavagistes et les impérialistes de tous les temps ont utilisé pour asseoir leur domination sur des peuples envahis était de leur faire subir une brutale régression culturelle en éliminant leurs élites. En Afrique, cela fut réalisé par le massacre et au Québec, par le renvoi en France de la plupart de nos leaders à la suite de la Conquête de 1760.
Parce que le contraste devient vite saisissant entre des conquérants riches, puissants et cultivés et la masse miséreuse et ignare des conquis, ces derniers voient alors se retourner contre eux, non seulement l'ensemble des immigrants, mais aussi une partie appréciable des rares élites qu'ils arrivent à produire. Si l'attrait du luxe et des honneurs expliquent ce genre de trahison, seuls le mépris et la honte de posséder un sang taré peuvent expliquer que des métis intelligents, riches et incorruptibles comme Pierre Elliott Trudeau aient pu travailler leur vie durant à affaiblir et à démoraliser un peuple écrasé qu'ils savaient avoir été injustement traité.
Mal formés, mal défendus et souvent trahis, les peuples asservis doivent en plus subir un intense bombardement idéologique où tous les arguments possibles et imaginables sont utilisés pour les convaincre de leur infériorité foncière. Au Québec, ce travail de sape, qui a duré un quart de millénaire, a eu pour résultat que d'évidentes faussetés se sont enracinées si profondément dans notre culture que même nos intellectuels les mieux informés les répètent constamment. Cela commence par toutes les idées d'ordre général qui traînent dans les rues de notre époque et dont nos ennemis se servent pour convaincre les Québécois qu'il est non seulement vain, mais illégitime de lutter pour leur libération.
FAUX: L'espèce humaine va finir par disparaître comme toutes les autres
Si, dans l'histoire de la vie, d'innombrables espèces ont effectivement disparu, de nombreuses autres se sont simplement adaptées et transformées sans jamais s'éteindre. Sur cette planète, il y a des quantités fantastiques d'êtres bien vivants qui appartiennent tous à des lignées qui durent depuis quatre milliards d'années. Quant à nous, les humains, nous sommes si nombreux, puissants et éparpillés; notre intelligence représente une percée évolutive si décisive que nos descendants seront probablement encore présents dans de nombreux milliards d'années. Presque à coup sûr, nous sommes la prochaine souche d'espèces dont le destin sera d'essaimer lentement parmi les étoiles.
Parce qu'ils sont des créatures de l'éphémère, qui meurent peu de temps après leur naissance, les humains goûtent en général fort peu ce genre de perspectives trop vastes. Ils préfèrent s'occuper de leurs petits problèmes quotidiens. Et ils ont bien raison puisque c'est à cette échelle qu'ils peuvent influencer les événements. Devant la souffrance d'un enfant qui se meurt, l'infini des temps et de l'espace paraissent en effet des choses bien dérisoires.
Pour que nos descendants puissent goûter à toutes les aventures que nous promet l'avenir, nous n'avons qu'à survivre au temps présent; nous n'avons qu'à ramasser le javelot là où nos ancêtres l'ont laissé tomber pour le relancer encore plus loin. On peut négliger tout le reste car l'avenir saura bien s'occuper de lui-même.
FAUX: La civilisation occidentale va finir par disparaître comme toutes les autres
Il faut vraiment avoir l'âme suicidaire pour affirmer une chose pareille à une époque où de vieilles civilisations millénaires comme la Chine et l'Inde vivent de glorieuses renaissances. Partout sur la planète, des peuples sont parvenus à s'adapter et à survivre depuis la préhistoire: Egyptiens, Arabes, Iraniens, Grecs, Arméniens, Norvégiens, Mayas, etc. Compte tenu de son isolement et de l'échec de toutes les tentatives faites depuis 250 ans pour le détruire, le peuple québécois s'est montré digne et capable de se joindre à ce groupe d¨immortels¨. Il lui suffit de le vouloir.
FAUX: Les nations sont des entités dépassées
Il en va des nations comme du mariage et de la famille dont on nous annonce régulièrement la mort prochaine et qui renaissent malgré tout, à chaque génération, avec les fêtes de l'amour. Créées par l'isolement, les nations sont les filles de leur géographie et existeront tant qu'il y aura des montagnes, des océans ou, dans l'avenir, des vides interplanétaires pour les séparer des autres groupes humains. Parce que la nation répond bien aux besoins sociaux et culturels de l'être humain, il est plus que probable qu'une humanité unifiée s'en servira comme d'une unité de base. Il sera en effet plus facile de gérer quelques centaines de personnalités collectives qu'un chaos fait de plusieurs milliards d'individus sans loyauté foncière.
FAUX: Le nationalisme est mauvais
Cette idée est parfaitement contraire à la vérité. Loin d'être un phénomène négatif, le nationalisme est une des expressions les plus nobles et les plus généreuses de la pulsion sociale humaine. Comme l'humanisme, dont il est une variante, le nationalisme incite les êtres à sacrifier leurs intérêts personnels au bénéfice de quelque chose de plus grand qu'eux-mêmes. Obsédés par les chambres à gaz de Hitler, nos idéologues oublient toujours que de grands humanistes comme Gandhi, Luther King ou Mandela étaient d'abord et avant tout des nationalistes qui défendaient leur peuple contre l'oppression.
Les Québécois, qui n'ont participé à aucun des grands crimes commis contre l'humanité au cours des cinq derniers siècles, ont toujours su rester sur le versant ensoleillé du monde. Aussi n'ont-ils pas à rougir de leur nationalisme; bien au contraire.
FAUX: Dans un monde idéal, il n'y aurait plus de frontières
Dans le monde vivant, la frontière est un phénomène si universel qu'on la rencontre à tous ses niveaux d'organisation. Le noyau cellulaire, la cellule et l'organisme possèdent tous des frontières bien délimitées. Partout, les plantes et les animaux vivant en solitaires s'approprient un espace vital qu'ils défendent avec acharnement contre leurs compétiteurs et chaque société animale ou humaine lutte pour s'assurer l'exclusivité des ressources d'un territoire donné.
Dans un univers où tout a naturellement tendance à se défaire, les frontières délimitent des unités de production et d'accumulation de richesses. Si, partout sur la planète, on trouve des terrains clôturés, des portes et des serrures, c'est parce que les producteurs de richesses tiennent mordicus à protéger le fruit de leur travail. Détruire brutalement une frontière expose la fragile machine économique qu'elle protège à l'action corrosive du milieu. L'ensemble, qui était auparavant cohérent et productif, se met alors à se désintégrer: la cellule se vide; l'organisme saigne; le pays s'appauvrit. A terme, cela provoque des conflits souvent violents entre ceux qui veulent défendre ou voler les richesses exposées au pillage. Les frontières ne sont donc pas un obstacle à la paix, mais un obstacle à la guerre. C'est bien pourquoi les diplomates se sont toujours tant préoccupés de leur tracé.
Pour le Québec, cela signifie que tant qu'il n'aura pas repris le parfait contrôle de ses frontières, de son territoire, de son économie et de ses taxes, il continuera à se vider de sa substance au profit du Canada anglais.
FAUX: L'agressivité est une mauvaise chose
S'il est mal d'agresser des innocents, il l'est tout autant de récompenser des agresseurs en les laissant attaquer et piller sans réagir. Einstein et Gandhi, deux des plus éminents pacifistes du 20ème siècle, l'avaient compris puisque tous deux ont recommandé à leurs admirateurs de se joindre au combat contre les Nazis et les fascistes japonais au cours de la Seconde Guerre mondiale. Quoi qu'ait pu en dire Bouddha, la passivité est un crime impardonnable pour quiconque assiste par exemple à un génocide ou à la torture d'un enfant. Si quelqu'un a le courage de nous attaquer, nous devons avoir celui de nous défendre.
FAUX: Le progrès, c'est de continuer toujours dans la même direction
Ce qui distingue le plus nettement l'Occident des autres civilisations, c'est sa conviction que le changement et la croissance sont de bonnes choses en soi. Issue de la science et de l'accumulation continu du savoir qu'elle provoque, cette notion de progrès linéaire n'est à peu près jamais valable dans le monde vivant où toute croissance débridée se voit vite entravée par une pénurie quelconque. Dans la nature, le véritable progrès est de s'adapter et non de croître sans fin. Voilà pourquoi les êtres vivants ont appris à satisfaire leurs besoins en adoptant des comportements qui épousent le mieux possible des cycles naturels comme ceux du soleil (cycle du jour et de la nuit, cycle des saisons). Partout, la productivité et l'équilibre des écosystèmes sont maintenus par un enchevêtrement de cycles vitaux qui permettent à de multiples individus et espèces de coopérer avec profit; le gaz carbonique exhalé par les animaux servant par exemple de nourriture aux plantes qui produisent de l'oxygène.
Compte tenu des catastrophes environnementales que la croissance de notre consommation va bientôt provoquer, on peut s'attendre à un effondrement assez brutal du mode de vie auquel nous sommes habitués. Tôt ou tard - et plutôt tôt que tard - nous devrons réapprendre à vivre dans un monde stable, de nature cyclique, où la croissance sera rare. Pour y parvenir, nous allons devoir apprendre à stabiliser notre environnement, notre économie et notre démographie.
Pour le Québec, cela signifiera un profond changement de mentalité, notamment chez les héritiers de la Révolution tranquille. Nos leaders actuels, qui sont encore hantés par les fantasmes dépassés des années soixante, continuent par exemple à considérer les enfants comme les ennemis des femmes et de leur libération alors même qu'ils voient leur peuple décliner. Pour ne pas trahir l'idéologie de leur adolescence, ils refusent de subventionner massivement les Québécoises qui désireraient avoir un troisième ou un quatrième enfant et préfèrent submerger leur patrie sous une immigration excessive, nuisible et largement inutile; une immigration dont une partie appréciable se compose d'antiféministes qui rêvent de réduire les droits reconnus aux femmes d'ici.
C'est justement pour débarrasser la planète de ce genre de dinosaures inadaptés et inadaptables que l'évolution a jadis inventé la mort. Le Québec devra-t-il attendre la mort de ses leaders actuels pour s'adapter aux réalités du 21ème siècle?
FAUX: Les Etats-Unis sont une superpuissance comme les autres
Il faut avoir perdu tout sens des proportions pour répéter une pareille énormité. Il faut surtout ne rien connaître des torrents de sang qu'ont répandus dans l'histoire les armées chinoises, assyriennes, macédoniennes, romaines, musulmanes, aztèques, mayas, turques, napoléoniennes, communistes et autres.
L'Amérique, qui est très loin d'être parfaite, est la seule superpuissance de l'histoire qui ait remplacé le traditionnel pillage des pays vaincus par une politique d'investissements massifs visant à vite les remettre sur pieds. C'est la seule qui ait sacrifié 300 000 de ses jeunes pour conquérir une moitié de continent - l'Europe de 1945 - pour ensuite lui redonner sa complète liberté (les Soviétiques sont quant à eux restés dans l'autre moitié pour la piller). C'est également la seule qui, pendant quatre ans, soit de 1945 à 1949, ait eu l'exclusivité d'une arme décisive – la bombe atomique – sans s'en servir pour conquérir le monde. Alexandre, César, Napoléon, Hitler ou Mao n'auraient pas agi de la sorte.
Qu'on reproche à l'Amérique le mal qu'elle a vraiment fait au Vietnam, en Amérique latine ou ailleurs passe encore; qu'on la blâme pour son agaçante arrogance est compréhensible, mais comment peut-on par exemple comparer sa politique en Iraq, où elle redonne le pouvoir à des locaux, avec celle d'une Chine qui colonise, brutalise et pille le Tibet et sa paisible population? Et que dire des pays musulmans qui rêvent de la remplacer à la tête du monde et dont la politique en est une de discrimination ouverte à l'égard des Chrétiens, des Hindous et des Juifs? L'humanité, c'est certain, va longtemps regretter l'âge d'or de la domination américaine.
Pour le Québec, le fait d'avoir un voisin assez puissant pour le protéger de tout et assez amical pour lui foutre la paix est une véritable bénédiction. Le Québec n'a jamais rien eu à redouter de la puissante Amérique et tout du minuscule petit Canada anglais; c'est dire!
FAUX: Les multinationales cherchent à contrôler le monde
Loin d'être capables de se donner un objectif aussi grandiose, les multinationales sont d'immenses entités anonymes, sans coeur et sans âme, qui se sont développées, par la production et le vol, au hasard des opportunités offertes. La plupart sont dirigées par des petits bandits sans envergure intellectuelle qui privilégient systématiquement les profits à court terme dans le but d'accroître leurs bonus de fin d'année. Croire que de tels hommes comprennent ou ont même conscience du mal qu'ils font, c'est leur prêter une intelligence, une sensibilité et une profondeur d'esprit qu'ils n'ont pas. C'est parce qu'ils ne comprenaient pas grand chose aux savantes recommandations des universitaires qui les conseillaient que, pendant des décennies, les dirigeants de multinationales comme GM ou Chrysler ont marché avec arrogance vers la catastrophe.
Si le capitalisme sait produire efficacement des biens et des services, c'est parce que les entrepreneurs accumulent les petits profits en améliorant constamment le moindre élément de leurs systèmes de production. Ce souci du détail, cette chasse aux gaspillages les plus infimes, ces petits grattages s'opposent aux conceptions d'envergure.
C'est pour ordonner le chaos produit par de tels égoïsmes individuels que, dès la préhistoire, les humains se sont donné des gouvernements et des lois. L'Etat et sa bureaucratie possèdent en effet des caractéristiques opposées à celles de l'entreprise privée. Presque indifférents aux coûts et aux gaspillages, les fonctionnaires ont pour fonction d'organiser la société en fonction du long terme. Si les multinationales modernes causent tant de dégâts sur la planète, c'est parce que celle-ci ne s'est pas encore donné un gouvernement central capable de les contrôler.
Compte tenu des natures complémentaires de l'Etat et de l'entreprise privée, l'organisation la plus rationnelle pour un pays est de confier les tâches de surveillance et de contrôle à des fonctionnaires tout en laissant à l'initiative individuelle (ou à des sociétés mixtes) le soin de produire au moindre coût possible la quasi-totalité des biens et des services. C'est la politique qu'un pays en voie d'appauvrissement rapide comme le Québec sera tôt ou tard forcé d'adopter.
A qui profite le mensonge?
Aux quelques faussetés et exagérations d'origine internationale que nous venons de dénoncer s'ajoutent celles qui ont été inventées par nos fédéralistes pour que le Québec se tienne tranquille. (Nous parlerons de ces dernières dans un autre article).
Individuellement, ces erreurs et ces mensonges sont assez faciles à réfuter. Pris ensemble cependant, ils forment une masse extrêmement difficile à déraciner puisqu'en les répétant pendant des décennies, on est parvenu à faire croire aux Québécois qu'il s'agissait de la vérité.
Comme le beau, le bon, le bien, le juste et le vrai sont de très proches parents, il suffit ordinairement, dans un débat, d'analyser les procédés utilisés par chaque camp pour déterminer celui qui dit vrai. Or, dans le vieil affrontement Québec-Canada, il ne fait absolument aucun doute que nous avons toujours été les victimes.
Parce que sa cause a été souillée par le péché originel de la Conquête, le Canada anglais s'est toujours méfié des discussions et des négociations honnêtes. Pour retarder le moment où il devra rendre gorge, il n'a jamais cessé d'utiliser contre nous la violence, la menace, la tricherie, le mensonge et l'abus de pouvoir. Il est devenu coutumier des petits coups fourrés: coup de la Brinks de 1970, mensonges préréférendaires de 1944, de 1980 et de 1995, nuit des longs couteaux de 1981, etc. Dans notre débat national, il fait d'ailleurs progresser sa cause en achetant les consciences, en abusant de l'ignorance des immigrants ou en effrayant les plus démunis (vieillards, chômeurs, assistés sociaux). De leur côté, les indépendantistes cherchent plutôt à convaincre la population en recourant au bénévolat, à l'intelligence, à l'idéal, au patriotisme, à la démocratie et au pacifisme.
Ces simples faits sont indicatifs de la valeur morale respective des deux causes défendues.
Jean-Jacques Nantel, ing.
Mars 2011
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5 commentaires
Archives de Vigile Répondre
2 avril 2011Encore un brillant article !
Merci, monsieur Nantel. J'ai hâte de lire le prochain.
Archives de Vigile Répondre
10 mars 2011J'ai hâte de lire ça. Si ca peut vous inspirer. Le Pq
-a refusé de parler de souveraineté au cours de 15 dernières années
-a accepté le réseau d'écoles anglaises (Lévesque a déchiré sa chemise pour ca)
-a accepté le nationalisme territorial (fin des années 80) comme le Canada!
-a accepté le cegep anglophone pour les allophones
-a refusé d'appliquer la Loi 101 dans les entreprises de moins de 50 employés
-a accepté le multiculturalisme qu'il appelle l'interculturalisme
-a accepté le voile dans les écoles (Landry disait que c'était transitoire, que les jeunes filles allaient l'abandonner avec le temps! lol)
-a accepté les cotas suicidaires actuels de 55,000 immigrants par année
-a signé un tas d'ententes bidons avec les Francais comme celle des étudiants français. 7,000 Français viennent étudier ici à nos frais contre seulement 1,000 Québécois en France. Facture d'un milliard de dollars sur 15 ans.
-ne s'est jamais opposé à la monarchie
-est resté silencieux lors de la mort des 30 soldats québécois en Afghanistan
-a accepté le résultat du dernier référendum sans prendre 24 heures pour analyser le vol
Bon j'arrête là, Je sens ma tension artérielle monter..
Jean-Jacques Nantel Répondre
10 mars 2011Le présent article vise à dénoncer les faussetés que les fédéralistes nous ont inculquées au cours des siècles; mon prochain dénoncera celles, peut-être encore plus bêtes, que nos leaders indépendantistes nous ont inculquées au cours des dernières décennies.
Le Jacques Nantel dont vous parlez m'est apparenté de loin (puisque tous les Nantel sont parents), mais je ne le connais pas personnellement.
Archives de Vigile Répondre
10 mars 2011Très juste. Ajoutez à votre liste de mensonges
-«Le Québec pauvre, 54e en Amérique du nord»
-«Le Québec qui ne se reproduit plus»
-«Le Québec qui se vide pour la riche Alberta»
-«Le Québec qui se suicide»
J'ai fait une centaine d'articles pour dénoncer tous ces mensonges qui gravitent autour de la même idée: les Québécois ne sont pas un peuple normal. On est un peuple à part des autres, un peuple de sous-doués intellectuels, pauvres, illettrés, xénos et fascistes mais qui, Dieu merci, peut compter sur le Canada. Ce merveilleux pays qui veille au grain et nous sauve de la déchéance que seraient nos vies si jamais la tribu se prenait en main.
PS: Etes-vous le Jacques Nantel qu'on entend parfois à l'émission de Lacombe, le samedi midi, à RC?
Archives de Vigile Répondre
10 mars 2011Depuis un certain nombre d'années, le revenu moyen des Québécois francophones bilingues est aussi élevé que celui des Québécois anglophones bilingues, ce qui nous place dans le confort qui génère l'indifférence. Notre cinéaste Arcand avait compris, il y a fort longtemps.
Nous sommes sous l'empire capitaliste avec du socialisme pour ceux qui se débrouillent moins bien et du syndicalisme pour balancer le tout. Nous y avons ajouté correctement, du coopératisme, pour modérer l'appétit des capitalistes. La coopération peut s’exercer dans presque tous les domaines incluant des coopératives de travailleurs. Nous pouvons continuer à la développer encore, à côté de la plus grosse coopérative du Québec : Desjardins.
L'Ouest canadien peut bien se séparer avec son pétrole et ses fanatiques, nous n'y sommes pas tellement attachés et nous ne nous y sentons pas tellement chez-nous. Nous pourrions être indépendants seuls ou former une vraie confédération d'États souverains avec l'Ontario, à la place de la fédération canadienne actuelle "coast to coast". Les Maritimes pourraient alors aller où ça pourrait leur tenter.
Séparés ou pas du ROC, les Québécois bilingues vont toujours être favorisés sur les unilingues, de plusieurs façons.