Le plan B pour sauver le plan A ? !

Commentaire sur le texte de M. Yvonnick ROY

Tribune libre

Dans son texte, M. Yvonnick ROY : « Faute d’avoir eu le courage et la volonté politique... » ici, sur Vigile, propose, en conclusion : « Le Québec devrait abandonner toutes prétentions nationalistes pour obtenir, en échange d’une adhésion formelle à la constitution canadienne, les pleins pouvoirs exclusifs sur l’immigration, la culture, la langue et l’éducation, avec transfert de points d’impôt correspondant, et une modification à cet effet de la constitution canadienne assurant à la province les garanties nécessaires contre tout empiètement et conflit de juridiction.»
Son plan fédéraliste est plus proche de l’autonomie du Québec que du fédéralisme actuel, ce qui pourrait aller chercher un plus grand nombre de fédéralistes et de souverainistes pour l’approuver dans un référendum éventuel. Probablement plus de 60 % de OUI.
Avec un tel pourcentage de OUI à une question claire sur les exigences constitutionnelles du Québec pour signer la constitution de 1982, le fédéral n’aura pas de choix, selon la Cour suprême du Canada, de négocier les changements requis.
Si le fédéral refuse de collaborer, il va créer une crise constitutionnelle canadienne et, comme le disait correctement M. Parizeau, une crise est que favorable à la souveraineté du Québec qui a bien besoin de nouveaux incitatifs pour avancer vers le succès, avant la prise de contrôle de Montréal et de Brossard par nos immigrants qui arrivent en grand nombre, à chaque année.
Si le plan B de M. Roy ou un autre semblable n’est pas porté par un parti politique, avant ou après la prochaine élection, nous risquons le statu quo constitutionnel et éternel et la perte, de nouveau, du prochain référendum ou de le gagner avec une trop mince marge, selon les sondages crédibles.


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8 commentaires

  • Gilles Bousquet Répondre

    4 mai 2010

    Merci à Mme Levasseur pour s'occuper si bien de ma santé mentale et physique mais, je suis loin d'être découragé vu que je ne relie pas mon bien-être avec l'indépendance du Québec.
    Comme vous, je fais confiance au PQ et à Mme Marois que je défends ici depuis un bon moment contre tous ces purs et durs de l'option qui voudraient aller plus vite que la majorité des Québécois le veut.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 mai 2010

    Mr Bousquet
    Je pense que vous êtes totalement découragé et fatigué de vous battre. J'ai juste le goût de vous dire de prendre une petite pause, de prendre de bonnes vacances et de lâcher prise.
    Vous avez fait plus que votre part pour la cause et laissez nous faire un petit bout tout seul et faites confiance à Mme Marois, parce que de toute façon pour le moment on y peut pas grand chose, si ce n'est que d'appuyer Mme Marois et le PQ et tous ceux et celles qui se mobilisent présentement pour qu'on se pousse vers la sortie, l'indépendance.
    Moi je pense qu'on va y arriver en se donnant les moyens et en se fiant à la relève. Le passé on ne peut pas le refaire, mais le présent on peut le changer pour un avenir meilleur. Je suis très optimiste et je sais qu'on va y arriver à l'indépendance.
    Ce que je peux vous promettre, c'est que si vous décidez de prendre une petite pause je vais travailler pour deux...rire.

  • Gilles Bousquet Répondre

    4 mai 2010

    Mme Levasseur, ça fait longtemps que M. Morin n'est plus ministre au PQ et, malgré son absence, ce parti n'a jamais changé d'idée sur une élection qui porterait sur la souveraineté du genre : Si vous nous élisez, nous allons déclarer la souveraineté du Québec.
    Pourquoi est-ce que le PQ ne change pas cette disposition là ? Parce qu'il ne serait pas élu s'il liait son option à son élection. Le PQ n'élisait pas plus de 5 à 6 députés avant l'idée se séparer élection et référendum pour la souveraineté. Ce n'est pas décourageant d'écrire ou de lire ça.
    Le PI est en faveur de ça, une élection référendaire sur la souveraineté du Québec mais il reçoit moins de 1 % des votes avec cette idée là.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 mai 2010

    Mr Bousquet
    Vous dites : «le PQ n'aurait jamais été élu en 1976 ni par la suite» en parlant d'une élection référendaire. En plus vous voulez donner une inième chance au Canada pour nous reconnaître, alors qu'ils ont dit de toutes les façons possibles et à plusieurs reprises un non catégorique. Moi je ne vous comprend vraiment pas!... le Canada ne nous convient pas du tout par sa culture, sa langue, son multiculturalisme, ses lois et par sa négation de notre peuple.
    Voilà ce que je vous disais, par votre doute vous semez le doute.
    Vous faites une affirmation sur des faits qui ne ce sont pas passés, qui n'ont pas été véfifié et qui ne sont pas vérifiables. Je pourrais, moi aussi supposer que le PQ a douté, manqué de courage et qu'il a fait une erreur de jugement en ne faisant pas une élection référendaire.
    Immaginez maintenant le sentiment qu'a le Québécois qui a peur quand il vous lit. En voulant être vrai, plus pur que pur, vous démoralisez les plus faibles, et notre aspiration à l'indépendance.
    Beaucoup d'indépendantistes, de souverainistes et les purs et durs font la même chose. Comme vous, ils ne se rendent pas compte qu'en voulant être un ami de la cause ils sont les pires ennnemis. Quoique depuis quelques temps Mme Marois semble les avoirs calmés et ralliés.
    Ce n'est pas l'espoir qui doit nous guider, c'est d'y croire fermement. La pensée et l'écriture va se modifier pour faire place à l'action. Je vous donne, à mon avis, le pire exemple de ce je viens de vous dire : Mr Facal qui défigure constamment les souverainistes et le PQ, et je crois que c'est ne pas par méchanceté, mais plutôt en essayant d'être plus pur que pur et pour aider la cause. Ça donne comme résultat de retarder le projet. C'est ce que j'appelle se tirer dans le pied.

  • Gilles Bousquet Répondre

    4 mai 2010

    Mme Maude, merci pour votre appréciation mais, je ne suis pas d’accord avec toute votre conclusion de ce qui a retardé l’accès du Québec à sa souveraineté. Vous pensez que c’est à cause des hésitations des gourous du PQ, la peur d’en parler ouvertement, de manque de moyens financiers et de nos doutes.
    C’est vrai que ceux qui avaient un emploi chez les fédéralistes devaient faire attention avant de se prononcer publiquement pour le OUI et que les fédéralistes sont mieux munis en moyens, parce qu’ils sont plus riches mais ce n’est pas la faute du PQ qui a tout tenté pour y arriver. La plus grande objection vient de 50 % de Québécois qui ont peur des conséquences économiques de la séparation du Québec d’avec le ROC « la souveraineté pure sans négociations préalables réussies ». Ces Québécois craignent plus de perdre leurs acquis économiques et matériels que leur langue et leur culture.
    Si M. Morin n'avait pas soumis son idée de référendum à M. Lévesque, à la place d'une élection qui aurait mené directement à la souveraineté, le PQ n'aurait jamais été élu en 1976 ni par la suite. Le PQ le sait et n'a jamais changé cette façon de procéder là.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 mai 2010

    Bonjour Mr Bousquet
    Je vais tenter de répondre à vos questions.
    Question no 1 : «Qui nous a fait perdre la souveraineté»
    Je ne saurais dire qui exactement qui, mais pourquoi, oui.
    À cause du manque collectif de confiance en nous. À cause des hésitations et de l'abrutissement des souverainistes. À cause du manque d'utilisation des ressources qui nous donnerais les moyens d'agir : Ex. la publicité, l'utilisation inadéquate des médias, la peur d'en parler ouvertement etc. À cause du doute qui nous habite conscient ou inconscient
    Question no 2 : «Qui[...]va nous conduire directement au but et demander notre indépendance»
    Mme Marois sans aucun doute. Moi parce que j'y crois. Vous et les autres si vous y croyez vraiment. Le PQ, le travail collectif, le courage d'affirmer nos convictions etc.
    Juste y croire Mr peut nous ouvrir toutes les portes.
    Question no 3 : «Quand, s.v.p.»
    Maintenant et pour d'autres quand ils voudront bien sortir de leur paralysie intellectuelle. Ma réponse reste évasive parce que je ne peux pas prédire l'avenir, mais je sais une chose, pour y arriver il faut que ça passe nécessairement par nous d'abord. Seul une personne convaincue peut en convaincre une autre. Je voudrais bien que ça se fasse tout de suite et sans faire d'effort, mais la réalité est tout autre.
    Tant et aussi longtemps que les souverainistes douteront, les autres douteront. Pourquoi les fédéralistes réussissent à vendre leur salade pensez-vous?
    Même si je vous bouscule un peu, j'aime vous lire et je trouve que vous avez une belle personnalité.
    Maude

  • Gilles Bousquet Répondre

    3 mai 2010

    Mme Levasseur, vu que, selon vous, ce sont les gourous du PQ qui ont trop hésité et essayer de trouver une formule pour plaire au Canada, qui nous a fait perdre la souveraineté, qui, selon vous, va nous conduire directement au but et demander notre indépendance avec fierté et mettre toute notre énergie à convaincre les Québécois frileux et les fédéralistes mous et quand, s.v.p. ?

  • Archives de Vigile Répondre

    3 mai 2010

    Je vous trouve bien peureux tout à coup pour mettre un pied dans le fédéralisme. On est capable de mener notre destinée sans passer par toute sorte de détours inutiles comme l'ont fait d'autres avant vous.
    Ce qui a retardé notre projet ce sont les gourous du PQ qui hésitaient et qui essayaient de trouver une formule pour plaire au Canada. Moi je trouve que c'est assez toutes ces entourloupettes pour arriver à nos fins. On a assez perdu de temps, allons directement au but et demandons notre indépendance avec fierté et mettons toute notre énergie à convaincre les Québécois frileux et les fédéralistes mous.