L'Accord fut négocié entre Brian Mulroney et les premiers ministres provinciaux près du Lac Meech, sur les collines de la Gatineau, le 30 avril 1987.
L'Accord proposait essentiellement cinq modifications à la Constitution canadienne :
1. Une reconnaissance du Québec comme société distincte et de l'existence des faits français et anglais
2. Que le Québec et les autres provinces disposent d'un droit de veto à l'égard de certains amendements importants à la Constitution
3. Le droit de retrait d'une province, avec compensation, de tout programme initié par le gouvernement fédéral dans un domaine de compétence provinciale
4. Une reconnaissance accrue des pouvoirs provinciaux en immigration
5. Que les trois juges québécois de la Cour suprême du Canada soient nommés par le gouvernement fédéral sur proposition du gouvernement du Québec.
L'Accord fut négocié entre Brian Mulroney et les premiers ministres provinciaux près du Lac Meech, sur les collines de la Gatineau, le 30 avril 1987.
Ça aurait changé quoi au juste ?
C'est quoi une société distincte, distincte de qui ou de quoi? Ça donne quel pouvoir ?
Ça n'aurait pas amélioré le fait français une miette au Canada ni au Québec ni enlevé le pouvoir du fédéral de dépenser. Une petite niaiserie pour un souverainiste.
Rien, en bas d'une vraie confédération d'États souverains, ne pourrait assurer la pérennité du fait français au Québec.
L’accord du Lac Meech
Ça aurait changé quoi au juste ?
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5 commentaires
Archives de Vigile Répondre
11 mai 2010Il faut être «coucou» à hospitaliser en psychiatrie pour ne pas comprendre qu’une forte majorité de Canadiens et le gouvernement fédéral ne veulent pas que la constitution du Canada soit amendée pour accommoder le Québec.
Il faut être «coucou» à hospitaliser en psychiatrie pour faire croire aux québécois que les confédérastes du PQ réussiront à faire « Le Québec souverain dans le Canada »,à aller chercher plus de pouvoirs pour la province Québec à Ottawa.
[«Une majorité de Québécois croit que le Canada peut être réformé parce que le Parti Québécois porte un message [confédéraliste] ambigu depuis des années, ayant été officialisé depuis l’arrivée de Pauline Marois à la tête du PQ.»] billet de Louis Lapointe, Vigile,10 mai 2010
À quand un projet concret, clair, précis et sans équivoque du PQ pour l'indépendance ?
Le congrès du PQ en 2011 nous fera-il ce cadeau ?
Jean-François-le-Québécois Répondre
11 mai 2010@ M. Gilles Bousquet:
«M. Jean-François-le-Québécois, vous connaissez déjà mes réponses...».
Oui, bien sûr, car vous les avez fréquemment écrites et réécrites sur Vigile, monsieur Bousquet. Vous avez le mérite de les exprimer clairement, alors nous savons quelle est votre position. Depuis assez longtemps, déjà.
J'aimerais pour ma part, obtenir réponse à une question que je vous ai déjà posée: si Ottawa ne veut simplement pas toucher au dossier constitutionnel, comment êtes-vous sûr que nous pourrions créer une telle nouvelle confédération?
Avec le projet de créer un organe de contrôle central, à Ottawa, pour les marchés financiers, je crois que nous pouvons dire que comme c'est le cas depuis longtemps, la tendance à Ottawa, est centralisatrice.
Archives de Vigile Répondre
10 mai 2010Monsieur Bousquet
Le 29 novembre 2007, le Parlement d'Ottawa reconnaissait le Québec comme
une nation, comme l'avait fait Durham en 1838, alors qu'il nous reconnaissait
un peuple et une nation.
Reste maintenant à nous reconnaître et nous faire reconnaître État et c'est
nous qui déciderons du Parlement d'Ottawa et de ses agences.
Mulroney est un expert en paroles du moment où les paroles ne mènent
nulle part et ne l'obligent à rien.
Nous voulons des actes d'où importance de connaître à fond nos principes de
stratégie d'État.
JRMS
Gilles Bousquet Répondre
10 mai 2010M. Jean-François-le-Québécois, vous connaissez déjà mes réponses, ce qui sauve du temps. Bravo !
Ça va être au PQ de décider l'objectif et le moyen d'y arriver. Je suggère une vraie confédération mais rien n'indique encore que ce parti va choisir cette solution. J'imagine que, avant de prendre une décision, le PQ qui doit commencer par, prendre le pouvoir. Ensuite, un sondage va lui indiquer si les Québécois veulent aller, constitutionnellement parlant, ailleurs et où...exactement. C'est à nous de décider sans se demander : Est-ce qu'ils vont vouloir ce que nous voulons ou non ?
Jean-François-le-Québécois Répondre
10 mai 2010@ Gilles Bousquet:
«Rien, en bas d’une vraie confédération d’États souverains, ne pourrait assurer la pérennité du fait français au Québec.»
Bon, comme on pourrait dire, cher monsieur Bousquet, vous êtes dans vos marottes, encore...
Pourquoi pas chercher une façon de réaliser l'indépendance du Québec, plutôt que de simplement vouloir se replacer dans un cadre où la nation québécoise, à long terme, ne ferait que retomber de Charybde en Scylla, comme aurait dit Homère?
Oui, je sais, vous allez me répéter que vu que présentement, seulement un certain pourcentage de notre population serait en faveur d'un OUI, il faut se tourner vers un autre objectif que la séparation pure et simple, etc...
Mais pourquoi ne pas tenter de découvrir pourquoi, malgré non l'opportunité de la souveraineté, mais carrément sa nécessité pour nous, seulement un tel pourcenatge des Québécois souhaiterait la séparation? Ça nous permetrait peut-être de corriger le tir, de trouver une façon de convaincre ceux qui doivent encore l'être.