Faut pas se faire de chimères

Le ROC ne laissera pas partir le Québec facilement

en se faisant couper le Canada en deux morceaux inégaux

Tribune libre

En pensant à l’indépendance pure du Québec « la séparation » qui le sortirait complètement du Canada, l’Anglo-Canadian moyen voit SON beau grand pays très majoritairement anglophone, coupé en deux morceaux inégaux. Pour aller de l’Ontario aux Maritimes, si nous décidions de leur couper ou restreindre le passage, ils pourraient avoir à se faire contrôler à 2 douanes québécoises aller-retour.
Fait que, la simple séparation, oublions ça, pour commencer, les Québécois ne voudront pas en majorité à cause de la peur de représailles économiques ainsi que, pour certains, un attachement au Canada. En plus,, le ROC n’acceptera pas de se faire couper en 2, sans ententes négociées. Pour finir, la France de Sarkozy, notre alliée du passé, nous déconseille la souveraineté pure. Les États-Unis ne nous reconnaîtraient pas plus et encore bien moins l’Angleterre et les autres pays iraient à l’avenant…probablement.
Conclusion : Faudrait tenter de sortir de la fédération actuelle du Québec sans l’objectif de la simple séparation mais viser entre les 2 pour rallier le plus de Québécois possible afin d’en venir à une entente à la place d’une inutile chicane stérile. Une sorte de vraie confédération semble ce qui pourrait être acceptable entre 2 maux irréconciliables. Quia a une meilleure idée pratique et vendable à une solide majorité de Québécois ?


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16 commentaires

  • Gilles Bousquet Répondre

    14 mai 2010

    Je vous réfère tous à la Tribune libre de Vigile, Le Canada a avantage à négocier l’indépendance du Québec, Réponse à M. Gilles Bousquet de M Gilles Laterrière. Il soulève de bonnes questions du genre : Quoi faire avec les Canadiens du Québec, après la souveraineté ?
    Il écrit aussi que la résolution de l’avenir politique du Québec et du Canada passe par la reconnaissance mutuelle de nos aspirations et par la négociation d’une entente globale comme il fut trouvé dans l’ancienne Tchécoslovaquie.
    En attendant, vaudrait mieux respecteur ceux qui apportent de nouvelles idées ce qui pourrait faire débloquer les souverainistes qui croient que l'affaire est déjà dans le sac ou qui voudraient vendre la peau de l'ours du temps de son vivant.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 mai 2010

    Depuis le temps que M. Bousquet nous écrit des textes éteignoirs transpirant la peur et le doute, nous devrions savoir qu’il n’y a pas de raisonnement qui tienne. On ne demande pas à une pierre tombale de réfléchir.
    En fait M. Bousquet est la caricature même du Québécois moyen qui a peur de perdre ses montagnes rocheuses comme si elles lui avaient déjà appartenues, comme si on allait ériger un mur de Berlin autour du Québec. Les anglophones diraient « business as usual ». En fait, nous devrions être reconnaissants à M. Bousquet de nous montrer justement ce qu’il ne faut pas faire, de nous faire réaliser qu’il y a encore du travail à compléter, de nous faire prendre conscience qu’il faut extirper de notre inconscient collectif toute cette humilité rabaissante, notre soumission à l’autorité instaurée par le dieu des robes noires et pourpres imbus de leurs privilèges.
    Les contraste sont nécessaires dit-on. On ne pourrait jamais savoir ce qu’est le blanc si nous ne connaissions pas le noir, alors merci M. Bousquet de nous montrer le noir.
    Ivan Parent

  • Archives de Vigile Répondre

    14 mai 2010

    @ monsieur Jean-Paul Tellier
    Tant que nous aurons un pied dans le Canada et l'autre dans le Québec, nous serons toujours pris dans cette confusion identitaire dont les sondages exprimés par les Québécois, dans votre commentaire, en sont le plus beau reflet.
    André Gignac le 14 mai 2010

  • Archives de Vigile Répondre

    14 mai 2010

    Monsieur Bousquet nous invite à faire une belle omelette sans casser d'oeufs. Charmant, n'est-ce pas? Par contre, avec pareille recette, nous risquons de rester sur notre appétit fort longtemps...
    Nous voulons être respectés du Canada anglais? L'indépendance d'abord. Après quoi, toutes négociations et ententes avec ce même Canada s'en trouveront grandement facilitées.
    Jacques L. (Trois-Rivières)

  • Archives de Vigile Répondre

    14 mai 2010

    Une majorité de Canadiens,le gouvernement fédéral,l’opposition libérale et le NPD ne veulent pas que la constitution soit amendée pour accommoder le Québec.
    Le Canada n’a pas la moindre intention de faire quelque aménagement administratif significatif que ce soit dans le sens des aspirations du Québec.
    Le parti Québécois ment aux québécois en laissant entendre qu’il est en mesure de poser des “gestes de souveraineté” à l’intérieur du cadre provincial actuel, sans s’engager concrètement à réaliser l’indépendance.
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    Sur quelle chaise s'assoir?
    Si une personne veut s'assoir entre 2 chaises,elle se retrouvera toujours le cul à terre.
    Le Cirque du Soleil n'est pas capable de trouver une technique pour parer à cette situation.
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    [« Selon un sondage du journal The Gazette,10 mai 2010, une majorité de Québécois francophones (61%) serait d'accord pour que l'accès à l'école anglaise soit élargi.
    Selon un récent sondage Ipsos-Bloc québécois, 90% des Québécois sont d'accord pour dire que le gouvernement canadien devrait respecter les dispositions de la loi 101 faisant du français la seule langue officielle au Québec.
    Si les deux sondages disent vrai, une majorité de Québécois serait donc à la fois pour le respect de la loi 101 et pour le libre choix. Bref, pour la loi 101 et contre la loi 101 en même temps.»]
    Source ; Rima Elkouri,La Presse,14 mai 2010
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  • Marie-Hélène Morot-Sir Répondre

    14 mai 2010

    Permettez-moi de vous exprimer mon opinion puique vous parlez de la France et de Sarkosy. Je suis du même avis que Monsieur Jean-François le Québécois, car effectivement d'une part Sarkosy ne parle ni au nom de la France et encore moins des Français, il parle dans le sens que désire Desmarais,pour remercier celui qui l'a soutenu dans sa campagne électorale , et d'autre part nous ferons tout pour qu'il ne reste pas éternellement à la tête de notre pays ..
    C'est lamentable car tous les gouvernements français jusqu'ici, et cela depuis 1763 et ce Traité de Paris qui vous a remis à l'adversaire, s'ils ne vous avaient pas soutenus ouvertement, à part De Gaulle bien sûr, au moins ils ne vous avaient pas "enfoncés" comme Sarkosy l'a fait ! Croyez que nous avons été nombreux en France à en avoir été horrifiés et terriblement peinés ! Nous n'en sommes pas remis d'ailleurs ! J'avais écrit au "Devoir" à l'époque, pour l'exprimer publiquement ..
    La France est votre alliée du passé mais aussi du coeur, jamais on ne pourra effacer cela !
    Les Français, pour peu qu'ils soient au courant de ce qui se passe chez vous, et du difficile combat que vous menez, sont tous de votre côté.. ceux qui paraissent indifférents sont ceux à qui il manque l'information, peu de nos médias nationaux en parlent et informent les gens ..
    Souhaitons que personne chez vous ne se référe pour agir, aux paroles de la voix de son maître !

  • Archives de Vigile Répondre

    14 mai 2010

    Vous m'épuisez. êtes-vous en train, au nom des provinces anglophones, de venir nous faire encore une petite visite de courtoisie, genre "on pourrait peut-être rediscuter l'entente fédérale".
    Indépendance, constitution du Québec, après, on réglera nos ententes. Merci.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 mai 2010

    @ M. Bousquet.
    Vous écrivez : « Faudrait tenter de sortir de la fédération actuelle du Québec sans l’objectif de la simple séparation mais viser entre les 2 pour rallier le plus de Québécois possible afin d’en venir à une entente à la place d’une inutile chicane stérile.»
    Hum ! Sortir de la fédération sans la simple séparation... Ne trouvez-vous pas que ça ressemble au problème insoluble et séculaire de la «quadrature du cercle». Moi, ça me donne mal à la tête... Pas vous...
    Deschamps avait dit sur le sujet : «Un Québec indépendant dans un Canada uni». Mais lui au moins il est humoriste...
    Frs Beauchemin Lévis.

  • @ Richard Le Hir Répondre

    13 mai 2010

    M. Bousquet,
    Je suis surpris de votre réaction. À vous lire, votre approche serait inédite. Vous semblez oublier qu’elle a déjà été tentée, en version encore plus modeste, pour ne pas trop effaroucher le ROC, avec Meech, puis Charlottetown. Au cas où vous auriez alors vécu sur une autre planète, je me permets de vous signaler que ces deux tentatives, pourtant chaque fois moins audacieuse que celle que vous suggérez, ont échoué. Et vous croyez encore que votre approche aurait des chances de succès ? Vous croyez encore au Père Noël ?
    Richard Le Hir

  • Gilles Bousquet Répondre

    13 mai 2010

    M. Noel, vous avez oublié entre le Yukon et Washington mais plusieurs de ces exemples ne sont pas des pays séparés par d’autres pays.
    Je ne suis pas mal pour les futurs Canadians coupés en deux par le Québec, j’ai simplement écris qu’ils vont difficilement accepter la chose et même se battre pour la contrer…différence importante.
    D’accord avec votre théorie du tiers de OUI, du tiers de NON et du tiers de chépas pour bien des affaires incluant l’indépendance américaine t celle du Québec. Pour l’indépendance américaine, en plus, la moitié du tiers était fédéraliste et l’autre moitié, confédéraliste. La fédération du Nord a gagné la guerre contre la confédération du Sud, après de nombreux morts, jeunes hommes des 2 armées.
    L’idée de la confédération est pour aller chercher les chépas trop trop. Si l’idée de la simple séparation est plus attirante, so be it ! Allez-y gaiement à la prochaine occasion, clairement parce que la souveraineté du Québec ne se fera pas avec le tiers de OUI.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    13 mai 2010

    @ Jean-François,
    Il ne faut pas écarter a priori la thèse de M. Bousquet. Il a souvent dit comme M. Le Hir: avant de se confédérer, il faut être des pays libres. Donc, le Québec d'abord, puis, suivraient d'autres parties du Canada?
    Il a raison en tout cas de dire que Le Canada ne laissera pas partir le Québec facilement, pas plus que le Royaume Uni ne laissera partir l'Écosse qui est au coeur de cette Union, et surtout, incorporée au drapeau par sa croix de St-André, fusionnée aux 2 autres croix.
    Surtout, ne pas oublier, dans la négociation, la voie maritime du Saint-Laurent! S'ils insistent pour y maintenir leur lien entre Est et Ouest, pour nous c'est un instrument vital pour toute notre économie!
    Tout ça implique un vote MASSIF!
    Comment persuader cette forte majorité de Québécois à croire en leurs propres forces? Maintenir des émissaires éclairés qui arpentant le territoire pour les rencontrer en petites assemblées... comme les députés ABCD, principalement A pour Aussant, qui a la formation pour convaincre, sans avoir un passé lourd et usé par des gouvernements pas toujours éclairés dans le projet d'INDÉPENDANCE !
    Quand l' INDÉPENDANCE EXPRESS roulera, il portera la bonne nouvelle aux 4 coins du pays. C'est la nation alors qui dictera aux partis le vrai programme électoral indépendantiste. Ce projet ne peut demeurer un sujet honteux à ne pas aborder en public. Comme le dit George-Étienne Cartier, nous avons le devoir d'en parler même devant ces sépultres qui ne veulent pas en entendre parler. Préférer être propriétaire ou locataire?

  • Gilles Bousquet Répondre

    13 mai 2010

    Selon les intervenants ici, il ne peut y avoir que 2 clans, celui du fédéralisme actuel et celui de la séparation nette pour partir le Québec indépendant du ROC, ensuite, peut-être, des possibilités d'ententes et de traités avec d’autres États qui pourraient le reconnaître comme État souverain.
    Tous les Québécois qui se situent entre ces 2 choix sont décriés par ces 2 clans comme
    Québécois mous de l'option, ce qui n'aurait pas d'avenir. Les durs de l’option rejettent les tièdes comme des éteignoirs qui manquent de conviction. La conviction est une chose, une autre est la raison.
    Pour le grand René Lévesque, il n’était pas question que le Québec se sépare du ROC sans entente formelle. Pas de déclaration unilatérale de souveraineté. Faudrait juste que les Québécois votent solidement pour une proposition à faire au ROC pour commencer, le reste viendrait bien par surcroît.
    Si les tenants de la simple séparation du Québec croient que cette option pourrait aller chercher une solide majorité, que la chose se fasse !

  • Archives de Vigile Répondre

    13 mai 2010

    Combien de km déjà entre Juneau et Seattle?
    Entre LA et Honolulu?
    Entre la Bretagne et St-Pierre et Miquelon?
    Entre Londres et Gibraltar?
    Entre Faro et les Acores?
    Entre Athènes et la Crète
    Entre St-Petersbourg et Kalingrad?
    Si je vous comprends bien on peut pas faire l'indépendance parce que l'Anglo-Canadien veut pas? Veut pas passer à travers une frontière pour aller voir Ann of Green Gables sur l'ile Royale?
    C'est-y pas beau être dociles et colonisés?
    PS: Savez-vous combien d'Américains étaient pour l'indépendance? Un gros tiers. Un tiers était contre et le dernier tiers était dans la catégorie "chépas"

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    13 mai 2010

    @ M. Gilles Bousquet:
    « Pour finir, la France de Sarkozy, notre alliée du passé, nous déconseille la souveraineté pure. Les États-Unis ne nous reconnaîtraient pas plus et encore bien moins l’Angleterre et les autres pays iraient à l’avenant…probablement.»
    En ce qui concerne Sarkozy, il ne sera pas nécessairement réélu. Et je vous dirais qu'il n'y a pas autant de France de Sarkozy, unie derrière le personnage en question, que plutôt un homme de paillle, entretenant des liens très intimes avec Paul Desmarais (qui est bien sûr contre toute forme d'émancipation du Québec). Sarkozy ne parle pas vraiement, à ce chapître, au nom de la nation française.
    Les États-Unis d'Amérique? À l'époque du référendum de 1995, Bill Clinton a dit très clairement que son gouvernement et lui (des démocrates) respecteraient le choix des Québécois! Aujourd'hui, l'actuel président Barack Obama, est démocrate également; difficile de dire s'il sera réélu ou pas, à ce stade-ci.
    En ce qui concerne le Royaume-Uni, eh bien, la possibilité y existe déjà que l'Écosse, avec son propre parlement, vole de ses propres ailes. Et l'Angleterre, centre de cet empire qui a chuté, a bien accepté de laisser aller, une à une, ses anciennes colonies: Hong Kong, Macao, l'Inde et le Pakistan, notamment... Et l'Australie a depuis longtemps sa propre constitution, où la Grande-Bretagne est décrite comme «foreign country», soit un pays étranger.
    Par ailleurs, si l'Angleterre choisissait de ne pas nous reconnaître... Et alors? On parle d'un pays parmi beaucoup, beaucoup, d'autres, aux nations Unies. Et j'ajouterais que politiquement, militairement, économiquement, et même technologiquement, ce pays est l'ombre de ce qu'il était il n'y a pas si longtemps. Alors, ce que son gouvernement pourrait penser de la question, ne pèserait pas bien lourd.
    Vous avez bien le droit d'imaginer un certain genre de souveraineté (réduite) pour le Québec, monsieur Bousquet. Mais s'il vous plaît, cessez de jouer les éteignoirs, comme d'autres ont déjà décrit votre attitude sur Vigile, si j'ose dire; la chose, je dois vous l'avouer, finit par être quelque peu lassante.

  • @ Richard Le Hir Répondre

    13 mai 2010

    En tout respect, Monsieur Bousquet, c’est vous qui faites dans la chimère lorsque vous dites :
    « Faudrait tenter de sortir de la fédération actuelle du Québec sans l’objectif de la simple séparation mais viser entre les 2 pour rallier le plus de Québécois possible afin d’en venir à une entente à la place d’une inutile chicane stérile. Une sorte de vraie confédération semble ce qui pourrait être acceptable entre 2 maux irréconciliables. »
    Il est politiquement et juridiquement impossible de parvenir au résultat que vous souhaitez sans d’abord se séparer. La séparation est un préalable nécessaire à toute entente, et il est loin d’être certain qu’une confédération du genre auquel vous pensez serait dans notre meilleur intérêt, ce qui ne veut pas dire qu’il faille exclure à l’avance toute possibilité d’accommodements sur des enjeux limités. Il serait temps que vous compreniez que nous vivons des chicanes stériles justement parce que nous tardons à faire l’indépendance.
    Il n’y a aucune possibilité d’entente tant que le ROC ne sera pas acculé au pied du mur par notre décision de devenir indépendants. Une fois l’indépendance faite, il n’y en aura plus de chicanes stériles. Il y aura deux voisins qui devront s’arranger, dans leur intérêt respectif, pour vivre en bon voisinage, comme nous le faisons de part et d’autre avec les Américains.
    Richard Le Hir

  • Archives de Vigile Répondre

    13 mai 2010

    Fausse vraie confédération ?
    « L'histoire de la Confédération canadienne, c'est la série lamentable de nos déchéances et de nos défaites par la fausse conciliation. »
    Henri Bourassa
    Même Charest sait qu'Ottawa ne bougera pas. Franchement Bousquet, votre idée n'a pas d'avenir.