Les amis de mes amis

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Martineau allume

Aujourd’hui, pour vous changer les idées, que diriez-vous de jouer à un nouveau jeu ?
Ça s’appelle « Trouvez le lien ». En anglais, on l’appelle « One degree of separation ».
Ça vous tente ? O.k. on part !

UN PROCHE DE JEAN CHAREST

1) Jeudi dernier, les firmes Saramac et Shockbéton ont été perquisitionnées par l’UPAC.
2) Ces deux importantes entreprises en construction appartiennent à la Famille Bibeau.
3) Le grand patron de la Famille Bibeau est Marc Bibeau.
4) Marc Bibeau est le grand argentier du PLQ et un ami personnel de Jean Charest.
5) Le 14 avril 2003, Marc Bibeau faisait partie d’un petit groupe de personnes invitées à regarder la soirée électorale en compagnie de Jean Charest.
6) Le 30 novembre 2004, lors d’une réception donnée en l’honneur du président américain George W. Bush, Marc Bibeau (simple entrepreneur en construction, qui n’avait aucune fonction officielle) était assis à la même table que Jean Charest.

UN ADMINISTRATEUR DE POWER CORPORATION

7) Marc Bibeau siège au conseil de la Société financière Power, le cœur financier de Power Corporation.
8) Power Corporation a toujours été très près de Jean Charest.
9) Après son élection de 2003, Jean Charest s’est entouré de gens de l’extérieur de son cabinet pour le conseiller dans ses nominations. Parmi ces éminences grises non élues : Marc Bibeau.
10) Extrait d’un reportage de Sophie Langlois diffusé sur les ondes de Radio-Canada en avril 2004.
« Certains libéraux ont une influence peu commune sur les orientations du gouvernement et sur le bureau du premier ministre. Or, ils n’ont pas de comptes à rendre, ne sont pas soumis aux règles d’éthique des attachés politiques.
« Marc Bibeau, le plus important collecteur de fonds du Parti libéral, fait partie de ce petit groupe tout-puissant.
« Les libéraux inquiets qui nous ont parlé ne trouvent pas ça normal qu’un petit groupe d’hommes, qui ne sont ni des élus ni des employés du gouvernement, aient beaucoup plus d’influence sur le premier ministre que la très grande majorité des ministres… »

LA GUIGNOLÉE DU PLQ

11) Le 28 novembre 2001, Jean Charest s’est pointé à la Place Ville-Marie pour y rencontrer plusieurs personnalités du milieu des affaires : Rick Groome, de Desjardins Valeurs mobilières ; Rémi Marcoux, de Transcontinental ; Denis Boivin, de Samson Bélair…
Raison de cette visite : amasser des fonds pour le PLQ. Qui accompagnait monsieur Charest dans cette tournée ? Marc Bibeau.
12) À la commission Charbonneau, le vice-président de SNC-Lavalin, Yves Cadotte, a affirmé que Marc Bibeau jouait un rôle-clé dans le financement du PLQ auprès des firmes de génie-conseil.
13) En décembre 2000 et en mai 2002, la Ville de Laval a versé près de 900 000 $ sans soumission préalable à la firme Shockbeton, de Marc Bibeau.
14) À l’époque, Benoît Fradet était conseiller municipal à Laval, dans l’équipe de Gilles Vaillancourt.
14) En mai 2002, lorsque le dernier chèque de la Ville de Laval est arrivé dans les bureaux de Shockbeton, Benoît Fradet a quitté son poste de conseiller municipal pour devenir vice-président chez… Shockbeton.
Intéressant, non ?
Mais de grâce, chers amis, ne sautez pas aux conclusions trop vite !
Tout cela n’est que pure coïncidence…


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