Le vrai changement c'est...

Tribune libre

Soyons réalistes et avouons qu’en votant pour la CAQ, il n’y a pas de véritable changement même si comme les autres partis politiques l’objectif est de détrôner le Parti Libéral de Jean Charest, en votant pour la CAQ vous ne changez absolument rien du régime politique actuel.
Le vrai changement réside beaucoup plus dans un changement de régime politique que d’un changement de parti politique dans le régime actuel c'est-à-dire comme province dans un Canada de plus en plus désuni. Or il y a trois partis qui proposent un changement de régime à savoir le Parti Québécois, le Québec-Solidaire et finalement l’Option Nationale.
Mais pour pouvoir changer de régime politique, il y a une transition par laquelle nous devons obligatoirement passer, c’est celle de la porte de la gouvernance provinciale actuelle et à ce jour et le seul parti politique en position de permettre de passer par cette porte est celui de Pauline Marois.
L’accession à la souveraineté passe par ce chemin consistant à ne pas réélire un gouvernement sous la direction d’un Jean Charest et par la suite de rapatrier un à un les pouvoirs nous permettant de gérer nous-mêmes nos impôts et nos lois.
Souverainistes et indépendantistes doivent s’unir pour se donner le maximum de chance sinon le risque de passer encore quatre ans sous la gouverne du Parti Libéral est probable. Cela n'est certainement pas souhaitable pour personne.
C’est à nous de choisir.
Roger Kemp. Trois-Rivières

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6 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    21 août 2012

    Monsieur Kemp
    Quand allez-vous comprendre que la gouvernance souverainiste du PQ n'est qu'un autre piège à cons pour obtenir le "p'tit" pouvoir provincialiste de colonisés que nous sommes, autrement dit le "P'TIT QUÉBEC"? Ça fait 44 années que le PQ existe, il a été au pouvoir nombre de fois et nous attendons toujours le pays. Tirez vos propres conclusions; il y a une limite à faire rire de nous de la sorte!
    Durant ce temps, nous nous dirigeons rapidement vers une louisianisation certaine du Québec avec notre langue qui fout le camp et avec cette immigration massive qui nous envahit de toute part. C'est le rapport Durham en marche! Je tiens notre classe politique québécoise responsable de ce génocide en douce de notre nation. Depuis la conquête de 1759, qu'elle collabore avec notre ennemi fédéraliste et colonisateur d'Ottawa. Il y a longtemps que j'ai compris et le PQ tant qu'à moi, c'est fini depuis belle lurette. VIVE L'INDÉPENDANCE DU QUÉBEC! VIVE L'OPTION NATIONALE!
    André Gignac 21/8/12

  • Archives de Vigile Répondre

    20 août 2012

    L'ombre du vaisseau électoral se déplace maintenant sur les pâturages électoraux du Québec.Car c'est bien de l'ombre et non de la lumière. On parle d'économie, d'emploi, de coupures, de déficit, de santé, d'éducation, enfin l'éternel bazou enfoncé dans la bouette jusqu'aux poignées de portes qu'on promet de remettre sur la route pour quelques kilomètres jusqu'au prochain marécage.« Il faut que ça change » de marécage.Complètement à côté du vrai problème.
    Le déficit c'est de ne pas se posséder physiquement, spirituellement ,économiquement, et cétéra; il est là le déficit.
    Ne pas réaliser cela ou refuser de l'admettre c'est être condamné à suivre les aveugles qui suivent les aveugles, qui suivent les aveugles vers le couloir de la mort du temple des voleurs.
    Ce n'est tout de même pas la faute des indépendantistes si la nation semble incapable ou carrément empêchée de prendre conscience d'elle-même, et de vivre son pays le Québec en entier. Ce n'est pas aux indépendantistes de descendre dans l'ombre, c'est plutôt aux manipulés crédules de monter à la lumière.
    Cela fait deux siècles et demie que notre nation se fait manipuler par l'espoir, en ne lui donnant d'autre choix que de choisir les demies miettes plutôt que toute SA richesse physique et spirituelle.
    Qui est-tu, pour venir m'offrir l'exil de mon intégrité?
    L'intégrité c'est mon pays. On ne peut demander indéfiniment à ce qui existe déjà en entier d'être en attente d'être.
    Tous les indépendantistes doivent montrer qu'ils existent, et le démontrer librement et ouvertement.Ce serait une erreur de voter encore une fois de plus pour le peuple caché qui attend qu'on le reconnaisse.
    Reconnais-toi toi-même peuple! Personne ne le fera pour toi!
    Levez-vous, c'est vous le pays et qu'importe la gloire des bons à rien. L'intégrité est une plante indigène dans le coeur de l'homme et elle refera surface assurément.C'est elle le maître que le peuple entendra et reconnaîtra.C'est elle qui mettra le peuple en marche vers sa destinée bien plus que simplement économique.
    Aux autres, si vous préférez vous partager des miettes, plutôt que toutes vos forêts, toutes vos mines, enfin tout votre pays c'est bien dommage. TOUT VOTRE PAYS veut dire que tout vous appartient exclusivement à vous le peuple, et non pas aux gouvernements et aux compagnies,ou aux investisseurs non. Vous êtes le seul propriétaire de votre pays et de toutes les richesses qui y sont contenues. Ça veut dire que vous êtes tous sans exception plus ou moins millionnaire mais vous vous entêtez à souffrir le manque,la ségrégation, le favoritisme, l'entredéchirement et ce triste esprit de colonisé irresponsable de tout.
    Jean

  • François Ricard Répondre

    20 août 2012

    cela fait quarante ans que nous sommes dans la transition péquiste. Et ce n'est pas en y demeurant que nous allons progresser. Seule une révolution nous y mènera.
    Le PQ a vécu. Passons à autre chose.

  • Luc Archambault Répondre

    20 août 2012

    « Mais pour pouvoir changer de régime politique, il y a une transition par laquelle nous devons obligatoirement passer, c’est celle de la porte de la gouvernance provinciale actuelle... »
    FAUX !
    Pour RENVERSER un Régime d'occupation dictatoriale qui S'IMPOSE sans jamais avoir obtenu le clair OUI référendaire d'un peuple, aucune transition n'est possible. C'est soit la DICTATURE, soit la DÉMOCRATIE. Ça ne peut pas être les deux.
    La gouvernance collabo qui tolère sans recours que s'impose un État qui n'a pas l'aval d'un peuple ne fait que VALIDER la dictature d'occupation ; que VALIDER la NÉGATION de la primauté de la souveraineté DÉMOCRATIQUE du peuple ; que VALIDER la banalisation de la primauté d'une Autorité autocrate qui se croit supérieure à celle du peuple ; que VALIDER la démission, la dépression, la division des forces démocratiques d'un peuple ; que VALIDER la banalisation de la subordination du gouvernement du peuple à une LOI qui n'est pas celle du peuple.
    De Gaulle l'a vite compris en 1940. Il a justement observé que toute collaboration avec un État d'exception démocratique qui s'impose SANS obtenir le clair OUI référendaire du peuple est une impasse dont on ne peut sortir. 40 ans de gouvernance collabo soi-disant souverainiste le démontrent.
    Louis-Joseph Papineau aussi l'a vite compris en 1867. Il ne saurait y avoir de gouvernement démocratiquement RESPONSABLE que dans un État RESPONSABLE, « entièrement dépendant » du peuple. Ce qui n'a JAMAIS été le cas des États qui se sont succédé ici depuis la Conquête ; ce qui ne peut être le cas dans l'État ILLÉGITIME actuel. ( Cf : Déclarations constituantes de Louis-Joseph Papineau de 1837 et 1867 )
    Il se trouve que, par définition démocratique, Le PEUPLE, et lui seul, DISPOSE des pleins pouvoirs et droits démocratiques d'INVALIDER tout État qui N'A PAS obtenu son clair OUI référendaire. Gouverner le gouvernement qui gouverne le peuple SANS appeler ce peuple à USER sans condition ni délai de ses pleins droits et pouvoirs démocratiques, tergiverser, suspendre cet usage, NE FAIT QUE VALIDER ce qui prétend NIER le fait incontournable et irréductible que ce peuple DISPOSE MAINTENANT de ces PLEINS DROITS et POUVOIRS démocratiques sur SON territoire national, quel que soit l'État qui s'impose ou se propose, une validation qui corrompt tout processus démocratique légitime.
    Ce qui NIE au peuple la totalité de ses pleins droits démocratiques et la totalité de ses pouvoirs démocratiques. Ce qui NIE la primauté de la démocratie elle-même.

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    20 août 2012

    C'est plus que pas "souhaitable", c'est un fatum pour la nation.
    Essayer de faire comprendre l'urgence de la situation à certains idéalistes du Grand soir me parait peine perdue. Grand patriote autoproclamé devant l'éternel, mais impassible devant ceux qui pillent leurs terres sous leurs yeux.
    Nous en sommes là.
    JCPomerleau

  • Marcel Haché Répondre

    20 août 2012

    Les fédéralistes sont certains de pouvoir gagner. Astucieux qu'ils sont, soit ils disent noir avec Legault,et alors Charest dira Blanc. Et inversement selon le sujet. Et alors le P.Q. est toujours pris en pince et contrarié sur son propre terrain.
    Et même Q.S. qui s'est commis effrontément en faveur du N.P.D. récidive et s'est commis aussi effrontément en faveur de l'indépendance du Québec.
    Après le débat d'hier, la supposée gagnante du débat,Mme David, expliquait à des journalistes anglophones qui l'interrogeaient, que les voteurs"progressistes"mais qui craignent l'indépendance,ces"progressistes" de gauche, du West Island, pouvaient assurément voter pour son parti.
    Au train ou vont les choses, Charest s'avancera et proclamera le plus sérieusement du monde que le seul parti de changement c'est le P.L.Q.