Aux nouvelles de TVA de 17h00, aujourd’hui mardi 16 février 2010, la sécurité de l’Assemblée nationale a discriminé des représentants de la communauté Sikh, en refusant le port du kirpan aux représentants, mais les représentants de la sécurité ont permis à leur chef religieux d’entrer avec son poignard « kirpan » dans la salle.
Je veux bien croire que les Sikhs soient tenus de porter de un petit peigne, un bracelet en métal, un caleçon et un poignard appelé kirpan. Pour eux le turban et le kirpan ne sont pas seulement un vêtement. Même si ces signes ne sont pas nécessairement religieux, ils font partie de leur être, de leur corps, de leur culture. Sans ces signes, les Sikhs se sentent nus (ou dénudés).
Si les détecteurs de métal de l’Assemblée nationale se sont déclenchés… pourquoi avoir permis au chef religieux sikh de passer avec son kirpan de métal? Dans ce dernier cas, pourquoi ne l’a-t-il pas remplacé par un pendentif en forme d'épée? Existe-t-il au Québec deux poids deux mesures au niveau de la sécurité, et des lois différentes pour les invités de l’Assemblée nationale?
Le Sikh religieux au-dessus de la sécurité nationale
Tribune libre
Marius Morin130 articles
Citoyen du Québec, Laval, Formation universitaire, Retraité toujours
Laval
interpellé par l'actualité socio-politique
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1 commentaire
Jean-François-le-Québécois Répondre
17 février 2010@ Marius Morin:
«Je veux bien croire que les Sikhs soient tenus de porter de un petit peigne, un bracelet en métal, un caleçon et un poignard appelé kirpan.»
Là encore, c'est un sapin que nous nous faisons passer, si j'ose ainsi m'exprimer...
D'après ce que j'ai pu lire, les sikhs, en Inde, ne sont pas tous, absolument tenus de porter un de leurs fameux kirpans!
Cette responsabilité, d'un point de vue religieux, n'incombe qu'à un certain nombre d'entre eux; une sorte de caste ou d'élite, et qui sont considérés comme les défenseurs de leur foi.