Devoir de mémoire

Le Québec sous la tutelle d'ottawa

Tribune libre

« Nous sommes des Québécois. Cela veut dire que le Québec est le seul coin du monde où nous puissions être pleinement nous-mêmes. » René Lévesque
En vous proposant ces quelques réflexions sur les répercussions négatives du fédéralisme sur l’émancipation du Québec, je n’ai pas d’autres intentions que de vous inciter à garder le cap sur notre cause commune, à savoir l’accession du Québec à son statut de pays.
En m’inspirant des pensées publiées quotidiennement sur la page d’accueil de Vigile, je vous invite à lire et relire ces témoignages venant de tout horizon et à les recevoir comme des gages d’espoir à conserver en devoir de mémoire…
« Je n’ai jamais compris pourquoi le nationalisme « canadian » de Pierre Trudeau était plus valable ou plus défendable que mon nationalisme québécois. Je n’ai jamais compris pourquoi le Canada devait être séparé des autres pays du monde pendant que le Québec devait, d’autorité, rester attaché au Canada. » Pierre Bourgault
« L’union du Haut et du Bas Canada ainsi que la Confédération nous ont été imposées dans un but hostile à l’élément « français » et avec l’espérance de le faire disparaître dans un avenir plus ou moins éloigné. » Honoré Mercier, 1893
« Il y a au Canada un seul problème : l’autonomie des Québécois. La réalité de l’autonomie empoigne toute la vie politique. L’état d’esprit des Canadiens français est celui d’une minorité qui veut cesser de l’être. La colère est si grande qu’ils ont maintenant la volonté d’être autre chose que des hommes en colère. » André Malraux
« Le Canada est la seule démocratie avancée dans laquelle on a imposé un nouvel ordre constitutionnel à un peuple malgré le refus quasi unanime de son Assemblée nationale [...] le Québec n’a pas consenti à être gouverné par les règles de 1982, il n’a pas à s’y soumettre. » Michel Seymour
« Le Québec paie le prix de sa défaite référendaire, il subit les conséquences de sa mise en marge dans un régime qui non seulement ne craint plus rien de lui, mais, encore et surtout, s’est donné le projet de casser ce qui reste en lui de ressort national. » Robert Laplante
« À mon sens, tant que le régime confédératif tiendra Québec sous la tutelle d’Ottawa, il ne s’accomplira rien de décisif. Le parti politique — quel qu’il soit — qui nous sauvera sera celui qui mettra en tête de son programme comme article premier et essentiel une rupture de la Confédération. » François Hertel
« Après que [la Conquête] eût arraché de ce sol la souveraineté inconsolable de la France, les « Français canadiens » sont convaincus qu’après le siècle d’oppression qui suivit pour eux la conquête anglaise, un second siècle écoulé sous le système défini par l’Acte de l’Amérique du Nord britannique de 1867 ne leur a pas assuré, dans leur propre pays, la liberté, l’égalité et la fraternité... » Charles de Gaule
Je vous laisse sur cet extrait d’un commentaire de François A. Lachapelle à la suite de l’article de Marcel Haché paru sur cette tribune le 16 septembre sous le titre « Le meilleur angle d’attaque :
« Si le Canada reconnaissait les spécificités du Québec, la structure hypocrite du Canada pensée par Trudeau et consorts s’écroulerait en poussière en peu de temps. Dit en d’autres mots, le Canada est psychosé par des objectifs uniquement économiques comme le répète Harper et ses lieutenants du Québec, et cultive une hargne envers le Québec qui ne lui ressemble pas, comme un bourreau domine son prisonnier. »
Henri Marineau
Québec

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Henri Marineau2033 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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1 commentaire

  • Luc Bertrand Répondre

    17 septembre 2013

    Monsieur Marineau, venez assister au débat entre les trois candidats maintenant officiels à la succession de JMA, Sol Zanetti, Nic Payne et Jean-Claude St-André, prévu à Québec le 21 septembre (ce samedi) prochain. Vous ne serez certainement pas déçu!
    Pour avoir côtoyé Jean-Claude St-André (http://www.jcsa.info) depuis la course à la succession de Bernard Landry en 2005, je peux vous certifier que c'est notre homme. Des trois candidats, c'est le plus expérimenté en politique, mais c'est loin d'être sa seule qualité! Ce n'est pas un opportuniste, car il est un des trop rares députés du PQ qui a osé critiquer les mauvaises décisions prises par Lucien Bouchard et Bernard Landry lors du dernier gouvernement péquiste (1996-2003), lui-même faisant la promotion de l'approche stratégique de Robert Laplante (http://www.action-nationale.qc.ca/2011-06-30-23-44-4/57-numeros-publies-en-2004/janvier-2004/95-revoir-le-cadre-strategique) et ayant été LE SEUL des 8 candidat(e)s de 2005 à défendre le principe de l'élection décisionnelle décisive comme moyen de réaliser l'indépendance. Étant impliqué de longue date auprès de la SSJB de Montréal, c'est un défenseur tenace de l'unilinguisme français au Québec et du nationalisme basé sur la loyauté au Québec français. Membre du SPQ Libre, il envisage une réforme de la fiscalité pour imposer les fiducies familiales et autres paradis fiscaux ainsi que la gratuité scolaire de la pré-maternelle au doctorat.
    S'il est choisi chef par les membres d'ON le 26 octobre prochain, il sera la personne la plus crédible pour juger la valeur des candidatures que le parti compte présenter lors de la prochaine élection, car il est tout l'opposé du carriériste provincialiste péquiste. Il sait depuis longtemps qu'il est illusoire et futile de chercher à gouverner le Québec avec les résidus de pouvoirs que nous laisse le carcan constitutionnel canadian actuel, et ça lui a coûté la notoriété et les bénéfices accordés par le chef à ceux qui lui lèchent le cul. La ligne qui le décrirait le mieux serait: "Jamais le pouvoir sans l'indépendance! Jamais l'indépendance sans le pouvoir!"