Le Boeing de Malaysia Airlines abattu en Ukraine

Les États-Unis en quête d’un « casus belli »

Les États n’ont aucun scrupule à sacrifier des vies civiles innocentes lorsque leurs intérêts sont en jeu

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L'utilité des statistiques et de l'algèbre pour décoder les situations

Depuis quelques jours, toute l’attention est tournée sur le Boeing 777 de Malaysia Airlines abattu dans le ciel de l'Ukraine orientale, à courte de distance de la Russie.

N’étant expert ni en aéronautique ni en armement, je me garderai bien d’entrer dans le bal des spéculations sur les circonstances matérielles de cette opération qui a fait 298 victimes civiles innocentes.

Il se trouve toutefois que mes expériences professionnelles m’ont amené à évoluer dans le domaine de l’assurance et à fréquenter des actuaires, ces professionnels chargés de l’évaluation des risques pour la tarification des primes facturées aux personnes désireuses d’assurer leurs biens. Or, un avion de ligne est un bien assurable.

Tout le travail des actuaires repose sur le calcul des probabilités qu’un risque survienne. Dans le cas d’un avion de ligne, le risque le plus important est celui d’une chute entraînant sa perte et celle des passagers qu’il transporte, les dommages pouvant s’élever à quelques centaines de millions de dollars, selon le type et la taille de l’appareil, et le nombre de passagers transportés.

Or, de tous les types de transports utilisés, c’est le transport aérien qui est de loin le plus sécuritaire, comme le démontrent les statistiques .

On doit donc comprendre en partant qu’un événement comme celui qui est survenu cette semaine est extrêmement rare, et si l’on se met à examiner tous les facteurs qui contribuent au caractère exceptionnel de son occurrence, on se retrouve presque en face d’une impossibilité statistique, à moins qu'il ne s'agisse d'une opération téléguidée.

En effet, c’est le deuxième Boeing 777 de Malaysia Airlines à disparaître en quelques mois dans des circonstances très particulières, un fait pourtant capital auquel les autorités politiques et les médias ne semblent accorder aucune importance. On a beau comprendre que la conjoncture internationale se prête bien à la récupération de cet événement à des fins de propagande, il n’en reste pas moins que toute analyse sérieuse devrait commencer par un examen approfondi de cette aberration statistique.

D’autant plus que dans les deux cas, la disparition des appareils est survenue hors de la trajectoire qu’ils devaient normalement emprunter. Ces cas ne sont pas sans rappeler les affaires du Boeing 747 de la Korean Airlines, vol KAL 007 (un clin d’œil à James Bond ?), qui avait été abattu le 1er septembre 1983 par un chasseur soviétique Sukhoï SU-15 au large des côtes sibériennes, et de l'Airbus A330 d'Iran Air, vol 655, abattu par le croiseur américain Vincennes dans le Golfe Persique.

Rappelons les faits :

« L'incident survenu lors du vol KAL-007 New-York - Anchorage - Séoul dans la nuit du 31 août au 1er septembre 1983, au cours duquel un Boeing 747 sud-coréen fut abattu par un chasseur intercepteur soviétique au-dessus de Sakhaline reste l'un des épisodes les plus graves et les plus contestés de la guerre froide. Cet incident permet de faire un parallèle avec un incident semblable, survenu au cours de l'été 1988: le croiseur lance-missiles américain Vincennes avait abattu un Airbus iranien A-300 au-dessus du golfe Persique.

En septembre 1983, la situation en Extrême-Orient fut marquée par une forte tension: les avions de combat et de reconnaissance américains avaient maintes fois effectué des vols le long des frontières de l'URSS et les unités soviétiques de DCA étaient mises en état d'alerte plusieurs fois par jour. Les avions espions américains RC-135, une version de l'avion de ligne B-707, furent les hôtes les plus fréquemment observés à proximité des frontières soviétiques.

L'avion de ligne B-747 de la compagnie Korean Air avait décollé de New York le 31 août 1983. Après avoir atterri afin de refaire le plein de carburant sur l'aéroport d'Anchorage, il redécolla le 1er septembre à 3 heures du matin (heure locale) d'Anchorage pour mettre le cap sur Séoul. Il y avait à son bord 269 personnes, dont 246 passagers. Son itinéraire devait passer au-dessus de l'océan, le long du littoral du Kamtchatka et des îles Kouriles, puis survoler le Japon. Cependant, aussitôt après être sorti de l'espace aérien des Etats-Unis, l'avion de ligne dériva de sa trajectoire initiale vers l'ouest.

Peu de temps après, le Boeing viola l'espace aérien soviétique au-dessus du Kamtchatka. L'avion ne répondait pas aux tentatives de liaison et, de plus, son signe radar était très proche de celui d'un RC-135, les deux appareils étant de dimensions comparables.

Lorsque l'avion passa près de la base de sous-marins nucléaires soviétiques à Vilioutchinsk et de l'aérodrome d'Elizovo, un MiG-23 fut envoyé en vue de l'intercepter, mais l'ordre d'ouvrir le feu ne fut pas donné. Survolant le Kamtchatka, le pilote de l'avion de ligne contacta Tokyo et transmit des coordonnées erronées quant au lieu où il se trouvait.

Peu après, l'avion en infraction quitta l'espace aérien soviétique pour se diriger vers Sakhaline. En survolant l'île, il contacta de nouveau les contrôleurs aériens japonais et leur fit savoir qu'il se rapprochait de Séoul. L'avion ne répondait toujours pas aux avertissements soviétiques. En fin de compte, le commandant Ossipovitch, pilotant un chasseur intercepteur Su-15 appartenant à l'aviation de DCA de l'URSS, reçut l'ordre d'attaquer et de détruire l'appareil qui fut pris au sol pour un avion de reconnaissance. Le radar indiquait que c'était un RC-135 et l'obscurité due à la nuit ne permettait pas de définir avec précision le type d'avion dont il s'agissait: on ne distinguait qu'une silhouette sombre avec quatre moteurs.

Tout d'abord, le pilote somma l'avion de ligne d'atterrir sur l'aérodrome soviétique le plus proche et lança des tirs de sommation. La communication radio fut enregistrée:
6.13:05 - Je le vois sur l'écran, et en visuel.
6.13:26 - La cible ne répond pas.
6.19:08 - Ils ne me voient pas.
6.20:49 - Je procède à des tirs de canon.
6.23:37 - Maintenant, j'envoie les missiles.
6.26:20 - Le lancement a été effectué.
6.26:22 - La cible est détruite.

La destruction du Boeing entraîna un scandale mondial. 24 heures après l'incident, les Etats-Unis accusèrent l'URSS d'avoir détruit intentionnellement un avion de ligne avec 270 passagers et membres d'équipage à son bord. Les dirigeants soviétiques nièrent d'abord toute implication dans cet incident, en se bornant à déclarer que l'avion avait "disparu des écrans radars". Ce n'est que le 9 septembre 1983 que l'URSS reconnut avoir abattu l'avion. Ce "retard" valut aux dirigeants de l'URSS des pertes considérables dans la guerre médiatique: les opposants les accusèrent d'avoir dissimulé intentionnellement l'information en vue de se dégager de toute responsabilité.

L'enquête officielle de l'OACI (Organisation de l'aviation civile internationale) conclut que les pilotes sud-coréens avaient commis une erreur lors du réglage des appareils de navigation et du pilotage automatique et qu'ils n'avaient pas vérifié leurs coordonnées, entraînant ainsi une violation de l'espace aérien soviétique. L'absence de réactions face aux tentatives de liaison soviétiques s'explique par la circonstance suivante: ignorant l'ampleur de la déviation par rapport à l'itinéraire de l'avion, les contrôleurs aériens soviétiques et les services de DCA avaient adressé leurs avertissements sur des fréquences utilisées par les militaires, c'est pourquoi ils ne furent pas entendus.

D'autre part, cette conclusion suppose l'incompétence flagrante de l'équipage, ce qui est peu probable. Certains experts, aussi bien soviétiques qu'étrangers, estiment que le Boeing était utilisé par les services secrets américains en vue d'inspecter le système de DCA de l'URSS. En tant que preuves indirectes de cette version, on cite l'issue très étrange de l'opération de sauvetage, à la suite de laquelle aucune trace des victimes de la tragédie ne fut retrouvée.

En comparant cet incident avec ce qui s'est produit le 3 juillet 1988 au-dessus du golfe Persique, on ne peut que constater que le croiseur américain a abattu un avion de ligne civil … [Iran Air vol 655 Airbus A-300]… qui volait dans son corridor en plein jour, dans les conditions d'une visibilité parfaite et que le croiseur disposait d'appareils lui permettant de distinguer un avion de ligne d'un avion de combat.

Mais c'était en 1988, et personne au Kremlin n'avait qualifié les États-Unis « d'empire du mal ».

Le rappel de ces faits nous oblige à envisager toute une série d’autres perspectives que celles que les médias et les pouvoirs politiques cherchent à nous imposer. Lorsqu’on se retrouve devant ce qui paraît être une aberration statistique comme celle de la disparition consécutive des deux appareils de Malaysia Airlines en quelques mois, la rigueur analytique impose de s’interroger sur la possibilité que ce n’en soit pas une, et qu’on soit plutôt en face d’une action délibérée.

Les précédents de 1983 et 1988, reliés tous deux au domaine de l’aviation civile internationale, et évoqués dans l’article que je viens de citer, démontrent que les États n’hésitent pas à sacrifier des vies civiles innocentes lorsqu’ils estiment que leurs intérêts supérieurs sont en jeu.

Or il se trouve qu’à l’heure actuelle, les intérêts supérieurs des États-Unis sont justement en jeu. En effet, à aucun moment n’ont-ils été aussi menacés depuis la Deuxième Guerre mondiale. La montée en puissance de la Chine et de la Russie, et la formalisation de l’entente des BRICS la semaine dernière au Brésil n’en constitue que la dernière et la plus éclatante manifestation, vient remettre en question leur ambition hégémonique et leur imperium sur le monde.

Et en Europe, chasse gardée des États-Unis depuis 1945, la Russie est en mesure de réduire considérablement leur influence en raison de la multiplication de ses échanges économiques avec les divers pays et notamment l’Allemagne, la France, et l’Italie, dépendants d’elle pour leur approvisionnement en gaz. .

À moins de se résigner à la défaite, les États-Unis doivent absolument reprendre l’initiative, même au prix d’une guerre mondiale. Il est d’ailleurs intéressant de souligner que les médias dans leur sphère d’influence préparent l’opinion publique à cette possibilité depuis plusieurs mois. Encore tout récemment, le 13 juin dernier, le New York Times publiait un commentaire, repris par Vigile deux jours plus tard, intitulé « The Lack of Major Wars May Be Hurting Economic Growth » . Quelle meilleure justification au moment où la croissance stagne et ne montre aucun signe de reprise ferme !

De là à conclure que les États-Unis sont à la recherche d’un prétexte pour déclarer la guerre à la Russie (et indirectement à la Chine, à l’Iran et à la Syrie), ce qu’on appelle en droit international un casus belli, il n’y a qu’un pas, d’autant plus facile à franchir qu’ils font tout pour nous y encourager en employant une rhétorique guerrière à souhait. Leur but ? Reprendre l’initiative qui leur échappe en misant sur leur supériorité militaire, en voie d’érosion rapide. Pour eux, c’est donc maintenant ou jamais.

Si la disparition du premier appareil de Malaysia Airlines peut passer pour normale même si elle soulève une quantité si grande de points d’interrogation qu’on peut se demander s’il ne s’agissait pas d’une opération d’espionnage ratée ou déjouée comme dans le cas du vol KAL OO7 en 1983, la disparition du second au-dessus de l’Ukraine constitue pour les Américains une occasion bienvenue de convaincre les Européens de la gravité de la menace qui pèse sur eux, et de la nécessité d’une riposte conjointe sous l’égide de l’OTAN qui pourrait aller jusqu’à la guerre ouverte si des sanctions économiques très sévères devaient se révéler inefficaces.

Reste deux choses à comprendre.

Il y a un lien entre ces deux disparitions. Quel est-il ? L’improbabilité statistique est trop grande pour qu’on puisse parler de coïncidence. Vos chances de gagner le gros lot à la loterie sont plus grandes.

Et pourquoi Malaysia Airlines ? La question ne se poserait pas si les deux appareils disparus avaient appartenu à des transporteurs différents, mais elle est d’autant plus brûlante que ce doublé défie toute vraisemblance. Qui est visé ? L’entreprise ? Ses dirigeants ? Ses actionnaires? L’État malais ?

Ce n’est pas parce qu’on ne connaît pas ces réponses qu’elles n’existent pas, comme le sait toute personne qui a appris à résoudre des équations algébriques à plusieurs inconnues.

Aujourd’hui, on apprend qu’un troisième « congressman » américain a pris connaissance d’un rapport classé secret pour des motifs de sécurité nationale sur les événements du 11 septembre. Les faits rapportés contredisent tellement la narration officielle qu’il en a été fortement ébranlé et qu’il a dû remettre en question toute sa compréhension de l’histoire des treize dernières années. Comme ses deux premiers collègues, il demande au président Obama de rendre le document public.

Va-t-il falloir attendre un autre treize ans pour obtenir la réponse aux questions soulevées plus haut ?


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22 commentaires

  • Claude Lalande Répondre

    1 septembre 2014

    Les USA sont en déclin économique - tous ses indicateurs sont au rouge, donc le pays est techniquement en faillite - et politique. On les écoute de moins en moins. Bientôt, ils n'auront plus de premier rang que le militaire... qu'ils voudront préserver. Comment croyez-vous qu'ils réagiront devant cette évidence, alors que sachant très bien que cette période de supériorité sera de courte durée. La Chine et la Russie sont en montée. Dans dix ans ce sera fait. Les USA devront baisser pavillon. Déjà ils n'osent plus, qu'avec d'infinies précautions, tenir la dragée haute à ces deux pays.
    Ouvrez bien les yeux ; les dix prochaines années pourraient être déterminantes. Les USA tenteront le tout pour le tout afin de conserver leur supériorité et leur influence.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 août 2014

    Comme vous le disiez si bien M. Le Hir dans une de vos émissions radio,même Le Devoir est maintenant censuré.Encore une fois je m'y suis frappé le nez en exposant la Doctrine Dahiya
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Doctrine_Dahiya
    qui prend son nom de l'attaque d'Israel de 2006 sur un village du même nom au Liban.Je crois important d'en parler car les fuites qui sont principalement sorti sur un câble de Wikileaks,expliquent qu'Israel s'autorise à commettre des crimes de guerre en répliquant volontairement à des attaques, par une force disproportionnée contre des civils dont ils diront stratégiquement qu'ils abritent des militaires palestiniens.Ils avouent donc qu'ils commettront des crimes de guerre.Ce n'est pas rien.
    Michael Ratner,l'avocat de Julian Assange explique(en anglais):
    The Dahiya Doctrine: Evidence of Israel's Intentional Mass Slaughter in Gaza
    http://therealnews.com/t2/index.php?option=com_content&task=view&id=31&Itemid=74&jumival=12271
    Puisque tout cela est maintenant du domaine publique et que malgré tout,nos pays de proximité soit géographiquement ou colonialement,le Canada,les E.U.,la Grande Bretagne,approuvent et encouragent ce genre de barbarie machiavélique à l'encontre de toutes les lois internationales sur la protection des droits humains ,c'est pour moi en tout cas,comme si je me réveillais en plein cauchemar et que des monstres m'entouraient dans la réalité.Nous sommes entourés de complices de crimes de guerre israéliens au vu et au su de tout le monde.Et les E.U. sont la première puissance militaire mondiale.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 août 2014

    Çà vaudrait pratiquement une traduction de cette nouvelle révélation d'Edward Snowden(04-08-2014)sur la participation active des E.U. et alliés(Grande Bretagne et CANADA entre autres)dans la synchronisation des attaques israéliennes en sol palestinien.Quand les E.U. se disent ''consternés''...attention.
    Cash, Weapons and Surveillance: the U.S. is a Key Party to Every Israeli Attack
    https://firstlook.org/theintercept/2014/08/04/cash-weapons-surveillance/

  • Archives de Vigile Répondre

    3 août 2014

    @ monsieur Bourassa,
    Ceux qui ont organisé les attentats du 11 septembre savaient pouvoir compter sur l'approbation générale de la version "officielle" parce que la majeure partie des populations occidentales veut le statu quo politique, économique et social, statu quo que ces tristes attentats ont servi à favoriser grâce à l'obligation suite à ces attentats d'une surveillance accrue des citoyens.
    Monsieur Gage et son groupe sont des ingénieurs et architectes de renom. Malgré leur grande compétence, il semble que la version officielle est là pour rester.
    Et cela parce que la majeure partie des populations occidentales préfère un mensonge confortable à la vérité. C'est le signe évident d'une décadence de la société occidentale.
    C'est pourquoi je suis porté à croire ceux qui, comme Nostradamus et Malachie, ont prédit la fin des temps pour notre époque.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 août 2014

    Un exemple récent cette semaine est lorsqu'Israel a frappé un école(une autre) à GAZA et que les E.U. ont déclaré regretter la morts de civiles et qu'au même moment ou presque, on apprenait qu'ils réapprovisionnaient Israel en munitions.
    Çà c'est entretenir la guerre.
    Autre point concernant les guerre menées par les E.U.,depuis le 11 septembre 2001,hier le 01-8-2014,la station d'affaire publiques et gouvernementale américaine C-SPAN,donnait la chance au représentant des 2000 ingénieurs et architectes,Richard Gage,de s'exprimer sur les raisons pour lesquelles il ne croit pas à la version du gouvernement américain et je crois qu'il a livré une solide performance.Quand même surprenant que cette station lui ait permis de s'exprimer ainsi.On dirait que le fruit est mur.
    Ajoutée le 1 août 2014 sur Youtube
    Architects And Engineers For 9/11 Truth Answers Callers Questions On C-SPAN!
    https://www.youtube.com/watch?v=wIQHVv-h-vg

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    1 août 2014

    Autres informations concernant l'implication des oligarques du Kremlin en Ukraine:
    «Chargement 200» ou le triste destin des mercenaires russes
    http://quebec.huffingtonpost.ca/anna-jaillard-chesanovska/chargement-200-ou-le-triste-destin-des-mercenaires-russes_b_5634295.html
    ***
    JLPM

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    29 juillet 2014

    Les démocraties occidentales contre le néoimpérialisme russe et les oligarques du Kremlin
    L'UE adopte de nouvelles sanctions économiques contre la Russie
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/07/29/l-ue-adopte-ses-premieres-sanctions-economiques-contre-la-russie_4464333_3214.html
    ***
    JLPM

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    25 juillet 2014


    L’incontournable réalité
    Poutine, ennemi public n°1 pour la presse occidentale
    http://www.courrierinternational.com/article/2014/07/25/poutine-ennemi-public-numero-un
    ***
    JLPM

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juillet 2014

    Au dénommé «Charles Simon» dont l'identité réelle m'est inconnue,
    Ce n'est pas M. Le Hir qui devrait avoir honte, mais bien vous qui répétez sans discernement les mensonges médiatiques les plus flagrants.
    Savez-vous qui est Alexandre Khodakovski? Pensez-vous vraiment que son «témoignage» est digne de foi?
    http://www.lecourrierderussie.com/2014/07/alexandre-khodakovski/
    Les propos de M. Khodakovski sont l'une des multiples fabrications de la machine à duper le monde de Washington, qui n'a toujours apporté aucune preuve de ce qu'il avance, tandis que les Russes, eux, l'ont fait. Washington se défile et ne répond pas aux questions.
    http://rt.com/news/175104-crash-evidence-antonov-defence/
    Il faut être gravement atteint de cécité pour ne pas voir que le parcours sanguinaire des États-Unis, auteur à répétition, avec ses vassaux, de crimes de masse contre l'humanité depuis Dresde, Rome, Tokyo, Hiroshima et Nagasaki, disqualifie totalement ce pays aux yeux des trois quarts de l'humanité, lorsqu'il prétend faire la morale aux autres ou leur imputer des torts avant même qu'une enquête sérieuse ait eu lieu.
    Nous baignons dans le mensonge, Monsieur «Simon», et il serait temps que vous sortiez de votre bulle et de votre incognito. De nombreux lecteurs aimeraient sans doute, comme moi, savoir qui vous êtes exactement et ce qui vous motive à prendre la défense de Washington et de ses alliés sionistes d'Ottawa.
    Qu'est-ce qui vous pousse à intervenir sans cesse sur de nombreuses tribunes souverainistes, de Vigile au site du Québécois, en passant par le blogue de Mathieu Bock-Côté, au Journal de Montréal, et beaucoup d'autres sites Web? Vos commentaires, truffés de contradictions, sont la plupart du temps de nature à foutre le bordel.
    Qui êtes-vous, au juste?

  • José Fontaine Répondre

    23 juillet 2014

    Dans Le Monde diplomatique de juillet de cette année un journaliste d'investigation italien explique comment il est probable que l'aviation française a détruit un avion civil italien par erreur avec 80 personnes à bord le 27 juin 1980 au-dessus de la mer Adriatique (entre l'Italie et l'ex-Yougoslavie). L'erreur a été possible parce que l'Italie (en faute aussi sur ce plan, du point de vue de sa souveraineté), avait ouvert son espace aérien à l'aviation militaire lybienne (sur les instances de Kadhafi, l'Italie dépendant très fort de la Lybie pour son approvisionnement en pétrole). Prévenue que des appareils «ennemis» survolaient ces espaces, la France aurait fait abattre cet avion en le confondant avec un avion lybien, Kadhafi étant à cette époque un dangereux adversaire de la France en Afrique. Je résume au risque du simplisme, mais ce qui frappe c'est la capacité de dissimulation dont ont fait preuve les responsables de la France pourtant pays ami et allié de l'Italie, Etat de droit comme elle, face à toutes les questions posées notamment par la Justice italienne et, si l'on en croit le journaliste italien, les nombreuses morts étranges destinées sans doute à couvrir cette bavure. Le même type de bavure (ou assez proche), dont on accuse déjà les séparatistes pro-Russes en Ukraine avant même toute enquête sérieuse. Des soupçons pèse aussi sur les USA, complices de la France (sous Giscard d'Estaing).
    En tant qu'Européen partisan de l'unification du continent quoique très critique sur la manière dont cela se fait au détriment des nations, de l'Etat social et de la démocratie, j'avoue être révolté par le jeu que joue l'Europe en Ukraine qui fait songer qu'elle adopte de plus en plus les comportements d'un Empire qui d'ailleurs est même probablement plus américain qu'autre chose.
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/07/PURGATORI/50612

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juillet 2014

    Intéressez vous au Groupe Carlyle... vous serez au cœur de la mafia mondiale

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    22 juillet 2014

    Le néo-impérialisme russe sera acculé à son déclin totalitaire

    MH17: les corps ont quitté la zone rebelle
    http://www.lapresse.ca/international/dossiers/ukraine/201407/22/01-4785719-mh17-les-corps-ont-quitte-la-zone-rebelle.php
    ***
    JLPM

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juillet 2014

    m.Binette vous dites "parce que 200 civils sont morts dans un avion de Malaysian"
    ce n'est pas à cause de ça vous avez raison, c'est pour avoir le contrôle total sur touts les pays que les u.s.a. vont entrer en guerre question de temps. Il y a seulement la retenue de Putin qui tempère mais un jour il devra réagir aux manigances américaines.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juillet 2014

    Non mais c'est Radio Canada qui le place en nouvelles.On savait çà depuis longtemps mais que cela apparaisse dans un médias de masse,çà veut dire que la nouvelle est prête à sortir.
    Le FBI aurait poussé des Américains musulmans à commettre des attentats.
    Quand le gouvernement fournit « l'idée et les moyens » du crime.
    http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/2014/07/21/011-etats-unis-fbi-incitation-terrorisme-musulmans-hrw.shtml

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juillet 2014

    Un article très intéressant ici...Mettons que nos médias Québécois n'ont pas fait mieux...Overdose de propagande !!!
    La Russie va-t-elle abattre les mensonges de l’Occident ?
    " On ne l’appelle pas « presse à scandale » pour rien. Mais les soi-disant journaux occidentaux ont sombré dans de nouveaux abîmes toxiques lors du week-end dernier, avec leur couverture du crash de l’avion de ligne malais en Ukraine et la mort des 298 passagers à bord.
    On a eu droit à une véritable orgie de mensonges, de propagande et de diabolisation crachée par les médias américains et européens. Que ce soit sur Internet, à la télévision ou dans les journaux, les médias ont mis les bouchées doubles pour mettre sur le dos de la Russie ou des « rebelles pro-russes » la responsabilité du désastre survenu en Ukraine.
    Bien entendu, les gens bien informés de par le monde savent que les médias mainstream occidentaux fonctionnent comme une machine de propagande pour les intérêts des puissantes élites. Mais ce qui est étonnant, c’est à quel point ce lavage de cerveau est devenu effronté.
    Sans aucun respect pour les victimes de ce crash et leurs familles, les médias occidentaux se sont bousculés pour sortir des tirades politiques de bas étage, obéissants qu’ils sont envers leurs maîtres.
    La presse à scandale s’est jointe aux soi-disant revues « de qualité » pour effectuer un lynchage virtuel afin de pendre le président russe, Vladimir Poutine. "
    La suite: http://croah.fr/corbeau-dechaine/la-russie-va-t-elle-abattre-les-mensonges-de-loccident/

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juillet 2014

    Alors qu'il n'y a pas si longtemps, j'étais complètement ignorant de tout ce qui se trame sur cette belle planète. Je ne connaissais rien à la politique, les banques, la pharmaceutique, l'agriculture... M. LeHir, vous m'avez ouvert les yeux et intéressé au monde, merci.
    Au début, mon petit cerveau "vierge" de connaissance avait beaucoup de difficulté à croire la vérité, car nos médias sont experts pour nous inciter à rester dans le confort des mensonges et propagande. Au fur et à mesure, j'ai commencé à partager mes connaissances avec mon entourage et souvent j'ai eu l'impression de passer pour un "parano" qui trippe sur les théories du complot...
    Pourtant, ce qui se passe dernièrement, du 11 septembre aux Air-Malaysia, il faudrait être complètement aveugle pour ne pas constater que la réalité qu'on nous présente via les médias est loin de celle sur le terrain.
    Quelle coïncidence que la première avion avait à son bord les co-propriétaires d'un brevet (http://www.voltairenet.org/article183463.html) qui appartient maintenant exclusivement à un dénommé Rothschild... cette même famille qui contrôle les banques mondiales, qui ont aidé à créer Israël et qui se vante ouvertement de contrôler l'économie des pays et donc les pays...
    Et maintenant le deuxième avion avec à son bord des chercheurs de cure contre le SIDA. Mais comme les preuves seront cachées pendant xxx nombre d'années, tout ceci ne sera que spéculation et théorie du complot.
    Les informations secrètes sont rendues publiques (quand c'est le cas) tellement longtemps après les faits que le peuple est détaché émotivement et ne réagit pas. C'est bête !
    Ce qui se trame aujourd'hui et demain est prévisible. Il y a longtemps que le "blueprint" de la 3e guerre mondiale a été créé. Peu importe qui "gagnera", nous serons tous perdants. Les seuls à profiter sont ceux au sommet de la pyramide (banques, pharma et cie.).

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juillet 2014

    Je voudrais attirer votre attention sur la conférence de presse donné par l'armée russe ce matin (le 21 juillet).
    http://www.youtube.com/watch?v=4bNPInuSqfs&list=UUpwvZwUam-URkxB7g4USKpg
    On y apprend par leurs photos satellites que des batteries de missiles anti-aériens capables d'atteindre un avion de ligne avait été déployées près de Donetsk par l'armée Ukrainienne le 17 juillet puis retirées dans les jours suivant. Ce qui est suspect puisque les rebelles ne disposent pas d'aviation et que déployer de tels missiles près de la zone des combats serait donc prendre un risque inutile.
    Les radars de ces batteries étaient au plus actif le 17 juillet.
    Les russes ont aussi détecté un chasseur SU-25 qui avait pris le vol MH-17 en filature dans les minutes qui ont précédé la perte de contact de l'avion.
    Bref la soupe est très très chaude pour le gouvernement de Kiev !

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juillet 2014

    Oh là! Je pense que l'on dévie pas mal. Autant que certains avions de ligne.
    Je lis M. LEhir:" De là à conclure que les États-Unis sont à la recherche d’un prétexte pour déclarer la guerre à la Russie (et indirectement à la Chine, à l’Iran et à la Syrie)..., il n’y a qu’un pas, ..Leur but ? Reprendre l’initiative ... Pour eux, c’est donc maintenant ou jamais."
    Déclaration intempestive. La Russie est une puissance nucléaire. Une guerre (autre que Guerre froide) avec la Russie signifie un anéantissement mutuel. Ni l'Europe, ni les US ne vont entrer en guerre parce que 200 civils sont morts dans un avion de Malaysian Air line ou parce que 20 millions d'Ukrainiens gèlent l'hiver prochain. On est loin du torpillage du Lusitania.
    Les éléments prouvant qu'un missile a été envoyé par les pro-Russie d'Ukraine sont importants. Mais pour ceux qui pensent que les États-Unis mentent (et grand complotent) constamment, il n'Y aura jamais assez d'analyse, d'enregistrements ou d'aveux pour les convaincre que ce n'est pas un complot US.
    Je voudrais simplement signaler qu'il est intéressant de lire les déclarations russes sur l'événement après la première surprise passée. Les autorités russes ne dénient pas tant que ce sont leurs alliés qui sont les coupables que de faire porter la responsabilité ultime du geste sur le gouvernement ukrainien qui n'a pas voulu négocier une paix acceptable: EXTRAITS: le président russe soutient que « la tragédie n'aurait pas eu lieu si la paix régnait dans ce pays, si les opérations militaires n'avaient pas repris dans le sud-est de l'Ukraine ».
    « Il ne fait pas de doute que l'État sur le territoire duquel cela s'est passé porte la responsabilité de cette terrible tragédie », a affirmé Vladimir Poutine, selon l'agence de presse russe RIA Novosti. En d'autres termes, la Russie plaide le dommage collatéral.
    Maintenant ou jamais?? Admettons que vous ayez raison avec votre analyse, M. Lehir, votre maintenant se termine quand: deux mois? six mois? disons un an! Si les États-Unis ne sont pas en guerre avec la Russie d'ici un an, il faudra en conclure que vous avez tort, non? On s'en reparle dans un an.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juillet 2014

    Votre hypothese est plausible lorsqu'on sait que BOEING est americain et qu'il est facile de modifier l'ordinateur de bord pour informer le pilote qu'il est sur la bonne route alors qu'il chemine sur une fausse pre-programme.
    noel

  • Archives de Vigile Répondre

    20 juillet 2014

    En effet çà brasse et on frôle une guerre totale.
    Dans un article de Paul Craig Roberts,
    http://www.infowars.com/what-happened-to-the-malaysian-airliner/
    celui-ci y plante quelques hypothèses impliquant plutôt les E.U.& Amis que la Russie.
    La Russie ou les rebelles pro-russes n'auraient rien à gagner à faire exploser un avion civil ,par contre les E.U. ont immédiatement accusé la Russie et le vidéo qui a passé en boucle cette journée-là(le 17)montrant les passeports intacts,les photos de jeunes enfant etc,avait été produit une journée avant.
    Une analyse intéressante de ce video:
    http://www.youtube.com/watch?v=0XOnCckiYlk
    Les E.U. sont frustrés que l'Union Européenne refuse de sanctionner la Russie et de plus la communauté internationale semble avoir son voyage du génocide palestinien par Israel.
    Les E.U. joueraient sur 2 tableaux à la fois.
    Détourner l'attention de la boucherie à Gaza et forcer la main à l'U.E. pour qu'elle sanctionne la Russie.
    Dans l'article de Paul Craig Roberts,il évoque aussi la possibilité qu'il y ait eu erreur sur l'avion et qu'en fait il aurait pu s'agir de viser l'avion du président russe Vladimir Poutine qui revenait du Brésil au même moment et sur la même trajectoire.
    Et oui M.Le Hir j'ai lu au sujet des 28 pages et oui la V.O. est de la bouillie pour les chats.Le congressiste a même dit qu'il était impossible que les Attentats du 11 septembre 2001 se soient produits sans la complicité du gouvernement américain.Une ou plusieurs nations seraient aussi impliquées.On parle de l'Arabie Saoudite,mais parions que l'AIPAC fera tout pour empêcher que l'autre nation impliquée soit dévoilée...
    3 Congressmen Call for Release of Secret 9/11 Documents After Reading Them
    http://www.washingtonsblog.com/2014/07/3-congressmen-call-release-secret-911-documents-reading.html

  • Lise Pelletier Répondre

    20 juillet 2014

    Un semblant d'espoir M. Le Hir, ici au Québec on les croit de moins en moins.
    Question du jour dans La grosse Presse du 2014-07-19
    À quel pays faites-vous le plus confiance pour dire la vérité au sujet de l'écrasement du Boeing 777 de la Malaysia Airlines?

  • Archives de Vigile Répondre

    20 juillet 2014

    Les États-Unis de Barak Obama (prix Nobel de la paix) sont sur le pied de guerre accusant la Russie d'avoir armé les séparatistes pro-russe en Ukraine suite au crash du MH17 de la Malaysia Airlines mais condamne sur le bout des lèvres le nombre de civils tués par l'armée israélienne à Gaza.
    Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a indiqué dimanche qu'il était "assez clair" que le système de missile utilisé contre l'avion malaisien avait été "remis aux mains des séparatistes" par Moscou.
    http://www.rts.ch/info/monde/6015302-john-kerry-precise-ses-accusations-contre-moscou-pour-le-crash-du-mh17.html
    D'un autre côté, le Congrès des Etats-Unis triple la demande de budget pour Israël.
    Les États-Unis fourniront cette année à Israël 3,4 milliards de dollars d’aide pour la défense. La proposition du budget soumis au Congrès comporte également une demande d’ajout d’environ 220 millions de dollars pour financer le système de défense anti-missile Dôme de Fer.
    http://www.info-palestine.net/spip.php?article11981