Depuis l'avènement au pouvoir du Parti Conservateur, son chef n'a cessé de se comporter en véritable dictateur. Les bases du pays sont plus que sérieusement menacées, même en péril. Le mot démocratie à l'échelle parlementaire a perdu tout son sens.
Quels sont les signes d'une dérive, que dis-je, d'un revirement total de la situation?
1- Les prorogations ou suspensions du Parlement empêchant dialogue ou discussion sur des lois ou projets de loi controversés.
2- La signature depuis 2007 des AERF permettant l'évasion fiscale des
filiales des filiales de compagnies canadiennes offshore.
3- La signature de plus de 90 conventions fiscales allant dans le même
sens.
4- Flaherty a donné aux banques en cas de crise le droit de confisquer
les dépôts des déposants pour les convertir en actions. Voir l'article
de Richard Le Hir : « Les banques veulent votre bien ».
5- Harper veut détruire Radio-Canada. Ne pouvant mettre cette société
d'état à son service, il s'attaque à son image, sème la bisbille en
ajoutant le mot français ICI à son nom, voulant donner l'impression
que Radio-Canada est une institution francophone qui défavorise les
anglophones pour mieux faire accepter l'idée de sa privatisation.
Sa devise semble être: Ce que je ne peux contrôler, je le détruis.
Le Sénat étant à son service, il a décidé de le garder même si au
départ, il s'est toujours dit contre son existence.
6- Il attaque le principe des coopératives dont le fondement est: un
membre, un vote. Il veut créer une brèche pour ensuite l'agrandir
en donnant plus de droits à des actionnaires. Il veut affaiblir la
solidarité sociale.
7- Un autre faux libre-échange avec l'UE pour que les oligarques et
les multinationales aient plus de pouvoirs que les gouvernements
est la goutte qui fait déborder le vase. Un référendum s'impose.
Une première prise de conscience s'impose, on doit en finir avec la destruction de notre démocratie et de notre économie.
Une deuxième prise de conscience s’impose, si on veut que le Canada reste un pays viable, il faut faire quelque chose. À moins d’une prise de conscience du Canada anglais, d’un revirement de la situation, le Canada tout entier ne sera plus que ruines. Le Québec séparé a une chance de sauver les meubles, ce qui ne veut pas dire qu’ils seront sauvés.
En conséquence, dans le but de protéger le peu de pouvoir qu’il reste au peuple et d’arrêter l’hémorragie, la destruction de notre économie, je me vois dans l’obligation malheureuse de recommander la séparation du Québec du Canada.
Toutes les valeurs communes du pays étant bafouées, outragées, les provinces n’ayant plus de volontés propres car le gouvernement Harper par ses pouvoirs intrusifs sabote l’économie des provinces et empêche une saine imposition des compagnies et de leurs filiales dans les centres offshore, nous sommes en face d’un totalitarisme qui nous relègue au rang de république de bananes.
Quel choix reste-t-il ? On s’unit pour combattre ce totalitarisme hypocrite, machiavélique ou on se sépare à titre de Québécois.
L’empereur Harper et son acolyte Flaherty ont transformé le pays en un commerce sans valeur morale.
Le seul geste sensé que ce gouvernement a fait a été d’empêcher la vente d’une compagnie de potasse pour des raisons politiques et non économiques.
À titre de Canadien, je déclare que les valeurs communes du pays qui nous unissaient sont à toute fin pratique disparues. Sans valeurs communes, un pays perd tout son sens. Triste jour que ce 13 juin 2013.
Le totalitarisme est en marche
Tout n'est plus que DESTRUCTION au Canada
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5 commentaires
Archives de Vigile Répondre
17 juin 2013Voilà qu'Obama embarque dans ce bateau.
Ce n'est pas la panacée, mais un façon de déplacer ses problèmes chez ses voisins. La réciproque est de mise.
Ces accords de libre-échange vont amenuiser ce qui reste de la solidité des états actuels. Les crises économiques suivantes vont abaisser ces états au niveau de coquilles.
Comme le Zollverein fit l'Allemagne moderne, cette union va créer un état supranational à l'image du Canada qui va vampiriser les pouvoirs des anciens états réduits au niveau de provinces.
Archives de Vigile Répondre
15 juin 2013C'est incroyable comment les choses n'ont pas évolué depuis les 500 dernières années.
En 1515, l'humaniste anglais Thomas More écrivait ceci dans son ouvrage classique "L'Utopie":
"Lorsque j’envisage et j’observe les républiques aujourd’hui les plus florissantes, je n’y vois, Dieu me pardonne ! qu’une certaine conspiration des riches faisant au mieux leurs affaires sous le nom et le titre fastueux de république. Les conjurés cherchent par toutes les ruses et par tous les moyens possibles à atteindre ce double but :
Premièrement, s’assurer la possession certaine et indéfinie d’une fortune plus ou moins mal acquise ; secondement, abuser de la misère des pauvres, abuser de leurs personnes, et acheter au plus bas prix possible leur industrie et leurs labeurs.
Et ces machinations décrétées par les riches au nom de l’État, et par conséquent au nom même des pauvres, sont devenues des lois."
500 ans plus tard, nous avons à la tête d’à peu près tous les pays occidentaux, Canada et Québec compris, des gens avec ce schème de pensée millénaire.
Ainsi, ceux qui vivent avec le problème sont les pauvres. Comment pourraient-ils se sortir de leur situation alors que le pouvoir est détenu par des gens déterminés à les maintenir dans leur situation de pauvreté afin de pouvoir comme le dit Thomas More "abuser de leur misère, abuser de leurs personnes, et acheter au plus bas prix possible leur industrie et leurs labeurs."
Nos politiciens sont les représentants de cette caste riche dirigeante que Thomas More décrit ci-haut.
François A. Lachapelle Répondre
14 juin 2013Il faudrait que des millions de Québécoises et Québécois lisent et réfléchissent au message de Jean LESPÉRANCE ci-dessus intitulé " Le totalitarisme est en marche ". Il se déploie chaque jour devant nous qui occupons les meilleures places.
Jean Charest dans son dernier article reproduit en page A 21 de La Presse du 14 juin 2013 nous en fait une éloquente démonstration. L'article est coiffé du titre " Nous y sommes presque " en rapport avec le projet d'ACCORD COMMERCIAL ET ÉCONOMIQUE CANADA - UNION EUROPÉENNE.
Il faut que le totalitarisme néo-libéral règne en maître pour que cet ex-PM du Québec nous livre la quintessence de sa pensée . Je prends un extrait qui donne toute la mesure de sa profondeur superficielle, je cite: « Cela ( l'Accord ) pourrait ouvrir la voie à la création d'une des plus importantes zones économiques de libre-échange de la planète, réunissant près de 850 millions d'habitants et représentant plus de 45% du PIB mondial et le tiers du commerce ».
Toutes ces promesses paradisiaques, est-ce nécessaire ? Faut-il être gros pour être heureux ?
Ce que j'observe de plus en plus comme résultat de la mondialisation, comme par exemple en déambulant dans les magasins de vêtements "grande surface", c'est l'abondance de vêtements en tissus de basse qualité vendus à prix ridicules, toujours disponibles à pleins étalages. Cependant, les vêtements de moyenne gamme sont introuvables. Et tu trouves dans certaines boutiques spécialisées des vêtements plus haut de gamme à des prix ridiculement hauts. Question: que font les marchands avec les invendus de basse qualité ? Est-ce directement envoyés au dépotoir ?
Même si le texte de Jean CHAREST offre un vacuum impressionnant, je retiens une dernière citation: « Premièrement, l'UE négocie avec un pays qui, de manière générale, partage les mêmes valeurs que ses États membres. » Ah oui ? L'UE est une zone de libre-échange qui s'effondre justement parce que les pays du nord ne partagent pas les mêmes valeurs que les pays du sud. Au Canada, c'est semblable mais l'axe de dysfonctionnement est EST-OUEST, QUÉBEC - ROC, rest of Canada.
À l'image d'une pancarte vue lors du printemps érable 2012, on lisait: " J'étudie pour ne pas devenir police ", je paraphrase ainsi: " je lis la pensée de Jean CHAREST pour ne pas devenir "avocat associé chez un gros cabinet ".
Archives de Vigile Répondre
14 juin 2013C'est pourquoi nous devons sortir au pc de l'état canadian et nous donner notre propre pays: le Québec!
Archives de Vigile Répondre
14 juin 2013Le Système met au pouvoir les politiciens qu'il considère les plus aptes à défendre le Système.
Se sentant menacé par l'altermondialisme à la fin des années 1990, le Système s'est mis à faire un tri chez les politiciens pour donner le pouvoir à ceux d'entre eux qui lui sont le plus dévoués.
C'est là que l'on peut voir la toute-puissance du Système. Il peut mettre au pouvoir les politiciens qu'il veut, même si ce sont les citoyens qui votent.
Il faut cependant admettre que le Système a ses avantages pour bien des électeurs.
Il permet à ceux qui font encore la belle vie de se payer la tête de ceux qui sont chômeurs, BS, etc... bref de maintenir le piquant de la vie pour ceux qui ont "réussi".
Et ces derniers votent en beaucoup plus grand nombre que les pauvres qui ne vont à peu près pas voter.
Et même parmi les pauvres, le statu quo du Système est populaire parce que beaucoup de pauvres pensent qu'un jour ils vont être assez riche pour se payer à leur tour la tête des moins nantis... un cercle vicieux.
C'est la raison pour laquelle les pauvres ne veulent même pas voter dans le sens de leurs intérêts.
QS proposait à la dernière élection un revenu minimum garanti de 12 000$ par année pour tous les citoyens du Québec sans exception... et même dans des comtés renommés défavorisés, QS n'a pas eu 5% du vote...
De quoi faire réfléchir...
Il faudrait abandonné cette vanité qui nous fait dire qu'on a de l'argent pour bien vivre parce qu'on a fait ci ou ça.
Avoir un revenu suffisant pour une vie décente, c'est un droit selon la déclaration universelle des droits de l'Homme.